
En droit de la presse, rien ne presse, même si l'utilisation des citations directes qui visent à forcer la main des magistrats presse la machine judiciaire si elle se refusait à faire condamner une victime, euh pardon, une prévenue pour diffamation publique.
Prévenue d'avoir dénoncé qu'elle était antérieurement une victime représentant d'autres victimes sur ce blog dans un journal "gauchiste" qui fait peur à tous les pouvoirs, sous un gouvernement de gauche : MEDIAPART.
Donc, ce jour, le 05 mars 2015, se tenait la deuxième audience, l'audience dite de consignation de la partie civile pour l'affaire de diffamation publique, dépôt de plainte d'un chef de service policier, devenu contrôleur général sur proposition de Bernard CAZENEUVE, par voie de citation directe contre moi, Véronique HURTADO, ancienne syndicaliste qui l'avait un peu, si peu !, enquiquinée.

Sauf erreur de la part de mon avocat, maître Anthony BEM, m'affirmant qu'il était inutile d'être présente à cette audience du 05 mars 2015 et qu'il ne s'y rendrait pas lui-même,
et sauf erreur des greffes contactées par mon avocat le mardi 3 mars 2015 lui ayant confirmé, à mon avocat, qu'il ne s'agissait bien que d'une audience de "consignation" et que notre présence n'était pas nécessaire,
comment lire autrement :
[ Attendu que le tribunal considère qu'il y a lieu d'ordonner le renvoi de l'affaire pour consignation de la partie civile ;
Avant toute décision au fond, il y a lieu, conformément aux dispositions de l'article 392-1 alinéa du code de procédure pénale, de fixer le montant de la consignation à déposer par T. A. entre les mains du régisseur de ce tribunal pour garantir l'amende civile susceptible d'être prononcée ;
Cette consignation, eu égard aux éléments d'appréciation fournis à l'audience, doit être fixée à la somme de mille euros (1000 euros) et versée dans le délai de 1 mois à compter de la signification ;
"PAR CES MOTIFS
Le tribunal, statuant publiquement, en premier ressort et contradictoirement à l'égard de HURTADO Véronique et A. T., le présent jugement devant leur être signifié ;
Ordonne le renvoi pour consignation de la partie civile de l'affaire à l'audience du 5 mars 2015 à 14:00 devant la Chambre Correctionnelle du Tribunal Correctionnel de Perpignan ;
Fixe à 1000 euros, le montant de la somme présumée nécessaire pour les frais de procédure ;
Dit que cette somme devra être versée au régisseur de ce tribunal sous peine de non recevabilité, dans le délai d'un mois à compter de la signification de la décision ;
et le présent jugement ayant été signé par le président et la greffière.]

Mais Perpignan, ville située au Centre du Monde ("centre del mom") selon Salvador DALI, à 900 km de Paris, lieu de la résidence professionnelle de mon avocat, reste une exception dans un monde de règles trop contraignantes pour pouvoir être appliquées localement.
Est-ce le soleil qui rendrait les personnes faignantes, plaignantes plaisantes ou pas ?
C'est ainsi qu'à 14H39, ce jour, je reçois un appel de Maître Anthony BEM pour m'apprendre... que l'audience de consignation se serait "transformée" par l'opération du saint-esprit en audience de jugement au fond.
Son aimable confrère, l'avocat de la partie adverse, avait pris le peine de l'appeler pour lui demander où il était, puisque personne n'était à l'audience du 05 mars 2015, pour m'y représenter ou moi-même pour m'y présenter.
.
Et pour cause ! Puisque les greffes du Tribunal d'exception de Perpignan avaient confirmé à mon avocat, le 3 mars 2015, l'inutilité d'un déplacement à Perpignan pour cette deuxième audience.
J'en avais d'ailleurs informé syndicats et associations par voie de messagerie (traces écrites des échanges entre l'avocat, les greffes et moi-même) :
- "Inutile de vous déplacer !"

