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Billet de blog 24 novembre 2012

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Crime de silence.

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La police déshonore les policiers qui parlent quand Mediapart est honoré en Algérie par le prix Omar Aourtilane

22 novembre 2012   Par  Edwy Plenel

"Epreuve morale, quand la gangrène de la torture était au cœur de la République, la guerre d’Algérie nous l’a durablement appris. J’ai donc cité ce propos du mathématicien Laurent Schwartz, en prologue à L’affaire Audin de l’historien Pierre Vidal-Naquet : « S’il est partisan, c’est seulement de la vérité ». Et j’ai aussi évoqué cet avertissement de l’écrivain chrétien François Mauriac, en 1954, face à la barbarie née de l’aveugle négation de l’autre produite par la situation coloniale : « Je doute s’il existe un crime d’indiscrétion. Mais il existe un crime de silence. Le jour du règlement de comptes, nous ne serons pas accusés d’avoir parlé mais de nous être tus »."

Laurent Cuenca a partagé un lien

(POLICIER INJUSTEMENT SANCTIONNE) :

« A faire tourner pour m'aider SVP !!! »

POLICIER INJUSTEMENT SANCTIONNE             

www.youtube.com

http://www.youtube.com/watch?v=iA1488wfkBQ

Contact : soutienalaurent@hotmail.fr

                                       

"Suite de l’affaire « Association Police/Victimes » où 2 fonctionnaires de Police, créateurs de la dite Association et respectivement Président et Vice-président,comparaissaient devant le Conseil de Discipline le 30 Mai 2012 à 9h rue Nélaton, bien qu’ils soient tous 2 en arrêt maladie.

Leur présence ne s’avérait d’ailleurs guère indispensable puisque aucun argument de défense invoqué par eux ne fut recevable, le Conseil de Discipline instruisant par le fait entièrement à charge.

Le verdict, dès lors apparemment prévu d’avance est donc tombé : Exclusion temporaire pour Laurent Cuenca (6 mois d’exclusion dont 4 avec sursis) et Laurent Gay (3 mois d’exclusion dont 2 avec sursis) entraînant inéluctablement des incidences financières, familiales, outre les aspects moraux et psychologiques destructeurs d’un sanctionnement excessif et pré-établi.

En résumé, la charge porte sur une sanction de 3ème groupe (qui peut être qualifiée d’exagérée au regard des faits reprochés) sanction qui apparaîtra de manière définitive dans les dossiers des 2 policiers concernés pour  violation du devoir de réserve (concept si flou qu’il n’a même pas pu être défini par les membres du Conseil de Discipline) et déloyauté envers l’Institution.

A ce jour et sous réserve d’une validation par M. Le Ministre de l’Intérieur et si tant est que la dite sanction soit validée, ces 2 fonctionnaires de Police se verront donc privés de salaires pour avoir eu l’outrecuidance de créer une association Loi 1901 (apolitique et hors syndicats), tel que d’ailleurs l’autorise la Loi dans le cadre de la liberté d’association sans distinction ni réserve aucune quant à une appartenance professionnelle spécifique, Association attirant l’attention de l’Administration sur un certain nombre de points, notamment le malaise policier, la vague de suicides en découlant, la RGPP.

Afin de les soutenir, un groupe s’est créé dans Facebook et il a été décidé la création d’un compte paypal (bertrand_delpech@live.fr) en leur faveur destiné à suppléer aux potentielles absences de salaires ainsi qu’aux frais d’avocat d’ores et déjà engagés.

Leur combat continue, avec ceux qui les soutiennent, pour rétablir la vérité et pour l’ensemble de leurs collègues policiers."

Sihem SOUID - L'auteure d' "Omerta dans la police" suspendue six mois - 27/07/2011 

http://www.youtube.com/watch?v=dbnRrAxROUs&feature=related

La police nationale n'envisagerait pas de réintégrer Sihem dans son administration.

Elle serait "bannie" au ministère de la justice.

