Pourquoi ce "bashing" d'une presse vulgaire donc populaire, ce bashing populiste donc nihiliste ?
Pourquoi faire, "se le faire", Manuel VALLS ?
Pour s'en défaire et devenir célèbre, pardi !
Dans un monde envahi par les ténèbres de la pensée, n'importe quelle conteuse nébuleuse devient une auteure fabuleuse.
Il suffit de dire du mal de Manuel VALLS.
C'est le paradis des contre-vérités, quand il faut danser sur un volcan, celui du néo-libéralisme mondial débridé.
Car peu importe la vérité, sa vérité ou la vérité de l'autre qui nous a irritée.
Il suffit de dire du "mal" et de faire du "mal", de devenir l'apôtre du MAL.
Du mal de Manuel VALLS et faire du mal en ne faisant rien, étant de gauche, pour que la gauche (ne) réussisse (pas).
Un contrat "perdant/perdant" pour plagier un certain Nicolas SARKOZY.
Le pire ennemi de la gauche a toujours été sa gauche.
J'ai atteint le point de non-retour d'une saine colère, enfin je crois, lorsque j'ai lu un article ou plusieurs articles sur le livre d'Emmanuel RATIER : "Le Vrai Visage de Manuel VALLS". Les sponsors de droite et autres consorts paient très cher des arguments très terre à terre sur un air connu à l'avance.
D'abord, reprenons dans l'ordre :
1) Il y a eu l'affaire de la canonisation de Jean-Paul (non, pas mon voisin, Jean-Paul, un autre saint) le deuxième Jean-Paul, Jean-Paul II et la canonisation de Jean XXIII (pitié, Seigneur, épargnez-nous encore un autre Jean, sous peine de ne plus pouvoir lire les chiffres romains : 23 ! Merci à François d 'avoir pensé à nous éviter Jean 28, 29, 50, 60 !)
Les "libres"-penseurs ont lancé une offensive sévère contre Manuel VALLS, au nom de la sainte laïcité.
Sur la défensive, ils ont oublié de dire qu'ils n'étaient pas libres, étant d'une autre religion, puisque "francs"-maçons, ce qui n'est un mystère pour personne.
Ils ont aussi oublié qu'ils n'étaient pas "francs", étant "francs"-maçons, c'est à dire appartenant à cette secte qui impose de mentir pour prétendre dire vrai.
Car être "francs-maçons", c'est médire de la vérité !
- "Tu en es ?"
- "J'en suis d'où ?"
- Oh, arrête ton char, Romulus ! Tu en es ou pas ?
- "Non, je n'en suis pas et d'ailleurs je ne suis de nulle part, ni d'ici ni d'ailleurs."
Ah, la franchise des francs-maçons !
Prenez moi pour un(e) con(ne), je vous dirais si vous en êtes.
Libre ? Si mentir et se travestir, c'est dire la vérité, alors moi je suis une affranchie.
Faire partie d'une secte qui prétend trancher la gorge de ses apprentis s'ils ouvrent leur bec, c'est infecte. Pas que symbolique, le rituel fatidique sacralise un meurtre où mentir devient la règle des fanatiques.
Donc voilà-t-y pas que nos "francs"-moutons, aussi peu francs que le cul de mon cheval qui recule, alertent sur le grave danger d'une atteinte à la laïcité, eux-mêmes ne participant à aucune religion, c'est à dire n'étant pas liés entre eux, les (pas) francs-maçons, par des rituels de reconnaissance et des grades de "connaissance", en particulier la connaissance des rites d'adoration des dieux égyptiens, Osis, Osiris et son clitoris.
Non, eux, les frères adorant l'Orion et son oignon sont "neutres".
Aussi "neutres" qu'ils sont "francs" !
Pendant deux semaines, sinon plus, et encore hier sur France-Culture (quelle culture ?), les "libres" penseurs, pas si libres, prisonniers formatés dans leurs petites boîtes à penser, francs-maçons, pas si francs !, sardines conformistes en bancs serrés par rangs balancées, tartinent encore et encore les "nouvelles" de moins en moins fraîches de cette visite à Rome, lors d'entretiens de plus en plus confidentiels, leurs News, leur mouise : frère Manuel VALLS aurait trahi la République française, ce qui n'est pas bien, mais alors, pas bien du tout.
