C'était le 2 novembre 2014.
Pliant mon linge, après l'avoir lavé en famille je précise, je regarde la télévision, la deuxième antenne, France 2, qui diffuse la première émission du Jour du Seigneur du mois de novembre 2014.
L'heure est grave.
C'est la fête des morts et dans le monde entier des Chrétiens tombent comme les feuilles mortes des arbres en cette saison, sans raison autre que d'être des Chrétiens dans des pays musulmans.
Je suis attentive car j'espère pour la captive Asia BIBI une réaction médiatique forte, la seule force légitime en démocratie occidentale, pour la sortir de sa prison politique au Pakistan et peut-être la sortir vivante, pas défunte, debout sur ses deux pieds et pas les pieds devant, pendue à une corde, la corde du délit de blasphème, le déni de la foi en Dieu.
Car ne pas respecter la vie, c'est ne pas croire en Dieu.
Dieu, c'est la Vie.
Pour éviter qu'Asia BIBI ne meure, je suis suspendue à la corde vocale des prêtres et des maîtres chrétiens, les maîtres de sa vie pour le Maître de la Vie, pour qu'un président musulman accorde son pardon pour un crime imaginaire.
Non, ce n'est pas un crime imaginaire dans ce pays musulman, le Pakistan, comme en Arabie Saoudite, comme au Qatar, comme en Iran, comme en Afghanistan, comme au Yemen, comme en Indonésie de professer sa foi chrétienne, même en faisant le bien, surtout en faisant le bien.
Il est interdit d'être chrétien dans les pays musulmans et les chrétiens l'acceptent, faisant tuer les derniers chrétiens vivant dans ces pays, les laissant se faire exterminer au nom d'une étrange tolérance, la tolérance de la pire des intolérances, l'intolérance religieuse.
[ RÉCIT
La condamnation à mort pour blasphème d’Asia Bibi, chrétienne pakistanaise, a été confirmée en octobre. L'Iranienne Reyhaneh Jabbari a été pendue samedi à l'issue d'un procès à charge. ]
Au fond, ils auraient tort de se gêner, les présidents musulmans des pays musulmans. Ils acceptent fort aimablement notre aide matérielle et notre argent réel, mais à une condition qu'on nie notre identité occidentale et qu'on renie notre foi "originale".
Car la foi chrétienne est révolutionnaire, cette bonne nouvelle de l'égalité entre les femmes et les hommes, de l'égalité entre l'esclave et son maître, le maître devant être le plus petit des serviteurs, celui qui sert les autres et non pas celui qui se sert, de l'amour partagé jusqu'à mettre fin aux supplices non seulement des humains, mais aux sacrifices des animaux. L'Agneau Pascal porte bien son nom, cet agneau qui évite à tant d'autres agneaux de mourir égorgés sur l'autel de la repentance, au nom du pardon d'un dieu qui n'est pas le dieu chrétien.
Cette paix christique, les Chrétiens l'ont oubliée. Ils sont responsables par leurs défections politiques des exterminations fanatiques dans le monde d'aujourd'hui et ses déjections économiques, celles du Veau d'Or.
Avant d'aider matériellement l'autre, le "soi-même", la démarche de conversion aux mêmes valeurs est indispensable, sinon c'est vouloir commercer avec des monnaies différentes, sans taux de change. C'est un marché de dupes, une tromperie impensable pour des Chrétiens qui doivent défendre la Vie, leurs vies et celles des autres Chrétiens dans le monde.
C'est trop facile de demander de l'aide matérielle, le sacrifice de vies réelles à des Occidentaux chrétiens engagés dans des guerres de religion musulmane, pour ensuite persécuter des populations chrétiennes, exécuter des filles et des femmes chrétiennes et disputer le bout de gras en terres chrétiennes pour des morceaux de porcs.
La laïcité n'a de sens qu'en terre chrétienne parce que c'est une valeur chrétienne.
Refuser de le reconnaître, c'est être hypocrite.
Il faut renaître à la Vie pour comprendre qu'il n'y a pas d'autres rites chrétiens que l'amour de la vie.
Jésus était un adorateur de la Vie, des femmes et des enfants.
Le Christ, un anti-clérical tempêtant et rouspétant contre les prêtres et les pharisiens, est un libérateur qui a supprimé l'obligation des ablutions et des compromissions vénales avec le diable appelé "dieu".