Chouette !

Au fond les plus punis ne sont pas ceux qu'on pense.

                                                                  

 Blog  - Police et cetera - Georges MOREAS

 "Police de Marseille : comment expliquer l’omerta ?"

La question de « l’omertà » s’enracine en effet très probablement dans l’éloignement progressif des hiérarchies policières sur les opérationnels de terrain, comme l’explique Georges Moreas à propos des BAC présentement incriminées à Marseille. Mais également, comme le dit Eloise, dans la difficulté qu’il y à assumer de l’intérieur de la « Machine » ou de la « Grande Maison » les conséquences de la dénonciation argumentée de déviances intolérables de certaines hiérarchies en sécurité publique notamment, par les échelons intermédiaires. C’est pour avoir voulu crever l’abcès de certaines pratiques honteuses de ses différents chefs de service que Philippe Pichon, en dépit de son extrême légalisme, paie au prix fort son engagement en tant que « lanceur d’alerte » sur les usages et le contenu abusifs du fichier Stic par exemple. (En ce sens, http://www.cesdip.fr/IMG/pdf/2011-APC-Secret_professionnel.pdf). Mais aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si Pichon est un martyr de ses propres engagements. Elle est de savoir si la nouvelle équipe politique tenant les rênes du ministère de l’Intérieur se sent solidaire ou non de la persécution dont il a été l’objet sous les précédentes législatures. Si tel n’est pas le cas, on comprend de moins en moins pourquoi elle hésite à ce point à procéder à sa réintégration dans les cadres de la Police Nationale. Car de deux choses l’une. Ou bien, elle a quelque chose de peu avouable à se reprocher elle-même, sur la nécessité d’apurer drastiquement les fichiers de police et par conséquent sur le contentieux administratif en cours. Ou bien, elle est d’accord avec l’injuste sanction administrative qui le frappe matériellement depuis novembre 2011, comme l’explique Georges Moréas. Et si c’est la cas, elle prend un grand risque, celui de devoir affronter une notable partie de la base policière et de la magistrature qui ne comprennent pas cet atermoiement. Il est un moment où tout nouveau ministère doit assumer politiquement des choix éminemment symboliques de ses engagements. La nouvelle « morale » revendiquée de la propreté ne saurait être longtemps à géométrie variable, laissant ad vitam aeternam dans la plus grande incertitude de son sort un lanceur d’alerte devenu le « bouc émissaire » d’un autre âge. Tous les préceptes contenus dans les codes de déontologie policière s’appliquent aussi bien à ceux qui les rédigent qu’à ceux qui les mettent en pratique. Et malheur à ceux par qui un scandale se pérennise quand ils connaissent parfaitement tout du dessous des cartes. Le prétendu « réalisme politique » qui préfèrerait l’injustice à un désordre n’a en principe qu’une place assez limitée chez des sociaux-démocrate dignes de ce nom. Il leur serait assez sain de ne jamais l’oublier quand ils sont aux commandes.

Rédigé par : F. Ocqueteau   |   le 08 octobre 2012 à 14 h 52 min   |   Répondre   |   Alerter   |  

 De Georges MOREAS, commissaire principal honoraire de la police nationale. 

Rappelons-nous du cas Pichon !

"En 2008, ce commandant de police attire l’attention de ses supérieurs sur des irrégularités flagrantes dans la tenue du fichier STIC. Un fichier, il faut le souligner, qui ne concerne pas que les délinquants, et dans lequel figurent plus de six millions de personnes

Devant l’autisme de l’administration, il décide d’aviser les médias en rendant publique la fiche de deux stars du showbiz. Pour celle de Johnny Halliday, par exemple, les faits mentionnés remontent à plusieurs dizaines d’années et auraient dû être effacés depuis longtemps. Une démonstration par l’absurde. Il est cloué au pilori par sa hiérarchie, suspendu de ses fonctions, puis, finalement, viré de la police – alors que la procédure judiciaire à son encontre (pour violation du secret professionnel) est toujours en cours.

