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Billet de blog 15 février 2023

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Les vagues de la vie

Le même bateau pour tous

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
© Dorian Vidal

Qui n’a jamais été émerveillé lors d’une promenade balnéaire ? Qui n’a jamais été comme ensorcelé par les va-et-vient de l’océan ? Comme renversé par la force brute des éléments, bercé par le bruit doux des vagues…

La vie serait comme une vague. Elle quitte l’océan l’espace d’un instant, et fait de son mieux pour aller le plus loin possible. Aucune vague ne ressemble à une autre, chacune a ses particularités. Dans l’esprit de cette vague, ce périple est sans doute le plus long, le plus intéressant, ou le plus miraculeux. Pourtant, quand on change de point de vue, le blanc de l’écume semble apparaître en un clin d’oeil, et la vague est de nouveau identique au reste de l’océan en l’espace d’un instant.

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Ce qui vient de la Terre finit par revenir à la Terre. La vie humaine est, en toute évidence, bien plus longue que celle d’une vague. Cela ne nous empêche néanmoins de nous émerveiller devant ce phénomène naturel, simple conséquence de l’attraction lunaire.

Quand on fait un pas en arrière, que l’on laisse son esprit s’envoler pour se poser sur des questions parfois complexes, comme des réflexions « existentielle », sur l’histoire de l’humanité, il n’est pas improbable de se dire que, dans l’ensemble, l’humanité pourrait paraître quelque peu insignifiante. Ne voyez ici aucun jugement de valeur, même si cela pourrait sûrement s’appliquer dans certains cas… mais ce n’est là qu’une observation objective. L’espérance de vie moyenne d’un être humain n’est rien, à côté de la longévité des astres peuplant nos cieux, de notre Terre, ou même de certains arbres. Et dans cette période, pourtant ridiculement courte quand elle est comparée à l’évolution du temps, l’humanité a réussi à accélérer la destruction d’un environnement entier.

Le déplacement des vagues a de quoi faire philosopher, et pourquoi pas, réfléchir sur la vie. Ces vagues pourraient même servir d’exemple, ou alors de source de réconfort. Oui, notre présence sur cette planète n’est pas éternelle, mais ce n’est pas pour cela qu’il faudrait baisser les bras et tout abandonner. Telle une vague, il nous faut faire de notre mieux, toujours, pour être bien, avec soi-même, et puis avec les autres.

S’il y a bien quelque chose que nous apprennent les vagues, c’est sans doute que, malgré nos apparentes différences, nous appartenons tous à un même environnement.

Un être humain ne peut être le maître du monde. Qu’importe son lieu de naissance, qu’importe son apparence, qu’importe son aisance économique... personne n’a de droit de propriété sur cette Terre, et tous les éléments qui la composent. L’être humain n’est qu’une petite pièce appartenant au majestueux ensemble qu’est la vie. Pour quelqu’un de quelque peu rêveur, ou empathique, il est assez facile de s’identifier, ou de faire des parallèles entre la vie et d’autres éléments, aussi éloignés soient-ils. Si la vie humaine est courte, celle de la planète ne l’est pas. Comme les vagues entre elles, nous sommes tous liés, tous composants d’un même océan. Aucun être vivant n’a de permission pour dominer les autres, pour utiliser les autres, ou éliminer les autres. Aucune vie ne vaut plus qu’une autre.

Alors, quand la planète bleue perd de ses couleurs, l’être humain ne peut rester immobile. Plus encore, la Terre et l’environnement devraient être traités comme des sanctuaires. Pour réaliser cet objectif, l’Homme doit jouer les premiers rôles. Les vagues, et la nature dans son ensemble, sont de très belles sources d’inspiration, de réflexion, qu’il faudrait protéger à tout prix.

Mieux comprendre l’environnement, c’est aussi mieux se comprendre, et une nature qui se porte bien, c’est une humanité plus sereine.

-Dorian Vidal

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