Le cadre unitaire inter-syndical, positif dans un premier temps, tend à donner une image d’impuissance des syndicats face à la crise et aux manœuvres du pouvoir sarkozyste.
Pourtant, dans tous les secteurs, la colère enfle et la contestation gronde dans le pays.Pas un déplacement du Chef de l’Etat ou de ses ministres qui ne soit l’objet de manifestations d’exaspération populaire.
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D'après des échos de syndicalistes, au-delà d’un premier mai (protocolaire bien qu’unitaire pour la première fois), les seules perspectives évoquées repoussent tout mouvement à la mi-juin !
Il y a, sans conteste, une volonté de la part de la direction de la CGT , s’appuyant sur les autres « grandes centrales raisonnables » (CFDT, FO, CGC…), d'éviter une confrontation sociale "non maitrisée" avec le gouvernement alors, qu'à leurs yeux, il n'y a pas « d’alternative politique"....au sarkozysme !
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Existe-t-il un espace assez large pour que s'exprime un fort courant dans le pays débordant les timidités syndicales ?That is the question !.
Existe-t-il, au sein des formations syndicales, des courants radicaux susceptibles d’allumer la mèche en dehors des consignes nationales ?Les prochaines semaines, avec l’avalanche des licenciements conjuguée au refus de Sarkozy de s’en prendre aux pires méfaits du capitalisme peuvent réserver des « surprises »..
Le G 20 de Londres peut-il, par son objectif inavoué mais discernable de « sauver le capitalisme » au détriment des populations, jouer l’inverse du rôle d’édredon - étouffoir que le pouvoir fixe à ce sommet et agir comme déclencheur ?.
Beaucoup de questions en suspens…pour peu de réponses à ce jour.
Et pendant ce temps, les salariés trinquent sacrément.