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Billet de blog 6 septembre 2013

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La Valls des loups : l'homme est un loup pour l'homme.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le loup est un prédateur, pas un prédicateur.

Il se nourrit de proies et ne porte pas de croix, ni la sienne, ni celle des autres.   

 Le loup est un animal de meute : dominant aimant être dominé, dominateur donc calomniateur.

Aucun thérapeute ne peut le guérir de son goût pour la chasse. C'est dans  sa race, comme le bagout classe l'homme politique.

L'homme médiatique ne veut pas mourir, comme le loup. Il vit des autres, grâce aux autres. Il vit grâce à ceux qu'il fait souffrir.

 Lorsque le loup hurle, les échines des chiens domestiques se courbent et la peur fait frémir les coeurs.

Les cous se plient, les coups pleuvent et le loup croque ses moutons.

Le prédateur respecte les prédateurs, tout comme les voleurs et les tueurs. Pas ses proies. Il a fait le choix d'être toujours le plus fort, celui qui n'a jamais tort.

 Certains policiers sont devenus des loups chassant d'autres loups. L'effet de meute a remplacé le lien hiérarchique et le sens social.

La loi du plus fort frappe le plus faible.

Le loup mord la victime et défend les autres loups, les prédateurs. 

Admirateurs des tueurs, le loup s'identifie à celui qui fait le MAL, au nom du bien, un rien, une notion qu'il a du mal à définir, un peu comme une potion magique. 

Le bien pour le loup, c'est de pouvoir faire ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut.

Agit bien celui qui sert le loup.

Il n'y a plus que des dominants, c'est à dire des loups qui respectent les autres loups et dévorent les moutons s'accoquinant, s'agglutinant et pour finir, s'assassinant.

C'est l'effet "domino". Tous tombent dans le panneau et perdent le nord, à la recherche de corps, pour s'en nourrir, à la recherche d'or, pour devenir les plus forts.

L'homme pacifique est un flic en voie de disparition, une espèce de loi promise à l'extinction, puisqu'aucune voix ne le défend.

Le droit n'est plus la loi. Le droit, c'est le choix de tuer ou non. 

Il faut être un héros, un dominant, un dominateur, un terminator, bref un exterminateur.  

Le culte du héros "nazi" est quasi-hiérarchique et oligarchique. 

Le sens civique est devenu archaïque et anémique.

C'est l'âge d'un nouveau monde où tous les coups sont permis pour survivre et vaincre, où l'homme redevient sauvage au sein d'un clan de "ripoux".

Comme les loups dans la meute, l'homme finit par respecter ceux qu'il devrait le plus détester, par peur des coups, par peur de souffrir et par peur de mourir.  

Délesté de son propre honneur, il n'a plus peur de salir l'honneur de la police nationale.

Il n'a qu'une seule peur, que son maître décide de le bannir, de le chasser de la meute, lui qui n'a plus d'être intérieur, qui n'est plus qu'un paraître extérieur, une coquille vide, un cerveau débile.

Son seul bonheur : servir son Maître.

Avides de pouvoir et adorateurs du Veau d'or, les loups ont pris l'uniforme de la police nationale. Menteurs, voleurs et "tueurs" par vocation et adoration, les loups ont fait de la République française leur terrain de chasse et sont devenus les "matons" d'une prison à l'échelle d'un pays, un pays de moutons. 

 La question principale de l'électeur français sera la question de la race, loup parmi les loups, tueur lancé sur les traces des "agitateurs" politiques et des lanceurs d'alerte.

La saison de la chasse va s'ouvrir. 

Que l'homme trépasse !

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