Il n'y a pas d'autre purification du corps que celle de l'esprit.
Le reste n'est que simulations : pratiques religieuses, jeûne et sermons.
On ne peut pas acheter son paradis.
La liberté, c'est d'être.
Le commerce, c'est vendre et se vendre pour des marchands du "temple" qu'Il avait chassés de son temple à Lui.
Si la foi chrétienne dérange aujourd'hui, c'est que les Evangiles portent toujours cette Bonne Nouvelle révolutionnaire.
L'Islam ne considère pas la femme comme l'égale de l'homme et la rejette de son espace religieux, lui interdisant l'accès aux salles de prière dans les Mosquées.
L'Islam ne condamne pas le commerce des êtres humains et recrée la condition d'esclaves.
Peut-être est-ce pour cette raison que nos hommes politiques sont plus prompts à soutenir la religion musulmane, la religion des soumis, plutôt que la religion chrétienne, celle des femmes et des hommes libres ?
Oui, l'argent amassé pour se faire un trésor sur terre, pour thésauriser ou pour spéculer, pour son profit personnel, quitte à faire basculer la planète entière dans les guerres, cet argent est condamné par les Evangiles. Les gens qui marchent sur les corps des pauvres et les piétinent dans nos rues ou dans leurs usines, à coups d'expulsions et d'exclusions sans cesse répétées, toujours plus loin rejetés de la vie, de leurs vies, ces gens-là ne vont pas au paradis.
Le Christ n'est pas un marchand de tapis.
Mais Il n'existe qu'autant que les Chrétiens existent.
Or, ce dimanche, Il n'existait pas.
Ni pour Asia BIBI, ni pour les Chrétiens persécutés du monde entier.
On fêtait les morts, les morts de la première guerre mondiale.
Insensés !
Pendant que les morts chrétiens s'entassent et se ramassent à la pelle dans des pays musulmans où il est interdit d'être chrétiens, le Jour du Seigneur, à quelques jours de la peine de mort d'Asia BIBI qui sera pendue pour avoir offert de l'"eau vive" à des soeurs musulmanes, de l'eau impure puisqu'elle est chrétienne, le Jour du Seigneur fait silence.
Le silence des agneaux de Dieu qu'on égorge.
Oui, il est permis de se comporter comme des chrétiens dans ces pays musulmans, c'est à dire apporter notre expérience et notre savoir-faire. Mais il faut se taire.
Un peu d'ailleurs comme avec notre gouvernement actuel auto-déclaré "socialiste".
- "Faites mais taisez-vous !
- Sinon partez."
Décidément l'intolérance religieuse ou prétendûment laïque gagne du terrain chaque jour davantage en France, un pays qui ne se veut plus chrétien, qui ne se dit plus chrétien, bref, un pays de crétins.
Et cette Eglise Catholique qui se soumet, qui n'ose revendiquer le mot "chrétien" et préfère abdiquer jusqu'à former elle-même des Imams pour l'expansion de l'Islam en France ?
Ce qu'Il en pense ?
Il pense à Asia BIBI.
Il pense au silence du Jour du Seigneur.
Il pense qu'Il sera bientôt mort et non plus Vivant, puisque vous serez tous morts, vous les Chrétiens.
Alors vous pleurerez votre liberté perdue, vous pleurerez votre vie menacée, femme ou fille menacée d'être lapidée, homme ou garçon menacé d'être pendu, êtres humains revendus si rescapés de l'horreur et des milliers, sinon des millions d'animaux menacés d'être égorgés vivants, pour avoir effacé de la terre de France, votre terre, la religion chrétienne. Par peur ? Allez savoir.
La tolérance de l'intolérance, c'est l'existence du diable dans vos vies, le vice de forme qui se cache dans les petites lignes d'un contrat social inacceptable, sans état d'âmes pour les femmes, le détail qui tue et l'éventail qui brasse des courants d'air dans une atmosphère de plus en plus irrespirable.
Vous voulez arrêter les guerres ?
Arrêtez de vous taire et de laisser faire.
Imposez la loi de réciprocité au niveau international, seul argument politique pacifique, à coups de sanctions financières s'il le faut pour sauver Asia BIBI. Il est trop facile d'accepter l'aide des Chrétiens pour ensuite leur "cracher à la gueule".