Maître Eolas semble partager l'avis de Maître Anthony BEM sur les trois étapes d'un procès en droit de la presse devant un Tribunal Correctionnel, en région parisienne, à Paris et en France :
http://www.maitre-eolas.fr/post/2005/10/21/208-de-la-procedure-et-de-la-presse
Sauf à Perpignan.
Donc, me voilà jugée, vite fait bien fait, semble-t-il, sans m'être présentée et sans être représentée grâce au cumul de..., non pas de mandats !, mais d'audiences, deux audiences pour le prix d'une !, l'audience de consignation étant cumulée et assimilée à une audience de plaidoirie.
De quoi me plaignè-je ?
Le chef de service policier devait être pressé.
PAF !
La justice s'est donc empressée de s'exécuter et, du fait de mon absence et de celle de mon avocat, de m'exécuter.
J'espère que je me trompe et que l'on peut croire en la justice, à moins de ne plus croire en rien, parce qu'athée/AT.
L'avenir nous le dira.
En effet, Maître Anthony BEM a renvoyé de suite, avant 14H45, un fax (télécopie) de protestation demandant le renvoi de cette audience, puisqu'il ne pouvait pas se téléporter et que rien n'indiquait sur la citation qu'il s'agissait d'une audience de plaidoirie.
De plus, comme un fait exprès, y'avait person qui répondait au téléfon au Tribunal Correctionnel de Perpignan.
Mais vous avouerez que l'exception qui veut que ce soient les prévenus qui deviennent des victimes à Perpignan semble être devenue la règle au Palais de Justice de Perpignan.

A moins que la demande de renvoi faxée par mon avocat parisien, peu coutumier du droit oral de Perpignan, n'ait été acceptée par le Président Jean-Luc DOOMS.
Ah l'affaire BOUILLE et ses embrouilles au Tribunal Correctionnel de Perpignan !
Déjà un indicateur indicatif de quelques "brouilles" à venir.
Que la tambouille doit être bonne pour que les grenouilles se mouillent ainsi dans la soupe, celle dans laquelle il ne faut pas cracher, si l'on est un bon fonctionnaire de l'Etat français !
Affaire Bouille : "Fantasmes, relation inappropriée et rapports incestueux"
Le 26 février à 6h00 par Laure Moysset | Mis à jour le 26 février
Francis Montor et son avocat, Me Phung.(Photo par Photos Ph. Rouah)
(Photo par © D.R)
[...]
L'instruction, "le tri sélectif entre les mis en cause", les poursuites différentes "au sein des corrompus". Condamner "le traitement ignominieux" infligé à D. Piller ou à R. Mantellassi. Le décès de Jacques Bouille même s'il faut "laisser les morts enterrer les morts". Et éreinter "la justice inquisitoire", "les rapports incestueux entre témoins, copains d'enfance, obligés, Vénérable…», «ceux qui disposaient de carte gratuite d'abonné VIP au golf avec table ouverte" et "la relation inappropriée entre le directeur d'enquête et un témoin". Lui, le commissaire Gavat "dont le contrat de confiance avec les juges a été bafoué", "qui faisait des soirées avec le directeur du golf de l'époque et l'a entendu lui-même". "Elle, Vicky Jacquinot, devenue partie civile. Le poisson pilote, qui était l'ex-concubine du directeur de cabinet de la mairie, amie avec le directeur général des services adjoint… On ne s'y retrouve plus", assène l'avocat. [...]
Petit aperçu d'une époque où la justice, la police nationale et les élus locaux aimaient beaucoup les parties de jambes par terre au Golf de Saint-Cyprien.
Ah viser un trou, et le bon trou, le rêve de tout VIP !
Si les Français sont des imbéciles, c'est que vraiment ils ne veulent rien voir et rien savoir.
Entre l'affaire du CARLTON à Lille où les flics "cartonnaient" aussi avec les notables et les élus locaux dans des agapes sans faim et sans fin, puis l'affaire BOUILLE à Perpignan, du nord au sud, Lille, Perpignan, force est de constater que les loisirs pratiqués sont toujours les mêmes.
