La France est un grand pays.
Trop grand.
Comme il est difficile de gérer un pays trop grand, il a été décidé que le nord gérerait le nord et que le sud s'auto-gérerait.
Reste à définir la frontière, cette distinction géographique naturelle entre le droit écrit d'aujourd'hui et le droit coutumier (oral) d'hier.
Suivez la ligne de démarcation !
C'est très simple : tout ce qui est contenu dans le ressort du SGAP de Marseille (Tzouing, tzouing, tzouing..., bruit du ressort ) relève du droit coutumier oral. Rien ne sert d'écrire. Tout fait rire.
Territoire du ressort (tzouing, tzouing, tzouing) du SGAP de Marseille ? C'est comme un grand triangle, avec trois points remarquables, le 06, 66 et le 13, le sommet du triangle. Ah j'oubliais, le 2, plutôt 2x2, 2A, 2B, pour la Corse. Comme 22.
Ennuyeux, ce chiffre dans la cabale sudiste et triangulaire : 06-66, que ça donne le 13, fatal ! Le chiffre de la Bête ne peut que donner la mort.
Par contre le 22, je sèche.
Ah, mais si (messie) !
"22, v'là les flics !"
Interjection, locution qui riment bien avec les interpellations dans le milieu corse, entre le 06 et le 66.
Donc je vous expliquais que le 13 gère le 06-66 et le 22, ceci pouvant expliquer cela. J'exagère ? Vous avez vu les chiffres de la criminalité ?
Une grande fraternité unit cependant ces départements. On s'en rend compte. Pas très catholique, la fraternité ! Qui ment ? Vous en êtes ? Car celui qui dit la vérité est honnête. Le menteur lui est malhonnête. Vous en êtes ? Jamais ! Il n'y a jamais personne qui en est. Les Frères de la Côte n'existent pas.
Dans le ressort du SGAP de Marseille, on rebondit sur tout et on saute pour rien, comme sur un ressort, tzouing, tzouing, tzouing... Surtout en Corse ! Boum, quatre lettres qui valent mieux qu'un long discours.
Pourquoi se compliquer la vie ? Quelque chose ne vous plaît pas ? Tzouing, déglingué ! Quelqu'un ne vous plaît pas ? Tzouing, dézingué ! Une culture, mon bon monsieur, celle de la simplicité. Une rafale suffit et quelques balles.
C'est pour cette raison que le SGAP de Marseille répond rarement, sinon jamais aux courriers des agents qu'il gère. Pas la peine ! Et puis, avant le repas de midi, ils petit-déjeunent grand. Et après le repas de midi, ils digèrent petit à petit. On ne peut pas tout faire à la fois.
A Pépère-les-Gnons, ville célèbre pour son absence d'arbres et de végétation (on rase gratis !), ils ont décidé de se simplifier la vie en simplifiant les comités médicaux. François HOLLANDE préconise la simplication administrative. Alors, simplifions !
La Direction Départementale de la Collusion Sociale tient des comités médicaux sans les principaux intéressés, les agents bénéficiaires (heureux élus !) des futures mesures de réforme médicale, radiation des cadres, placement d'office en CLD ou que sais-je encore !. L'imagination est au pouvoir.
Au plus simple, au plus rapide, au plus illégal ! "Au suivant," comme le chanterait si bien Jacques BREL.
Les droits des agents à être défendus ?
D'abord, pour ne pas être pourfendus, il faudrait qu'ils soient convoqués.
Trop simple : pas de convocation.
Encore plus simple : pas d'information, du tout.
L'assistante sociale, toujours prévenante même si elle ne prévient pas toujours à l'avance, informe : "Il va y avoir un comité médical. Je vous informerais !" Sauf que la commission ou le comité médical aurait déjà eu lieu. Allez savoir !
Pourquoi, pour quel motif, puisque l'agent travaille et n'est pas malade ? On ne sait pas, il ne sait pas, je ne sais pas. Le savez- vous ?
Le résultat ? "Je vous informerais !" Même si la commission ou comité médical a eu lieu, n'allez pas penser que vous saurez ce qu'il va advenir de vous. Veuillez attendre de recevoir l'avis de la commission ou du comité médical dont vous ignoreriez qu'il se tenait et devant lequel vous n'aviez pas été convoqué, pour un motif que vous ne connaissez pas.
Veuillez attendre de recevoir l'avis écrit du comité médical que vous voudrez bien respecter, même si le comité médical, lui, ne respecte rien, ni le droit, ni les agents victimes de ces tenues de carnaval. C'est "Mardi Gras". Il y a tenue d'un comité médical. On se déguise en quoi, cette fois-ci ?
Et le préfet, il est tenu informé de la tenue de ces comités médicaux ?
Bonne question. S'il l'est autant que la syndicaliste que je suis, il faut croire que les participants qui siègent dans ces comités médicaux sont tous en petite tenue. Que peuvent-ils avoir à cacher de si honteux, si ce n'est leur cul ?
Cul, pas QI. On peut avoir du cul, mais pas de QI. Vu la compréhension des textes réglementaires et le respect des droits des agents, je pencherais pour le cul. Pas le QI.
"Allo, Pierre ? Si tu es passé deux fois en commission, c'est normal. Il faut deux avis plutôt qu'un. Tu ne le savais pas ? C'est normal, puisqu'on t'a rien dit. T'inquiète pas, on s'occupe de ton cas." dixit un délégué du syndicat majoritaire qui représente l'administration, pas les agents. Mais non, c'est pas FO-faux. Tout n'est pas faux.
Pierre a peur. C'est normal. On s'occupe de son K.
KK, QI, Q...
Vraiment, le droit coutumier (oral), si vous voulez mon avis ?, ça schlingue, comme le KK et ça dézingue, comme en Corse.