Loup, demi-masque de velours que les dames portaient au XVIIIème siècle pour se cacher.

Quand on demande aux autres de se dévoiler, il faut se dévoiler soi-même.
Quand l'oeuvre est de lumière, elle est naturellement dévoilement dans la lumière et non plus dévoiement dans l'obscurité.
Les francs-maçons du Grand Orient volent au secours de Baby-Loup
AFP 30 octobre 2014 à 16:
[ La principale obédience maçonnique française a annoncé jeudi qu’elle allait verser 50 000 euros à la crèche Baby-Loup. Celle-ci a fait appel à la solidarité citoyenne pour combler un trou de 250 000 euros.
Le Grand Orient de France, principale obédience maçonnique française, a annoncé jeudi qu’il allait apporter 50 000 euros à la crèche Baby-Loup, emblématique du combat pour la laïcité mais en proie à des difficultés financières. La menace d’une fermeture de la crèche s’est dissipée mercredi avec l’annonce par la mairie de Conflans-Sainte-Honorine et du conseil général des Yvelines d’efforts supplémentaires. Baby-Loup a assuré que son activité était «viable pour les deux prochaines années à condition que nous puissions boucler 2014». Elle a dit «faire appel à la solidarité des fondations et des citoyens» pour combler un trou de 250 000 euros.
Dans un communiqué, le Grand Orient de France (GODF) s’est félicité «des solutions administratives apportées à la crèche» tout en jugeant utile de l’aider à «boucler son budget». Par conséquent, «en réponse aux demandes de la crèche», l’obédience maçonnique (50 000 membres) va lui apporter, par l’intermédiaire de la fondation du GODF, la somme de 50 000 euros, précise le texte.
Baby-Loup a fait parler d’elle dans le conflit qui l’opposait à une ex-salariée licenciée fin 2008 parce qu’elle avait refusé d’ôter son voile au travail à son retour de congé parental. Après plus de cinq ans de feuilleton judiciaire, la Cour de cassation a confirmé en juin le licenciement pour faute grave de Fatima Afif. Très attaché à une «laïcité républicaine», le Grand Orient a toujours défendu la direction de la crèche, et plaide pour de nouvelles mesures législatives afin d’éviter à l’avenir ce type d'«imbroglio juridique». ]

Sont francs-maçons les maçons qui ne font pas carnaval au bal des faux-culs pour toucher dix balles lors du ball-trap affairiste et carriériste des "frères de la côte".
Ils sont frères de lumière ceux qui oeuvrent pour la lumière et dans la lumière, la lumière de la vérité, à l'aune de la sincérité de leur engagement "philosophique".
Pourquoi se cacher pour faire le bien, un Bien nécessaire dans un monde où le mal fait mal à tout le monde et partout à la fois ?
Seul le mal se cache dans le dédale des mauvaises oeuvres, ce labyrinthe du Minotaure où l'homme jaillit, mi-bête à tête de veau d'or ou de taureau de saillie.
La franc-maçonnerie ne doit plus être cette pieuvre visqueuse qui glisse ses ventouses dans toutes les affaires douteuses.
Elle doit redevenir un phare et un phare brille de toute sa lumière dans l'obscurité du monde.
Un phare, comme une lampe, n'est pas fait pour être caché sous un lit.

Etre philosophe, ce n'est pas un délit.
Etre philosophe, c'est être le gardien du phare.
C'est un honneur d'être fait "chevalier" pour les frères qui se souviennent qu'ils sont nés de la fraternité spirituelle des bâtisseurs de cathédrales, la maçonnerie opérative et ses confréries, et non pas de la maçonnerie spéculative américaine des lotisseurs de pavillons à la vaine loterie des peurs et des leurres.
"Quo Vadis" n'est pas un peplum américain.
C'est l'oeuvre noble d'un écrivain polonais, issu d'une famille d'aristocrates appauvris, Henryk SIENKIEWICZ, débuté en 1895, qui lui valut le prix Nobel de littérature en 1905.
En 1882, il avait écrit « Le Gardien de phare ».
En 1900, les « Chevaliers Teutoniques » sur le thème de l'ordre teutonique et de la bataille de Tannenberg, sont sa dernière grande œuvre au souffle épique puissant, son « grand-oeuvre ».

