Ici ou là, dans la presse, fuite l'idée - qui n'est pas un scoop - qu'Olivier Besancenot souhaite laisser place à de nouveaux porte-parole. Des noms pour lui succéder sont même avancés. Décryptage.
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Le premier congrès du NPA après celui de sa fondation en février 2009 se déroulera le mois prochain. Trois plates-formes sont proposées aux amendements et aux votes des militants. Si un groupe de travail ad hoc a planché sur la question du porte-parolat de la nouvelle formation, il reviendra aux congressistes - et seulement à eux - de se prononcer sur celles et ceux qui pourraient prendre la suite d'Olivier Besancenot.
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Ce dernier, ce n'est pas nouveau, a toujours manifesté le souhait de ne pas « s'éterniser » dans la mission qu'il remplit de facto depuis 2002, première de ses deux campagnes pour les présidentielles où il frôlera les 5 % de suffrages.
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En juin dernier, dans Libération, il plaidait pour sortir du piège de la personnalisation qui s'était effectuée autour de lui : «Il faut se faire violence et accepter d'avoir un certain temps moins de représentation médiatique pour faire émerger un nouveau ou une nouvelle porte-parole, voire plusieurs», développait-il.
Le quotidien lançait les paris sur les successeurs : Omar Slaouti, habitant la « dalle d'Argenteuil si chère à Sarkozy et membre du Comité exécutif (CE)partagerait le « rôle » avec Myriam Martin,toulousaine, membre, elle aussi, du CE.
Pierre-François Grond, dirigeant du NPA, précisaitdans Libération : «Ce sont plus des sollicitations que des auto-promotions».
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Cette logique de dépersonnalisation - inaugurée, saluons-le, par Alain Krivine qui s'est mis en retrait à 61 ans, âge moyen du « personnel politique » des partis de gouvernement - "serait néanmoins déconnectée de la question de la candidature à la présidentielle de 2012".
Le candidat ou la candidate ne sera désigné(e) qu'en juin 2011 lors d'une convention nationale.
Olivier Besancenot, même plébiscité, acceptera-t-il de se porter à nouveau candidat alors que, déjà, en 2007, il n'avait accepté qu'avec des réticences ?
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Pour 2012, il désire que le NPA s'attèle à la construction d'un «espace anticapitaliste plus large que le seul NPA en prenant appui sur le mouvement social». Ce sera, d'ailleurs, un des enjeux du congrès de février prochain qui, une fois passé, devrait permettre au NPAde se positionner dans les «carrefours de l'alternative» co-organisés par Attac et la Fondation Copernic. Tous les partis de gauche, y compris les courants de gauche du PS, seraient invités aux côtés d'organisations syndicales et associatives, à participer à des débats publics sur des thématiques fortes comme « fiscalité », «répartition des richesses», «démocratie sociale»...
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Ce billet ne saurait se terminer sans donner la parole à Omar Slaouti, tête de liste NPA en Île-de-France lors des dernières élections régionales qui revient, dans l'Express, sur l'éventuel remplacement d'Olivier Besancenot comme porte-parole du NPA et la présidentielle de 2012.
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Le leader du NPA envisagerait de quitter la fonction de porte-parole du parti anticapitaliste selon Libération. Quelle est votre réaction ?
Il souhaitait quitter sa fonction de porte-parole depuis longtemps. Cette question du porte-parolat était déjà abordée depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Il estime que c'est le bon moment. Cela n'a rien à voir avec les résultats électoraux en-deçà de ce qu'on pouvait s'attendre. A chaque fois, les débats du moment, comme sur les retraites, nous ont occupés et ne nous ont donc pas permis de procéder à ce changement. Il était prévu dès le départ que l'on personnalise le moins possible cette fonction. Nous voulons des rotations. Le changement se fera en février 2011 lors de notre Congrès.
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Qui peut le remplacer? On parle de Myriam Martin et de vous-même ?
Nous avons crée une commission sur cette question. L'idée, c'est de promouvoir les nouvelles générations et de faire tourner les camarades. Il devrait y avoir plusieurs têtes, avec deux porte-parole. Les camarades veulent un duo, mixte, avec un homme et une femme pour représenter le parti.
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Olivier Besancenot reste-t-il le candidat naturel du NPA pour 2012 ?
Il n'y a pas de candidat naturel au NPA pour 2012. Cela peut être lui ou un autre. Il n'y a pas d'exclusivité derrière quelqu'un. Il se peut aussi que le NPA présente une candidature unitaire avec d'autres partis de gauche. Pourquoi pas, non plus, soutenir quelqu'un qui cristallise derrière lui le mouvement des retraites, comme un leader syndical?
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Où en est-on de la question des alliances éventuelles avec d'autres partis pour les prochaines échéances électorales ?
Nous avons voté une mention. Nous sommes ouverts à des listes unitaires, mais toujours en indépendance avec le PS. Pour les cantonales de mars 2011, nous présenterons des listes sous les couleurs du NPA dans certains cantons. Dans d'autres, il y aura des listes unitaires, essentiellement avec le Front de gauche.
Interview tirée de l'Express :