Ne soyez plus veuls !
Et ne laissez plus les Chrétiens d'Asie et du Moyen-Orient seuls, tout seuls, comme Asia BIBI.
Ayez le courage de refuser de laisser se propager sur votre territoire un mal religieux qui n'apporte que des conflits séditieux, tant que les pays musulmans ne s'ouvriront pas aux autres peuples religieux, dont la religion chrétienne.
Eradiquer le mal à sa racine, non pas en tuant, non pas en massacrant, mais en imposant la Pax Christi, une résistance politique pacifique, face à l'intolérance religieuse montante de pays musulmans alimentant les guerres sur cette terre.
L'Arabie Saoudite doit prendre sa part du fardeau et accepter la réciprocité de son intolérance religieuse. Les réfugiés musulmans, ceux qui fuient les guerres de religion musulmane, doivent pouvoir trouver refuge ailleurs que sur des terres chrétiennes, tant que les Chrétiens dans les pays musulmans ne seront pas eux-mêmes bien traités.
Reconnaissons à l'Arabie Saoudite, à l'Iran, au Pakistan, à l'Afghanistan, etc., la carte de la Charia s'étendant dans le monde, le droit de persécuter et tuer des Chrétiens, puisqu'il en est ainsi, amen.
Mais alors que ces pays musulmans reconnaissent aux Chrétiens majoritaires encore aujourd'hui en France, en Europe et en Amérique le droit de ne recueillir que des populations chrétiennes, pour ne pas se voir envahis puis trahis par ceux-là mêmes qui prétendront les servir mais préféreront les savoir asservis, au nom de leur propre religion.
Qui parle de repentance ?
Qui dira au XXIème siècle la lâcheté de nos hommes politiques, ces "achetés" qui se cachent d'être trop dépendants des pétro-dollars ?
Qui le dira ?
Lui, oui.
Il ne faut pas renvoyer l'étranger qui vient sur nos terres chrétiennes.
Nous devons l'accueillir, mais pas l'entretenir.
Il doit pouvoir ensuite choisir sa destination, c'est à dire sortir d'une terre chrétienne s'il n'est pas chrétien, comme lui-même aurait fait ressortir un Chrétien d'une terre musulmane,et pas forcément pacifiquement : "la valise ou le cercueil" est le choix imposé aux Chrétiens d'Orient.
Quant aux Chrétiens d'Occident, ils ont déposé leurs âmes devant leur écran "vidéo-zéro".
Il faut se souvenir d'être exemplaires, c'est à dire agir selon l'exemple de ceux qui ont des valeurs contraires aux valeurs chrétiennes, pour parler le même langage qu'eux et pouvoir échanger des marchandises avec le même taux de change.
Sinon ils ne comprendront jamais.
Pourquoi comprendraient-ils ?
Et qu'y-a-t-il à comprendre de la part d'hommes politiques qui parlent discrimination à longueur de temps pour l'intégration de la religion musulmane en France et déroulent le tapis rouge aux Princes Saoudiens ou aux Monarques Qataris, pays pratiquant ouvertement une discrimination xénophobe, homophobe, sexiste, judéophobe et christianophobe ?
Hypocrites !
Et pour Asia BIBI ?
- "Qu'elle aille se faire pendre !"
Merci à Sihem SOUID, si jolie figure de la "Samaritaine" , d'avoir écrit pour une Chrétienne.
Il avait raison lorsqu'Il a donné la parabole du Samaritain, pour "exemple" de la compassion universelle et de la charité chrétienne, la parabole de l'amour de son prochain.
Le prochain, s'il est chrétien, son sauveur ne sera pas chrétien.
Il sera Juif ou Musulman.
Silence sur l'antenne de France 2, lors de l'émission du Jour du Seigneur.
- Ne L'appelez plus ainsi, vous qui ne Le reconnaissez plus !
Parce qu'Il ne vous reconnaîtra pas non plus.
Il reconnaîtra Sihem SOUID comme Il avait reconnu Ben, son fils spirituel.
Et les Musulmans remplaceront les Chrétiens, sans violence, simplement à cause de l'indifférence des Chrétiens envers leurs soeurs et leurs frères de foi.
Si j'aime Sihem, oui.
Espérons alors que les Musulmans français porteront les valeurs chrétiennes que vous avez reniées, vous les Chrétiens.