Si être vivant, c'est Se manifester, je réponds : - "Oui" !
Sinon je ne croirais pas en Lui.
Moi personnellement, je ne crois en personne, pas même en ma petite personne.
Il faut que je voie, que j'entende et que je touche.
Du concret, pas de "bla-bla".
Donc Il s'est manifesté.
Manifestement, la procédure disciplinaire ne Lui plaisait pas.
Donc Il l'a fait disparaître, purement et simplement.
Les voies du Seigneur sont mystérieuses.
Un hasard, une coïncidence, la providence ou la négligence humaine, deux fois rapportées, n'ont pas permis d'apporter à bon port le colis-simo ou le colis-recommandé, décommandé sur injonction divine.
Vous ne me croyez pas ?
Oyez, oyez, braves gens, l'histoire du petit facteur qui était un ange, l'ange du Seigneur.
Après tout, un messager, c'est bien un ange.
Et un facteur, c'est bien un messager, un porteur de messages.
Donc un facteur, c'est bien un ange.
Et quand c'est l'ange du Seigneur, les voies postales deviennent fort mystérieuses.
Les recommandés s'égarent.
Les colis disparaissent, si, si.
Et si vous n'y prenez garde, tout disparaît, car l'ange du Seigneur, facteur divin, ne laisse aucune trace de son passage, contrairement au facteur "humain".
C'est le seul signe de son passage : le mystère !
C'est aussi son seul message : Dieu n'est pas d'accord.
Qui a tort ?
Dieu ou les hommes ?
Aussi, à Sa demande, je vais vous relater la dernière livraison du colis disciplinaire, celle qui porte la marque de l'ange, du passage de l'acteur divin dans le facteur humain, et prouve le contenu de son message qui ne contenait rien, mais plus rien du tout, puisqu'il n'y avait pas ou plus de colis du tout.
C'est fou, non ?
Imaginez :
Le 27 mai 2014, vous apprenez par voie de messagerie électronique, la bonne adresse de messagerie, sans maladresse cette fois-ci, que votre dossier part par voie postale, suivie mais ordinaire, pour communication des doléances des méchants chefs en souffrance, parce que dans l'offense.
En effet, eux auraient le droit de mal faire, et vous, vous avez le droit de vous taire.
Procédure banale, me direz-vous, sauf que le conseil de discipline se tenait le 04 juin 2014.
Est-ce normal d'envoyer un dossier de Paris le 27 mai à l'agent accusé pour un conseil de discipline prévu le 04 juin 2014 ?
Moi, je réponds "non".
Lui aussi a répondu "non" puisqu'Il a récusé le facteur "humain".
Donc, le 30 mai 2014, vous trouvez dans votre boite aux lettres un avis de colissimo expédié le 27 mai 2014 pour un conseil de discipline qui se tiendra le 04 juin 2014.
Colissimo que vous ne pourrez aller chercher que le 31 mai 2014 dans votre bureau de poste, si vous habitez comme moi dans un petit village sans plage.
Bah ouais, dans le sud, y'a des villages sans plage. C'est mieux, parce que l'été, on peut circuler sans les touristes. Sinon, c'est pas triste et c'est pas pratique de trouver son passage dans le flot estival des véhicules motorisés, même si on est facteur. En plus, dehors, c'est pas insonorisé. Les moteurs à explosion provoquent le malheur de la population locale, à cause d'une pollution fumante et bruyante, une pollution "empoisonnante". C'est le choc tribal des invasions nordiques... Bref, pour l'écrire en langage trivial, ils nous empoisonnent la vie, les touristes ! Pas vrai, les Catalans ? Vivement qu'on travaille plus ! Pourquoi ? Parce qu'y aura moins de vacances.
Oui, parce qu'il faut comprendre qu'envoyer le dossier par voie dématérialisée, sur la bonne adresse de messagerie, aujourd'hui, ce n'est pas possible, aujourd'hui au XXIème siècle. Même si ce fut possible sur une mauvaise adresse de messagerie, si, si !
