"Le terrorisme des uns est le résistant des autres".... Je viens rappeler ici ou vous faire connaître le documentaire nommé "The Gatekeepers" : "les gardiens de prison"... en Israel : Les prisonniers étant des palestiniens... et des membres du Hamas.
Les confessions de six anciens chefs du "Shin Beth", le service de la sécurité intérieure d’Israël : leurs témoignages.. "On a gagné toutes les batailles, mais on a perdu la guerre"...
Ce sont ces hommes qui marchaient dans les allées des camps de réfugiés, et ils connaissaient ce conflit, comme on dit, du fond des égouts : Bavures, tortures, méthodes iniques de renseignements et de recrutement d’indicateurs qui amplifient la haine de l’occupé…
"Ils" disent surtout l’absence de vision stratégique ; la résistance et l’hostilité des Palestiniens oubliés explosant avec la première Intifada. le laxisme face à l’extrémisme juif qui anéantira, avec l’assassinat de Yitzhak Rabin, la seule réelle lueur de paix. « On a gagné toutes les batailles, mais on a perdu la guerre », lâche Ami Ayalon, à la tête du service de 1996 à 2000, quand Avraham Shalom, le plus ancien d’entre eux, compare l’armée d’occupation israélienne à celle de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale....
Chacun à leur tour, ils racontent, intensément, quelque trente ans de lutte antiterroriste et de gestion désastreuse de la question palestinienne. Un flot d’aveux précis, circonstanciés, d’une remarquable liberté et d’une sidérante acuité. Six anciens chefs du Shin Beth, l’équivalent israélien du FBI, expliquent comment, depuis la guerre des Six Jours en 1967, dont la victoire vaut à l’État hébreu d’occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un million de Palestiniens, les responsables politiques n’ont jamais vraiment cherché à construire la paix. Une succession d’erreurs qu’inaugurent les mots d’arabe approximatif avec lequel les jeunes réservistes s’adressent aux populations des nouveaux territoires occupés, leur annonçant qu’ils viennent les « castrer », au lieu de les « recenser » ... !
Ces six anciens chefs du "Shin Beth, l’équivalent israélien du FBI", expliquent comment, depuis la guerre des Six Jours en 1967, dont la victoire vaut à l’État hébreu d’occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un million de Palestiniens, les responsables politiques d'Israel n’ont jamais vraiment cherché à construire la paix.
Ce documentaire, nourri par de formidables archives et un travail visuel sophistiqué à partir de photos, est un réquisitoire exceptionnel, et à sa sortie, a eu l’effet d’une bombe....
"Dror Moreh" est l'un des cinéastes israéliens les plus importants de sa génération. Il revient sur les motivations qui l'ont conduit à faire ce film et sur sa rencontre avec ces six Gatekeepers :
"Personne ne comprend mieux le conflit entre Israël et les Palestiniens que ces six hommes. Ils ont été présents durant toutes les périodes charnières de l’État d’Israël depuis la guerre des Six Jours. Jour après jour, quand je menais ces entretiens, je me voyais poser un regard incrédule sur ces soldats anonymes. Leurs histoires et leurs témoignages étaient souvent accablants pour Israel."
Ces six "directeurs" à la retraite de la sécurité israélienne, très critiques vis-à-vis des politiques menées par leurs différents gouvernements de l'état d'Israel, défendent tous un changement radical de politique en Israël : la recherche de la paix et la reconnaissance au plus tôt de l’État palestinien.
http://www.arte.tv/fr/the-gatekeepers/7309042.html
Nomination à l’Oscar du meilleur documentaire 2013
› Meilleur documentaire 2012 : Los Angeles Film Critics
› Meilleur documentaire 2012 : New York Film Critics Circle Awards
› Top 5 des meilleurs documentaires 2012 : National Board of Review, USA
› Meilleur film de non-fiction 2013 : National Society of Film Critics Awards
› Mention spéciale au FIPA 2013
› Nomination pour le titre de Producteur de l’année : Guilde des Producteurs Américains 2013