Ainsi, après 23 ans de "bons et loyaux services", Robert Ménard ne sera plus que...Président d'honneur de RSF !
Co-fondateur avec Rony Brauman d'une ONG qui devait, comme son nom l'indique, aider à des reportages "sans frontières" et dénoncer les manquements voire les violences à l'égard de la presse dans toutes les régions du monde, RSF est devenu un lobby carbonisé par la personnalité de M. Ménard et ses indignations bien sélectives. Rony Brauman quitta bien vite le navire...
Un oeil sur le budget de RSF est de nature à effarer tout défenseur de la presse et de la liberté d'opinion...
Ainsi, En 2006, la moitié seulement (58%) de son financement provient de la vente de livres (pourtant abondament promotionné dans les JT), et autres enchères au profit de RSF. S'y ajoutent de bien faibles dons et cotisations des membres (9%).
C'est le mécénat d'institutions privées qui fait vivre RSF et M. Ménard. Parmi elles, citons le Center for a Free Cuba, le National Endowment for Democracy dont les fonds sont largement abondés par la CIA...
No comment.