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Billet de blog 9 février 2013

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Dénonciation sur la base de l'article 40-1 du code de procédure pénale

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Pour les explications non "codifiées", l'article ci-dessous dénonçant le cirque régnant dans un service de police, sans jeter en pâture des femmes et des hommes qui ont le droit de changer, sinon le devoir de changer, voir ma réponse "détaillée" et explicative, faite à la demande la Dame-du-Bois-Joli, dans les commentaires.

- "Rodrigue, as-tu du coeur ?"

Souvenir, souvenir. Quand le passé est la clef de l'avenir entre les mains d'un préfet ! 

Vous souvient-il de cette auberge espagnole à Pépère-Les-Gnons où dans le cadre de l'interministérialité, chaque agent pouvait apporter ses compétences, à condition d'y trouver au moins un gîte ?

En 2006, c'était comme qui dirait une sorte de préfiguration de l'avenir, une politique visionnaire menée par un haut fonctionnaire qui avait pressenti les changements institutionnels.

Sauf qu'à Pépère-Les-Gnons, les changements institutionnels croupissent dans une fange nauséabonde, entre carriérisme et affairisme, au sein de "Loge-ments" dont l'insalubrité n'a rien à envier aux marchands de sommeil du coin.

Vous souvient-t-il, Monsieur le Préfet, de cet informaticien qui avait eu le tort de conduire un projet informatique d'envergure nationale, non seulement en province, mais en plus à Pépère-Les-Gnons, se créant sur place par sa réussite autant d'ennemis qu'un soldat américain en territoire taliban ? D'ailleurs eux aussi portent des toges plutôt noires.

L'application informatique ELOI fut le crime du siècle, le braquage de la police nationale à Pépère-Les-Gnons par un "estranger" non "talibanisé" et donc hors de cette douce (- "Teheu, teheu ! Pourquoi tu tousses, tonton ?") "fraternité" qui lie les crapules encapuchonnées de Pépère-Les-Gnons. Je croyais d'ailleurs que le port de la cagoule, sauf par les services de police d'élite, RAID, GIPN, était interdit.

Il fut décidé que cette réussite permettrait à un commandant de police d'avoir son grade de commandant échelon fonctionnel et qu'il ne fallait surtout pas qu'on sache qui avait été le "vrai" directeur de ce projet, projet national issu d'une petite ville de province, dans le Sud, là où les Frères de la côte pratiquent sans vergogne le piratage et la prise d'otages : - "Madame la syndicaliste, si vous pas être gentille avec chefs de service de la police nationale, nous exécuter votre mari. Renoncez au syndicalisme, abandonnez les agents que vous défendez et votre époux sera réintégré sur un poste d'informaticien."

Parce qu'à Marseille, faire appliquer les textes dans le Sud, c'est considérer comme être fou, de la pure fantaisie, une forme d'hérésie "fraternelle". Faire respecter les textes par exemple sur la santé et la sécurité ? Quelle belle frousse ! Pour disparaître, avoir un contrat de désintégration au cul, avec un tueur à gages à vos trousses, dans un contexte d'hystérie collective, pratiquement psychotique.

Cette situation de tensions extrêmes, vous l'aviez pressentie si bien qu'avec un ancien directeur de la PAF, lui-même disant préférer les Corses à ces "Catamarans" pas marrants du tout, vous avez sauvé in extremis ledit informaticien en le mettant à disposition de votre "auberge espagnole", pour pouvoir ensuite le faire intégrer dans vos services. Sauf que vous êtes parti trop tôt.

Las, trois las, le Vénérable Chef des Loges qui a succédé lui au directeur qui préférait les Corses n'a pas apprécié que sa proie puisse échapper à ses Frères. Vous parti, il a été traquer son gibier humain jusque sur vos anciennes terres, exigeant son retour dans son antre, ventre de l'infamie institutionnelle, à l'Intérieur d'un ministère qui semble tétanisé par trois syllabes : "PAF".

C'était à l'époque ancienne, où les "estrangers" étaient plus chassés que les délinquants et les criminels. Ancienne ?

Votre successeur, un préfet débonnaire comme Louis le Pieux, a tenté d'éviter le pire mais a dû céder, en faisant connaître son mécontentement et en demandant des explications écrites sur cette exigence de mettre fin brutalement à une mise à disposition qui arrangeait tout le monde. Tout le monde ? Bah oui, le service d'emploi d'origine clamait haut et fort que cet agent était un trublion dérangeant et le nouveau service d'accueil avait été récompensé. En effet, en 2008 l'agent avait obtenu un prix régional pour la création d'une application de co-voiturage dans le cadre des plans de déplacement régionaux gérés par le SGAR, application créée par ledit informaticien qu'avait plus rien à faire à la PAF [normal, c'est la PAF] et qui souhaitait retravailler. Le préfet qui vous a succédé est parti soulagé de quitter ce département qu'il a lui-même déclaré être "ingérable". Du coup les "Cata[pas]marrants" ont déposé plainte contre lui. Il voulait les forcer à s'entendre entre eux.