Donc vous attendez avec impatience, euh... n'exagérons rien !, plutôt avec défiance, de pouvoir réceptionner le nid de couleuvres qui ressemble à s'y méprendre à un nid de vipères, sauf que la "tête de noeud" est triangulaire. Il vous faut aller prendre ce qui va servir à vous faire pendre, sans vous méprendre.
C'est une oeuvre d'importance, cette procédure, une oeuvre au noir, destinée à vous faire perdre tout espoir, votre travail, et même l'espérance en Dieu, procédure comme une torture qui dure, belle trouvaille de la valetaille aux pieds fourchus et aux doigts crochus.
Sauf que Dieu existe, puisque le diable existe !
Même que c'est son serviteur, à Dieu, le diable.
Il Lui sert à trier le bon grain de l'ivraie.
Rien ne l'effraie, le diable, pas même lui.
C'est un bon serviteur, mais un mauvais maître, le diable, un serviteur plein d'entrain à la haine de l'homme sans freins.
Donc je me retrouve à la peine, devoir aller chercher un colis qui ne me ravit point, un colis rempli de haine et de fiel.
C'est compter sans l'intervention du Ciel.
Parce que je vous l'avoue, lire les écrits méchants de ces gens-là est leur faire trop de plaisir.
Ainsi Dieu a-t-Il jugé inutile que je lise leur prose nauséabonde, les "choses" débiles et futiles écrites par ces méchants dans leur désir de me nuire.
Eh oui, pour leur malheur, aux méchants, la Poste fut d'humeur vagabonde.
Le facteur humain eut beau passer, tracassé, le facteur divin l'a dépassé, empressé.
Pas la peine de se presser autant, Véro !
Zéro colis à la réception.
Quelle belle déception !
Euh, pour qui ?
Autant en emporte le vent méchant, le colis avait disparu.
Comment ça, le colis avait disparu ?
C'est justement là, entre l'explication rationnelle et l'explication irrationnelle, que se prouve l'existence de Dieu.
Sinon je ne croirais pas en Dieu, s'Il n'existait pas.
Et pour exister, Il existe, surtout quand Il se manifeste de manière aussi preste.
Donc premier déplacement au bureau de la Poste :
- Zéro colis.
Peut-être suis-je venue trop tôt ?
Second déplacement au bureau de la Poste :
- Zéro colis pour Véro.
Nous sommes le lundi 02 juin 2014.
Je suis à Perpignan et le conseil de discipline se tiendra le 04 juin 2014 à Paris.
Quel ennui, ne pas avoir connaissance de ce dossier, ce qui nuit aux droits de la défense, il faut bien en convenir !
Les agents de la Poste, dévoués, fouillent l'entrepôt de fond en comble qui était ce second jour-là moins encombré :
- pas de magouilles possibles avec les potes de la Poste.
Zéro colis pour Véro.
Il faut avouer que cette affaire disciplinaire est pour le moins singulière.
J'ai un avis de colissimo sans colis.
Vérification faite sur leur ordinateur, celui de la Poste, les agents m'apprennent que :
- Le colis n'y est pas, à la Poste, parce qu'il n'existe pas.
Or, pour être et paraître à vos yeux, Il faut exister d'abord.
Comment voulez-vous qu'un colis soit, s'il n'existe pas ?
L'ange du Seigneur est passé.
Il a tout effacé.
La preuve de l'existence et l'existence de ce colis, pour prix d'une vie, la mienne.
Vous ne me croyez pas ?
Pourtant l'histoire est vraie.
La référence portée sur le collissimo pour un colis porté par le facteur humain a disparu des ordinateurs humains.
Il reste une référence qui n'existe pas, preuve de l'existence de Dieu qui Lui existe.
C'est à Sa demande que je viens de rédiger cet article, par déférence.
Dieu tire sa révérence aux méchants qui croient que le diable leur obéit à eux.
Le diable, pas fou, lui, obéit d'abord à Dieu.
Et quand l'homme renie Dieu, Dieu nie son existence, jusqu'à ses écrits.
Ainsi soit-Il !
Tout est effacé.