Autant vous l'écrire tout de suite :
- moi j'ai trouvé qu'il faisait BIEN, Manuel VALLS.
La France reste la fille aînée de l'Eglise Catholique, tant pis pour tous ceux qui le nient et renient leur histoire, l'Histoire de France.
Par contre, j'ai retenu la leçon pour le Premier Ministre, Manuel VALLS.
- Putain, depuis le temps qu'on dit que t'es franc-maçon ! Tu pouvais pas mentir et être un peu "MAL-in" ? T'as été à bonne école chez les adorateurs de Baphomet, même si tu sembles les avoir abandonnés. Alors, franchement (quoique, "franchement", c'est un gros mot chez les "francs"-maçons si peu "francs"), tu pouvais pas dire, tout simplement :
- "Je vais à Rome rencontrer le Président du Conseil des Ministres italien, Matteo RENZI, les 26 et 27 avril 2014. Comment ça, ça tombe le jour de la canonisation de Jean-Paul II et Jean... euh, le 23 ème ? Mais c'est un pur z'hazsssard... (z'heureux) ! "
Et s'il te plaît, monte le son, prends un ton scaaandalisé, le temps de comprendre que d'aucuns pourraient sous-entendre que "ce serait fait exxxxssssprèssss".
Alors, Manuel, répète après moi :
- "Je vais rencontrer d'autres élus politiques et plus jamais je ne rencontrerais Sa Sainteté le Pape, sauf par hasard."
Un hasard qui peut s'appeler, par chance, Providence.
En même temps, ça me fera des vacances, de ne plus entendre les élucubrations des frères "libres"-penseurs sur France-Culture ou Médiapart, les trublions pas francs des religions officielles, parce qu'en compétition cachée avec elles.
La franc-maçonnerie, tout le monde le sait, c'est la religion de la fausse laïcité, celle qui voudrait faire taire les autres religions pour asseoir sa seule domination, la licéité du mensonge, quitte à défaire, ou à se faire, un Premier Ministre.
2) Puis il y a eu l'affaire du "Vrai visage de Manuel VALLS", dont on ne peut que constater, pourtant, sa fâcheuse propension à toujours dire la vérité, même si elle n'est pas heureuse (c'est pour cette raison qu'il est et reste populaire auprès du peuple français).
C'est un livre qui nous vend comme le vendrait Judas un Manuel VALLS dissimulateur et menteur.
Si seulement, il était menteur, donc habile politique, Manuel VALLS : il aurait été élu avec un plus de 6 % de voix lors des primaires socialistes et aurait été voir à Rome le 27 avril 2014 Mattéo RENZI et non sa Sainteté le Pape François, Ier de son nom, youpi.
Petit aparté pas catholique : Pourquoi vouloir canoniser des papes qui sont déjà saints de leur vivant ? Encore un mystère purement catholique qui n'a rien à voir avec le christianisme.
Ce que j'ai lu m'a déplu.
Non, je n'ai pas lu le livre qui livre un homme à la vindicte populaire, à partir d'affirmations devenues des accusations, pour construire une fausse démonstration de "vérité".
Petite argumentation d'une "Véronique", la passe du toréador, mentor, dans la "corrida" des menteurs, moqueurs :
Remontez le temps, oui, encore plus loin, encore, souvenez-vous. Stop.
Vous étiez ? Qui néo-nazi, qui trostkyste, qui... défenseur de la Palestine. Parce que, vu par Emmanuel RATIER, c'est un peu du même ordre. On ne sait trop si c'est un péché de jeunesse ou un passé de délinquant.
Donc j'ai découvert avec grand intérêt que celui qu'on présentait comme un infâme sioniste avait été un ardent défenseur de la cause palestinienne, lorsqu'il était jeune.
Conclusion : Manuel VALLS ne peut pas avoir été et être raciste envers nos frères musulmans. Parce que, quoiqu'on fasse, l'homme porte en lui, dans son ventre et dans sa tête, l'enfant, l'adolescent, le jeune homme qu'il a été.
