Confus. Hier au soir, pour la première fois depuis une semaine, Christophe Barbier n'était pas du tour de table. Ni Jacques Marseille. L'un et l'autre avaient du déserter pour d'autres émissions (Barbier, notamment, est un pilier de LCI matin et soir).
Sur le banc des remplaçants, au côté d'Elie Cohen qui malmenait la même chaise que celle de samedi soir dernier (l'a-t-il seulement quittée ?), un autre habitué: Marc Touati, une sorte de super-trader-analyste-gourou des placements.
Et puis, ressorti de la naphtaline, Jean-Michel Gaillard qui est à l'économie ce que les miss météo sont au Golf Steam.
Ils pétaient tous de joie. Le CAC venait de bondir de 10 points, pensez-donc !
Ils jonglaient avec les centaines de milliards que l'Europe mettait sur la table de jeu, se réjouissaient que "leur système" paraisse "sauvé" à terme.
Pas un mot sur le sort du monde du travail ni sur celui des millions de nouveaux chômeurs à venir.
Au-delà de cette vulgarité, qu'ont-ils tous en commun ?
Ils se délectent du jus du libéralisme et veulent l'imposer, jusqu'à la lie, aux populations.
Hier, ils félicitaient, dans un même élan panégyrique, Gordon Brown et Sarkozy tout en restant prudent sur les effets de la crise... "qui n'est pas finie et qui aura des répercussions sur l'économie réelle"
Pas possible !