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Billet de blog 1 juin 2013

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Premiers martyrs chrétiens et derniers martyrs crétins.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

[Les hommes qui sont venus avec Judas mettent la main sur Jésus. Ils l'arrêtent.

Un de ceux qui sont avec Jésus tire son épée.

Il frappe le serviteur du grand prêtre.

Il lui coupe l'oreille.

Alors Jésus lui dit :

  • "Remets ton épée à sa place,

car tous ceux qui se servent de l'épée

meurent par l'épée.] 

Mathieu     26-55    

Le martyr chrétien ne se suicide pas.

Il ne tue pas non plus.

Il est arrêté par des Justes, des Grands Maîtres, des Grands Prêtres, des Pharisiens,  "Hypocrites" que la vérité de l'Homme insupporte, délateurs zélés qui demandent Sa mort, la mort de l'Innocent pour expiation de leurs propres fautes.

Car le martyr chrétien est condamné à mourir par des hommes comme lui. Il n'a pas demandé à mourir. Si sa mort est donnée en spectacle, c'est parce que les "Hypocrites" jettent en pâture son corps aux vautours qui les entourent et les servent.

Le principe de "non-violence", ce commandement divin universel :  "Tu ne tueras point" interdit au chrétien de tuer, même son ennemi. Pas au crétin.

Si les catholiques sont  chrétiens, ils doivent aimer leurs ennemis et prier pour eux.

Jésus, Iéshoua nous demande de nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés et, pire !, si je peux l'écrire ainsi, d'aimer nos ennemis. A ce signe,nous serons reconnus comme étant des chrétiens.

Donc le martyr qui veut tuer et/ou se tuer, ou en tuant tuer son prochain, n'est pas un martyr. C'est un meurtrier.

Le martyr chrétien est une victime qui demande à Dieu pardon pour ses tueurs.

"Non possumus" disaient les martyrs chrétiens dans les arènes des cirques romains. "Nous ne pouvons pas" tuer ni nous défendre en utilisant la violence.

Par conséquent les extrémistes de tous bords qui se prétendent martyrs pour Dieu en tuant, en se tuant, ou en se tuant pour tuer, ou pour provoquer des guerres de religion, ne sont pas des chrétiens, catholiques ou pas.

Ce sont, je le répète, je l'écris encore, des meurtriers. Le serviteur ne sera pas plus grand que le maître. Le maître a été condamné à mourir par des Hypocrites qui voulaient sa mort. IL NE S'EST PAS SUICIDE.  

Le prix du sang n'est pas l'amour. L'amour est sans prix.     

[Jésus leur dit :

"N'avez-vous pas lu dans la Bible :

"La pierre que les maçons ont rejetée,

c'est sur elle qu'on bâtit la maison .

Ce que le Seigneur a fait

est merveille à vos yeux."

Aussi, je vous le dis,

le royaume des cieux vous sera enlevé

et donné à un peuple

qui produira les fruits attendus." ]

Apprendre l'histoire, c'est apprendre à se connaître. C'est découvrir les racines d'une société qui a élevé le principe de non-violence en loi irréfragable, une société à l'origine chrétienne.

Donc toutes celles et tous ceux qui prétendent que la violence est légitime au nom de la religion chrétienne sont des ignorants, des apostats ou des païens.

Un martyr (du grec ancien μάρτυς / mártus (« témoin »)) est celui qui consent à aller jusqu’à se laisser tuer pour témoigner de sa foi, plutôt que d’abjurer.

« Martyr » appartient essentiellement, et à l'origine, à la terminologie chrétienne ; il doit être différencié du martyre qui est l’acte même de mise à mort ou les tourments infligés.

  • Polysémie : le mot martyr est parfois utilisé dans le sens plus large de « victime » (les martyrs du génocide, un martyr de la science) voire — et cela constitue un contresens — celui de « kamikaze », c’est-à-dire « celui qui se tue dans le but de tuer ». Voir également catégorie:Massacre

Source WIKIPEDIA -

Il y a au fond des âmes, depuis que J.-C. en a pris l'empire, cette parole plus forte que la puissance de tous les rois : Non possumus. Vous nous demandez de placer notre conscience sous le sceptre d'un homme : Non possumus. Vous demandez de sacrifier à la volonté d'un homme une seule pensée de Jésus-Christ : Non possumus. Vous demandez à partager avec lui cet empire qui n'appartient qu'à lui : ô rois ! prenez-en votre parti : Non possumus. Nous pouvons abdiquer ce qui est de nous ; mais abdiquer ce qui est de Jésus-Christ, jamais ! Non possumus.

----Le Père Félix, Conférences, 1859.

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