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Invitée de France 2 ce soir, mercredi 2 février, pour se justifier face aux accusation du Canard Enchaîné sur ses liens avec l'entourage de Ben Ali, Michelle Aliot Marie, ministre des Affaires étrangères, s'est embourbée dans de pitoyables gesticulations et n'a fourni aucun démenti crédible.
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De son propre aveu elle a bien passé ses vacances en Tunisie chez un proche de Ben Ali qui lui a fait bénéficier de ses largesses, notamment l'utilisation d'un jet privé.
Pire encore, pour justifier son voyage à ces dates, elle a dit que son séjour était antérieur aux évènements qui selon elle ne se seraient accélérés... qu'en janvier. Elle a dit que dans son souvenir le suicide du jeune (Mohamed Bouazizi, dont elle a oublié le nom !) se serait déroulé postérieurement à son séjour alors que ce tragique évènement, point de départ de la révolution tunisienne, s'est déroulé le 17 décembre !
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Honte à elle !
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Pas un mot non plus sur la révélation de la livraison par la France, mi janvier de caisses entières de grenades lacrymogènes made in France, destinées à la police du dictateur tunisien.
Notons, en outre, son silence total sur ses échanges de politesse, le 22 janvier, lorsqu'elle rencontre le bourreau du peuple égyptien, Moubarak, au Caire !
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Face à un tel cynisme, une telle ignominie et une telle incompétence, un seul mot vient à l'esprit : dégage !