L'interprétation d'un fait historique devient déformation systématique par Emmanuel RATIER. Posant en parallèle deux temps, celui de la jeunesse et celui de la liesse, le mariage avec une jeune femme juive, l'auteur conclut faussement que Manuel VALLS a trahi son idéal de jeunesse, donc a menti.
Manuel VALLS aurait menti parce qu'il a été jeune.
Donc si vous avez été jeunes, et si vous avez été ce que vous n'êtes pas ou plus aujourd'hui, vous êtes des menteurs.
Ce n'est plus une argumentation, c'est pure affabulation.
Car Manuel VALLS serait devenu un sioniste convaincu, donc son pire adversaire, selon Emmanuel RATIER.
En fait, Manuel VALLS s'est expliqué toujours franchement et peut-être maladroitement sur l'amour qu'il portait au peuple juif, puisqu'il était tombé lui-même amoureux d'une jeune femme juive. Il a donc revendiqué son droit à protéger son épouse et le peuple juif d'un antisémitisme abject, cet antisémitisme architecte d'une haine sociétale, (re)devenue un enjeu électoral pour certains extrémismes politiques.
Suivez-moi ou plutôt suivez l'écrivain, le "Judas" :
- parce qu'étant jeune, vous avez été partisan d'extrème-droite pour, devenu adulte, tomber amoureux d'une écologiste d'extrème-gauche. Par conséquent, "je t'adore, mon amour", vous avez tous les torts. Vous êtes accusé d'être un menteur, ayant trahi votre idéal de jeunesse et la France.
Ah, les femmes, le mal de ce siècle et de tous les siècles, le mal de l'amour !
De toute façon, ce sera toujours de notre faute, à nous les femmes, si vous, les hommes, vous comportez mal.
Manuel VALLS aurait pu ou dû dire, dadidédadadoudédale (répète après moi, Manuel) :
- "Défenseur de la cause palestinienne dans ma jeunesse, je n'ai jamais renoncé à rechercher la paix pour Israël, comme pour les enfants de la Palestine. Amoureux d'une femme juive, je suis l'exemple réussi d'un couple mixte : un palestinien de coeur lié par le coeur à une femme juive."
En fait, ce sont ces contradictions apparentes qui enrichissent l'homme politique, Manuel VALLS.
En parlant d'enrichissement, Emmanuel RATIER ne nous rate pas, et nous apprend aussi, ou croit nous apprendre, que Manuel VALLS n'est pas un pauvre émigré ou l'enfant de pauvres immigrés (au choix), surfant habilement sur la haine que portent les Français aux classes sociales fortunées. Il dérape grave et ne décape que sa propre vindicte personnelle.
Donc si vous avez le malheur d'être bien-né(e) dans une famille riche et bourgeoise, pas la peine de faire de la politique. Vous êtes condamné(e) par votre naissance à la "MAL-faisance".
Cependant la bienséance nous amène(amen) et nous ramène à cette évidence que l'habit ne fait pas le moine et que la fortune de l'enfant riche ne devrait pas faire l'infortune de l'homme politique, s'il ne triche pas.
Prenez un exemple connu du peuple de France, du peuple d'Italie et des autres peuples : prenez le cas de François, non pas François Ier, le Roi de France, non pas François, Sa Sainteté le Pape, déjà canonisé de son vivant, mais François, un autre Saint, François d'Assise.
François était le fils d'un riche drapier qui a dû le deshériter, sinon son rejeton qu'il a rejeté aurait donné toute sa fortune aux pauvres. Jeune, François aimait faire ripaille et n'était pas le dernier à livrer bataille. Puis il s'est transformé, transformant le monde autour de lui. Saint François d'Assise est aujourd'hui considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux. Mais son riche père l'a d'abord considéré comme étant le dilapidateur de la fortune familiale, au point de vouloir faire mettre son fils en prison.
Non, l'hérédité n'est pas raison et un héritage n'est pas déraison.
Le destin est le destin d'un homme, de l'homme politique, un destin personnel et unique.