
Le principe des vases communicants est au fond très simple : l'équilibre se crée par l'interpénétration des fluides au moyen de canaux de communication, tuyaux ou tubes qui jouent un rôle de siphon ou piston.
L'UMP, Univers Mégalomaniaque Politique, a très bien su se servir de ce principe des vases communicants en siphonnant les idées du FN, le Front Nanocérébral.
Ce siphonnage lui a permis de maintenir un équilibre très relatif (théorie de la relativité d'Einstein) sachant que si la densité du liquide contenu dans l'un des vases est plus élevée que celle du liquide contenu dans l'autre vase, le niveau du liquide le plus dense est inférieur à celui du liquide le moins dense.
Comme le liquide cérébral du FN est naturellement plus épais et dense, épaisseur due à sa matière marécageuse de couleur brune, son niveau électoral est resté plus bas que celui de l'UMP, puisque les deux récipients de voix dépendent du même système de communication. L'un se remplit quand l'autre se vide.
A contrario le PS, « Principe de Subsidiarité », n'a pas su maintenir son équilibre. Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même. Ce principe est appliqué sans faillir par le PS : plus on monte dans les hautes sphères, moins on décide, moins on a d'ennuis. La grenouille est sortie d'affaire. Elle ne se mouille plus.
Comme pour les grenouilles, c'est en haut de l'échelle qu'il fait beau. Par contre les plus petites entités ont tendance à bouillir dans le bocal. Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille !

Il pleut il mouille C’est la fête à la grenouille La grenouille a fait son nid Dessous un grand parapluie.
La signification du mot « subsidiarité », d'origine latine (subsidiarii : troupe de réserve, subsidium : réserve / recours / appuis) reflète bien ce double mouvement, à la fois de non-intervention (subsidiarité) et de capacité d'intervention (suppléance). C'est ce mouvement de balancier qui donne le tournis aux médias. Certains journalistes n'hésitent pas à dénoncer les « couacs » du Premier Ministre : - croa, croa, croa... « - Quoi, il coasse ? » « - C'est cocasse, et alors... » Moi, je ne croâas rien. J'attends de voir pour savoir.
La subsidiarité peut être :
descendante : délégation ou attribution de pouvoirs vers un échelon plus petit, on parle alors de dévolution ou décentralisation. Concrètement, lors d'une subsidiarité descendante, c'est l'échelon supérieur qui décide qui doit connaître quelle question. En clair, qui doit travailler.
ascendante : attribution de pouvoirs vers une entité plus vaste, on parle alors de fédération ou, entre pays, de supranationalité. Concrètement, lors d'une subsidiarité ascendante, c'est l'échelon inférieur qui décide qui doit connaître quelle question. En clair, qui doit gérer.
Vous noterez que rien n'est jamais vraiment défini à l'avance, ce qui explique le tournis. Tournicoti, tournicoton et voilà Zébulon !
Trouvant son origine dans la doctrine sociale de l'Eglise catholique, la notion de subsidiarité est devenue l'un des mots d'ordre de l'Union Européenne. Pour ceux qui ignoreraient que l'Europe est à l'origine chrétienne, et pour l'Europe occidentale, catholique, petite piqûre de rappel.

Donc le PS, Principe de Subsidiarité, transfère le pouvoir public sur les plus petites entités. C'est pour cette raison qu'il ne communique pas avec le FG, le "Front du Gonflé". Le PS ne pistonne pas le FG et réciproquement. Le "Front du Gonflé" estime qu'il doit tout gérer, digérer et diriger. Même si leurs récipients de voix sont situés à gauche, aucun canal de communication ne les relie. La gauche ne fonctionne pas sur le principe des vases communicants. Le PS se refuse à siphonner la matière incandescente du FG qui se refuse, lui, à pratiquer la langue de bois. "Avant d'être le fils du bois, le feu est le fils de l'homme". Gaston BACHELARD.

Conséquence logique : Le Principe de Subsidiarité n'est pas pistonné par le Front du Gonflé. Le PS perd donc un réservoir de voix et s'étiole en épuisant ses plus petites entités, celles vers lesquelles il transfère la charge de travail. Les prolétaires, ceux qui travaillent, commencent à bouillir dans les casseroles attachées au cul d'un pouvoir qui ne les entend plus. A cause des « couacs » ?
Il serait temps que le PS descende de son échelle et fasse baisser la température du climat social. A trop écouter les crapauds défroqués qui sont sortis du bocal et ne donnent de la météo qu'une vision tronquée et déformée, le PS va se prendre une claque, chapeau-clac !
Et la France, encore plus ! Le prochain choix des Français sera un Roi, comme pour les grenouilles, prêt à les croquer toutes crues.