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Billet de blog 1 avril 2014

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Manuel VALLS, premier ministre, un destin politique qui s'accomplit durant le centenaire de la première guerre mondiale.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C'est le choix "tribal" de François HOLLANDE, le Lion, chef du clan des "Lions".

Le "vieux" Lion a choisi le jeune Lion, son rival, pour défendre la tribu.

C'est un choix politique "sacrificiel".

Ou c'est un choix politique "artificiel", un artifice qui est celui de la guerre politique, "tuer son adversaire", le détacher, en l'envoyant sur le front des tranchées, en le noyant dans la boue, face à l'ennemi, la finance internationale.

François MITERRAND, premier président socialiste, avait ainsi brisé le destin de l'homme politique, Laurent FABIUS, un autre "Lion", en le promouvant à 37 ans, plus jeune premier ministre de la République.

Il le savait.

Il le regrette aujourd'hui.

Car Laurent FABIUS reste le favori de François... MITERRAND, son "poulain", son "fils" putatif, celui qu'il continue de trouver le plus intelligent et le plus "brillant", capable de représenter la France dans un monde en déshérence, le seul acteur sur la scène internationale en situation d'incarner le prestige français, l'image de notre "luxe" intellectuel et de sa très "fine" indépendance.

Laurent FABIUS serait ainsi la parade politique, comme à droite l'était Dominique de VILLEPIN, par son panache et sa panacée universels, le remède à tous les maux/mots d'une France en pleine panade.

C'est aussi un choix chiraquien, très adroit et très à droite.

L'ex-président de la république, ami de François HOLLANDE, Jacques CHIRAC a été le fossoyeur du RPR, le "Riche Parti des Ripoux", privilégiant sa carrière politique aux intérêts de la France.

Sa meilleure arme était son immobilisme, tandis que son "champion" recevait tous les coups et finissait KO sur la scène du ring, sous l'oeil harpion d'un arbitre aboyeur.

La chrysalide du paon du jour ne devenait jamais papillon.

La France se retrouvait toute nue, en string.

Mais peu importe que le champion ne s'en sorte pas  !

L'homme-arbitre conservait sa fonction élective et ses privilèges de président d'une république fautive de tuer ses talents politiques.

Manuel VALLS accomplit ainsi son destin politique.

Son héros, Georges CLEMENCEAU, est à la clef de ses futures victoires ou de ses dures défaites.

1914-2014 renvoient comme un miroir une période trouble où la montée des populismes a fini par devenir cette vague brune immonde qui a tout emporté jusqu'au soir du monde.

Le populisme naît, comme le botulisme, d'une société de consommation avariée.

Il ne faut pas confondre les causes.

L'adversaire n'est pas le peuple malade, cause de toutes les guerres mortelles.

L'adversaire, ce sont ceux qui vendent au peuple et aux Etats des produits et des prêt toxiques.

Faute de pouvoir s'en nourrir, on finit tous par en mourir.

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