Tous les soirs de la semaine, France 5 nous propose une émission de débats le plus souvent animée par Yves CalviTous les soirs de la semaine, France 5 nous propose une émission de débats le plus souvent animée par Yves Calvi, l’animateur « qui monte » paraît-il. Il est vrai que ce ne sont ni Arlette Chabot ni Christophe Hondelatte qui vont lui faire de l’ombre. Et puis, Sarkozy l’aime bien, nous rapporte-t-on.
L’émission en « access prime time » comme nos élites politico-télévisuelles nous l’ont appris balaye des thématiques fort différentes en tentant de coller un minimum à l’actualité. C’est compréhensible et personne ne se plaindrait de l’existence d’un « débat pluraliste » chaque début de soirée. Le problème est dans l’étrange conception du pluralisme que semblent avoir producteur et animateur de l’émission…
Evidemment, « la crise » a donné lieu à maintes émissions depuis deux semaines. Quels sont les invités ? Peu de femmes et des « experts » tous domaines y compris sur le pétrole, l’Afghanistan, les 35 heures ou la drogue dans les lycées.
J’ai comptabilisé : présence deux fois sur trois ( !) de Christophe Barbier, Directeur de la Rédaction de l’Express. Toujours là (et bien ailleurs…) pour nous éclairer y compris sur ses intimités avec Carla Bruni. Suivent très près, le clone de Jean-Marc Sylvestre pour le service public : Jacques Marseille souvent accompagné du triste politologue Dominique Rényé et, pour égayer le plateau, de la bouille rassurante, même en période d’effondrement du système financier, de Elie Cohen, défenseur devant l’éternel des malheurs du capital et pourfendeur des horribles 35 heures et autres incroyables avantages qui « plombent notre économie ».
Si cette « bande des quatre » ne peut être réunie, de seconds couteaux se chargent (après répétition ?) de les remplacer.
C’est bientôt l’heure de « C dans l’air ». Je vous dirai demain qui était sur le plateau…