Je te fais la cour, je te suis, j'accours, je te course, chasse à courre. Sonnez l'hallali !
Contre MEDIAPART.
Traduction en anglais : "Sound the mort".
J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois, Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré, J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques.
La mort du lanceur d'alertes est décidée, lui qui a sonné le cor pour une affaire d'Etat, sauf que les corps politiques n'ont aucun état d'âme, eux. Une mort symbolique, mais une mort diabolique. Mieux qu'un blâme publique.
- Tous complices ?
Ou question préparatoire au supplice de la roue ?
A qui le tour ?
Serions-nous revenu(e)s à la période des grandes purges, tortures à l'appui ?
Un journal n'ennuie plus. Il nuit.
La liberté de la presse nuit ?! Si la liberté nuit, fuis la tyrannie traitresse. Quand la presse n'est plus maîtresse de ses écrits, la rue crie. L'humain de demain sera banni.
La Convention interaméricaine pour la prévention et la répression de la torture en étend la définition aux cas d'« applications de méthodes visant à annihiler la personnalité de la victime ou à diminuer sa capacité physique ou mentale, même si ces méthodes et procédés ne causent aucune douleur physique ou angoisse psychique ». La distinction entre torture et peine ou traitement cruel, inhumain ou dégradant est sujette à débats et à variations selon la jurisprudence et les tribunaux.
Dieu ! que le son du Cor est triste au fond des bois !
Alfred de VIGNY – "Le Cor"
Le sort des lanceurs d'alerte vient d'être réglé par la Justice française.
Justice ?
"Summum jus, summa injuria
[comble du droit, comble de l’injustice.]"
Cicéron (106-43 av. J.-C.)