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Christian Jacob, « rantanplan » pour ses collègues, avait déjà affirmé, qu'à ses yeux, DSK était l'antithèse de « la France des terroirs ». La formule sentait déjà le moisi. Ce n'était que le prémisse des « éléments de langage » qui semblent sortir des cerveaux élyséens...
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Alors que Nicolas Sarkozy exaltait les racines chrétiennes de « sa France » lors de sa visite au Puy-en-Velay, haut-lieu du catholicisme, des journalistes posaient innocemment la question à Laurent Wauquiez, maire de la ville, si l'objectif poursuivi par le Chef de l'Etat était de se distinguer du directeur général du FMI en vue de 2012. Réponse ahurissante de Laurent Wauquiez, ministre des Affaires européennes du dixième gouvernement Fillon : «Ce n'est pas la même approche, Dominique Strauss-Kahn est à Washington, il a sûrement une très belle maison qui donne sur le (fleuve) Potomac. Ce n'est pas la Haute-Loire, ce n'est pas ces racines-là».
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Laurent Wauquiez est normalien, agrégé d'histoire, major de l'ENA. Il passe pour un homme cultivé et ne peut, en aucun cas, plaider la balourdise. Ses propos - exclure DSK des racines de notre pays - sont d'autant plus honteux.
Dire juste après que Nicolas Sarkozy ait évoqué « les racines chrétiennes» de la France que DSK ne partage pas « ces racines-là» est lourd de sens. L'allusion, sournoise, se range dans une panoplie qui rappelle maints sous-entendus qui ont jalonné l'histoire d'une droite antisémite.
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N'ayant aucune estime ni complaisances politiques pour Dominique Strauss-Kahn, s'il est candidat en 2012, premier ou second tour, je ne pense pas lui apporter ma voix.
Il n'empêche que ces insinuations, venant après le triomphe fait à Eric Zemmour par les députés UMP, me font horreur.
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Vous allez voir : ils vont finir par nous le rendre sympathique !