Et pourtant Philippe Pichon n’a pas agi par intérêt. Il ne s’est pas mis un fifrelin dans la poche. Non, il a juste eu un geste citoyen. L’année suivante, la CNIL reconnaissait implicitement qu’il avait eu raison en pointant du doigt de graves errements dans la tenue du fichier STIC. Un nouveau contrôle est d'ailleurs en cours. 

         

                                                           

Aujourd’hui, il rame pour faire vivre sa famille. Il est même victime d’un certain acharnement. Il y a une quinzaine de jours, on lui a reproché d’avoir mis en vente sur Internet des objets et des effets « de police ». Ce qu’il nie catégoriquement. Peu importe : rappel à la loi du procureur. De nombreuses personnes ont trouvé injuste qu’il soit exclu de la police pour avoir dénoncé une faille au sein de la Grande maison. Une association de défense a même été créée. À ce jour, silence radio du côté de la Place Beauvau. En désespoir de cause, son avocat, Me William Bourdon, vient de déposer une plainte auprès du doyen des juges d’instruction du TGI de Paris, contestant les procédés utilisés lors de l’enquête disciplinaire de l’IGPN, notamment l’usage d’écoutes téléphoniques administratives. Un peu comme si un patron piégeait le téléphone personnel de son salarié pour justifier son licenciement.

En marge de l'affaire de Marseille, Manuel Valls a déclaré qu’il « ne tolérerait aucun comportement qui nuise à l’image de la police… ». Il serait bien également de travailler sur l’image que les policiers ont d’eux-mêmes (ou celle que leur hiérarchie leur renvoie). Pour qu’ils se sentent fiers de faire ce métier. Un métier où les petits démerdards ne feront pas la loi."

 Georges Confusi, ancien CRS, publie Du garde-à-vous à la garde à vue

    Publié le mercredi 18 juillet 2012 à 13H00         -   Vu    151   fois

Georges Confusi, ancien CRS de Saint-Quentin, publie Du garde-à-vous à la garde à vue.

SAINT-QUENTIN - Georges Confusi, après une carrière chez les CRS, dont treize ans à la CRS 21 de Saint-Quentin, mis en cause dans une affaire d’escroquerie puis relaxé, publie un véritable « brûlot ». Entretien...

Dans la première partie de votre ouvrage, vous relatez votre carrière à la CRS. Dont votre première affectation, à Saint-Quentin. Treize années, vos années de « terrain » ? Oui. J'y ai passé treize ans, de 1969 à 1981. J'en garde d'excellents souvenirs. Notamment mon arrivée mouvementée. J'ai subi un accident de la route pendant le voyage qui me menait à Saint-Quentin. La voiture était morte. Deux motards de la CRS m'ont rapatrié. Le chef à la CRS, Iréné Sauvage, nous a fourni un appartement de fortune, pour ma famille et moi.

Le plus mauvais souvenir que vous gardez de la CRS 21 ? Une opération en Corse. Je m'étais lancé à la poursuite d'un contrevenant lors d'un contrôle, et cela s'était terminé par un accident. La hiérarchie ne m'a pas suivi. Elle a considéré que j'avais outrepassé mes droits, et j'ai été estimé responsable.

Le meilleur ? Sans hésiter une intervention sur une révolte de détenus à la prison de Loos-lès-Lille, durant laquelle j'ai été blessé. Cette opération a été coordonnée par le commandant Denis Mopin. J'ai été évacué à l'hôpital, mais l'intervention a pu être menée à bien. [L'auteur raconte que les détenus s'étaient rendus maîtres de lieux, mais que les CRS ont pu mener l'opération à bien. Il précise qu'il a été visité à l'hôpital par le commandant et le préfet, et qu'il a ensuite reçu une lettre de félicitations, longtemps encadrée au mur de son salon, N.D.L.R.]