Pour l'écrivain polonais catholique, Henryk SIENKIECWICZ, l'écrivain doit toujours se demander si « au lieu de pain, il n'a pas procuré du poison ». Très critique du roman français et décrivant déjà cette propension à l'auto-critique bienpensante au nom du réalisme populaire, il dénoncera la complaisance dans la description de situations trop noires, ne rendant pas suffisamment compte de la beauté de la vie : « L'analyse ! On analyse au nom de la vérité qui doit être dite, mais on analyse le mal, la saleté, la pourriture humaine et la laideur ». Il s'agit-là d'une « propension maladive à la pourriture ».
Ne devenons pas des « commis voyageurs en pourriture », selon l'expression de l'auteur de « Quo Vadis ».
Comment avez-vous pu accepter qu'au nom de la laïcité il soit interdit de philosopher dans le code de déontologie de la police nationale ?
Alors que seuls les philosophes peuvent faire front, face à l'obscurantisme religieux de ce siècle ?
La critique des religions n'est pas un affront.
C'est la liberté de penser, c'est la liberté de dire, c'est la liberté d'écrire, c'est votre liberté.

La philosophie ne peut pas être mise sous boisseau.
Ce serait comme couper les voiles du vaisseau de haut bord qui aurait le tort de vouloir combattre les fous de tous corps.
La solution pour lutter contre le radicalisme religieux, ce n'est pas de former plus d'imams labellisés "NF" pour nous convertir tous à l'Islam, nouvelle prison de l'Arabie Saoudite délocalisée en France, Monsieur le Ministre de l'Intérieur, Bernard CAZENEUVE.
La solution politique, c'est plus de raison là où il n'y a plus d'évolution, pour échapper à la conversion religieuse dogmatique.
C'est ce que vient de faire le Grand Orient de France.
Plutôt que de construire encore plus de mosquées, lieux de culte où sont interdites les femmes dans les salles de prière, exclusion infernale d'hier, mais exception vénale d'aujourd'hui, aidons les centres laïques, les vrais, contre ceux qui veulent les détruire, sans connotation religieuse aucune.
Il est contre-indiqué d'abdiquer devant les Mollahs.
Il faut mettre le "holà" aux exceptions cultuelles dites culturelles, ces régressions religieuses qui rejettent les femmes silencieuses et complices hors de l'espace public.
Il y a toujours eu des masochistes qui préfèrent le fouet et le martinet aux discours badins et aux câlins du matin.
C'est ainsi qu'on glisse de la condescendance du maître vers l'obéissance du chien.
Devons-nous toutes pour autant devenir chagrin, à cause de personnes qui déraisonnent et ont un "grain" sous le voile noir qui les défigure et leur enlève une partie de leur visage ?
Des hommes torturent à l'acide et défigurent des soeurs qui refusent de porter le voile.
Etre solidaires, c'est défendre la laïcité, une notion chrétienne qui retrouve tout son sens en république française, l'essence de la maçonnerie opérative.

verset 5:15 de l’Évangile selon Matthieu : « Et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. »
Le Christianisme est né à l'Orient du monde, le berceau des civilisations.
Aujourd'hui le Christianisme se meurt à l'Orient du monde, le tombeau des civilisations.
L'Occident est entre deux états, celui de la vie ou celui de la mort.
Pour la résurrection en Orient, il faudra attendre, attendre pour comprendre que le spirituel est un état réel de l'homme qui ne peut pas vivre seulement de pain matériel.
Oeuvrez dans la lumière, frères de lumière !