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Ajout d'une nouvelle "sensationnelle", comme disaient les crieurs de journaux au XIXème siècle :
- Achetez la Semaine du Roussillon, parue ce jeudi 5 mars 2015
Car les cadavres de l'affaire BOUILLE sortent des placards.
Affaire Bouille : des squelettes humains découverts et enterrés Par Antoine Gasquez- le 5 mars 2015 à 10 h 47
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[ C’est l’un des aspects les plus sidérants de l’affaire Bouille. Lors du procès, on a ainsi appris qu’au moment du déclenchement des premières arrestations, des responsables de la ville ont fait creuser des tranchées pour faire disparaitre des masses de document.
Dans le premier trou creusé au tractopelle, les employés municipaux découvrent de nombreux squelettes humains. On leur demande alors de reboucher rapidement et d’aller creuser ailleurs. Ce qu’ils font. Depuis, on ne sait toujours pas ce que sont ces squelettes humains.
Voir plus sur La Semaine du Roussillon, en kiosque dès ce jeudi. ]
Antoine GASQUEZ, un Catalan pur souche qui ne s'en laisse pas conter et qui sait si bien raconter nos histoires de Perpignan à Saint-Cyprien, de la côte radieuse à la côte mafieuse.
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Ah quelle heureuse période que cette période de 2008 à 2010, période qui couvre la période d'activité professionnelle à Perpignan de ce chef de service policier promu par Bernard CAZENEUVE.
S'il est revenu dans les Pyrénées-Orientales déposer plainte contre moi, lui qui exerce à Marseille aujourd'hui, c'est qu'il est sûr de pouvoir y bénéficier des mêmes appuis antérieurs et postérieurs.
La preuve, mon avocat a été "trompé" par la rapidité de jugement de cette affaire, une affaire sans doute primordiale, quand on connaît les difficultés de fonctionnement du Tribunal de Grande Instance de Perpignan et "l'encombrement" des audiences et des... placards.
Tout le monde n'a pas la chance de s'appeler Véronique HURTADO et d'être jugée en trois mois à peine, à compter des dernières citations "valables" et dites recevables.
http://www.lindependant.fr/2011/06/08/les-greffiers-ce-chainon-manquant,27402.php
[...] Une salle du dernier étage condamnée en raison du risque d'effondrement de l'immeuble (notre photo), des fax et autres téléphones régulièrement hors service, des geôles insalubres… À l'image de son 'palais', la justice à Perpignan est sinistrée. Moins de moyens et de considération, davantage de travail et un moral en berne… Magistrats et greffiers n'en peuvent plus. Certains d'entre eux ont récemment uni leurs efforts pour rédiger un cahier de doléances commun et tenter de mobiliser l'opinion. "Parce que les premières victimes, ce sont les justiciables qui ont de plus en plus de difficulté à se faire entendre" martèlent-ils."La justice est inefficace, incapable de répondre aux attentes des citoyens et de remplir correctement ses missions", est-il écrit dans le cahier de doléances d'une quinzaine de pages. Mis sur la sellette par le président de la République dans l'affaire Lætitia (*), les magistrats ont manifesté leur colère en début d'année. Une colère toujours présente mais qui se retrouve aujourd'hui mêlée à un profond sentiment de désarroi. Même les outils mis en place pour améliorer leurs conditions de travail se révèlent au mieux inefficaces, au pire perturbateurs. A l'image de ce logiciel Cassiopée (lire ci-dessous) qui entraîne de lourds retards, les délais s'allongent et les piles de dossiers s'accumulent.]
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Et en 2014, quoi de neuf, Docteur "Jivago/Jyvapas/Justice" ?
http://www.jacquescresta.fr/jacques-cresta-saisit-le-ministere-sur-les-revendications-du-greffe
[ Jacques Cresta saisit la Ministère de la Justice sur les revendications du greffe
Le 30 avril 2014 à 15h29| ]
Je précise que Jacques CRESTA est un député "PS", de la majorité, ou ex-majorité, politique.
En effet, bis repetita :
Tout le monde n'a pas la chance de s'appeler Véronique HURTADO et d'être jugée en trois mois à peine, à compter des dernières citations "valables" et dites recevables.