Vous laissez ensuite Saint-Quentin pour Paris, et le terrain pour des responsabilités syndicales, jusqu'à la retraite où vous déménagez à Nice. En 1998, vous avez créé l'association des retraités des CRS ? Et les ennuis judiciaires ont commencé [lire par ailleurs, N.D.L.R.]. Cette affaire a énormément pesé sur ma vie familiale. Elle a duré des années, de 2004 à 2011, elle a laissé des traces. Vous imaginez, quatre policiers sont venus m'interpeller devant ma femme et mon fils. L'enquête a été menée à charge par un homme que j'appelle « La voix », de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse. Cette affaire m'a coûté 20 000 euros en avocat. Et je ne suis pas un homme riche. J'ai eu affaire à la police, à la justice, à la maison d'arrêt de Nice. Durant toute la procédure, j'ai trouvé des professionnels formidables. Au final, la justice a fait son travail. Elle a engagé tous les moyens possibles, elle a essayé de comprendre.

Cela s'est tout de même terminé par une relaxe (lire par ailleurs) ? Oui. Le président du tribunal a été formidable. Aujourd'hui, je me pose toujours des questions. Par exemple, pourquoi avoir fait venir quatre types de la brigade de Paris qui sont descendus spécialement pour m'interpeller, alors qu'il existe une brigade financière à Nice ? Je reste toujours actif au sein de l'association des retraités

A SAVOIR 300 exemplaires de Du garde-à-vous à la garde à vue ont été édités aux éditions Bénévent.

POLICE ET PUBLICITE, "LE PIRE DES CAUCHEMARS" Après ce qu'il appelle « trente années de bons et loyaux services consacrés aux Compagnies républicaines de sécurité », dont treize ans à Saint-Quentin puis des années comme syndicaliste basé à Paris, Georges Confusi a créé en 1998 l'association des retraités de ce corps d'élite de la police nationale. « Afin, explique-t-il, de doter le mouvement d'une revue nationale d'informations digne de ce nom, je fais appel à une régie publicitaire. Commence alors pour moi le pire des cauchemars. » Ce qui sera mis en question par la justice, c'est le fonctionnement de cette régie. En 2004, Georges Confusi est mis en examen pour complicité d'escroquerie. Il bénéficie d'un non-lieu prononcé par le tribunal correctionnel de Paris. Puis, en 2007, il est à nouveau mis en examen, placé sous contrôle judiciaire pour « escroquerie en bande organisée ». Suivront contrôles, auditions, mandat d'amener, garde à vue et… séjour en maison d'arrêt. « Ici commence mon chemin de croix », écrit l'auteur. Pour vendre des encarts publicitaires, des clients ont été démarchés. Ils sont 28 à déposer plainte. Mais le tribunal va finalement, en mai 2011, relaxer Georges Confusi. S'il souligne « l'importance des sollicitations téléphoniques à la limite du harcèlement », il note que « cela ne constitue pas en soit une manœuvre frauduleuse ». Egalement en question, un éventuel usage « de la fausse qualité de policier ». En clair, les clients croyaient-ils être directement sollicités par des policiers ? « Aucune confrontation n'a été organisée quant aux plaignants ayant indiqué qu'ils avaient cru voir en direct un membre de la police nationale », note le tribunal. « Le bon de commande signé mentionnant par ailleurs clairement que l'agent ne s'était pas fait passer pour une personne du ministère de l'Intérieur. » L'ensemble des prévenus a donc été relaxé. Seul le directeur de la régie a écopé d'un mois avec sursis - et un euro symbolique à verser à Georges Confusi, pour « faux et usage de faux, faux en écriture ».

 Propos recueillis par Magali FILOU 

 Policiers républicains, unissez-vous et rejetez la honte d'être harcelés sur ceux qui font le mal et tentent par tous moyens de vous empêcher de parler.

Résistez !   

L'Etat ne pourra retrouver sa légitimité que lorsque la police cessera de faire SA justice, allant jusqu'à refuser d'exécuter les décisions de justice.

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