Etant parti "rapidement" votre successeur n'a pu récupérer l'agent qui avait été rendu à la vindicte du Grand Maître "Machin Chouette". Evidemment le prochain préfet fut plus "sage", préférant les petites "pépés" et le bon vin, aux interventions calamiteuses et risquées. Et puis peut-être qu'être préfet ne suffit pas pour gérer des services qui sont co-gérés par la "fraternité". Dans cette cuisine du pire, il faut avoir le tablier et les gants de cuisine ad hoc, pour être chef-cuistot. Sinon l'échec est "cuisant". Il aurait déclaré que, oui, il n'avait pas vraiment eu le temps de se pencher sur les dossiers en cours, mais au moins, il avait bien géré les services, "fraternellement".

Dans cette tambouille de l'infâme où veuves, travailleurs handicapés et syndicalistes croupissent parce que des "encagoulés" ont vendu leur âme à Mammon, il ne reste plus qu'à... Là je sèche.

Oui, quoi faire ? Laisser faire ?

Pleurer, se lamenter ? Décrire chaque jour qui passe ce qui lasse et tue, dénoncer chaque fois ceux qui cassent de l'humain, comme moi je jetterais aux flammes de l'enfer certains bois secs, toute loi n'étant pas respectée, sauf la loi du plus fort et du plus menteur ?

Alors je vous pose directement la question, en abordant "trois points".

Peut-on être franc-maçon et faire le bien ? Il suffirait d'un rien... Peut-être un lien, comme une mémoire retrouvée.

Peut-on être chef de service et vouloir le bien de ses agents dans l'intérêt du service et du leur ? Qu'ils le prouvent.

Peut-on être syndicaliste et défendre la veuve et l'orphelin, sans avoir les Fils de la Veuve contre soi à Pépère-Les-Gnons, dans le giron du SGAP de Marseille ? Non, c'est prouvé et j'en sors éprouvée.

Je me tâte sur cette démarche inhabituelle, cet appel à la bonne gouvernance, comme du temps, en 2006, où le directeur de la PAF rentrait secoué des réunions en préfecture parce que vous lui aviez parlé de la souffrance au travail de nos veuves, épouses de policiers morts dans l'exercice de leurs fonctions, ou de l'intolérance manifestée envers une travailleuse handicapée.

Monsieur le directeur du cabinet, cabinet du ministre de l'intérieur, je ne peux que me féliciter de vous voir nommé à ce poste. C'est comme l'espérance d'une renaissance.

Ce choix de Manuel VALLS est la manifestation politique d'une volonté de sortir d'une gestion des ressources humaines erratique et dramatique.

Cette volonté a été aussi marquée par la nomination antérieure d'un Directeur Général de la Police Nationale capable de fendre la foule, dans une cérémonie, pour aller saluer un travailleur handicapé, aveugle, donc qui n'aurait pu le voir. Lui , le très haut fonctionnaire, l'a reconnu et a marché à sa rencontre.

Ce sont ces petits gestes, cette reconnaissance de l'autre, qui font la grandeur d'un homme, autant sinon plus que la fonction occupée.

Je sais que le temps sera long et qu'il n'est pas facile de mettre fin à des années d'obscurantisme quasi fanatique qui ont marqué la gestion des services de la police nationale. Une "religion" gère la police nationale, une religion couverte par le secret de l'appartenance, un secret qu'il faudra bien lever un jour, pour permettre aux vrais "Philosophes" de n'être plus éclaboussés dans leur honneur de Frères par les pirates et "piranhas" de la côte Sud. Peut-être est-ce pour cette raison que le projet du nouveau code de déontologie interdit l'exercice de la "philosophie" au sein de la police nationale, comprendre la franc-maçonnerie. Peut-être. Je m'interroge.

Le mal-faire rend sale. Ce qui salit l'uniforme de la police, ce sont ces Frères du mal-agir, ces commanditaires des "petits meurtres entre amis" qui finissent par tuer l'avenir de cette belle maison que pourrait redevenir la police nationale, au service de l'Etat et des citoyens français.

L'obéissance ne doit plus effacer la compétence, comme le SGAP de Marseille efface d'un coup de radiation des cadres sur l'air de l'abandon de poste, un air trop connu qui a fait son temps, un agent même pas encore affecté dans un service.

Ou l'aide à mourir en le privant de son traitement, qu'importe qu'il n'ait jamais commis aucune faute professionnelle.

Son épouse est syndicaliste. Il suffit.

Le 12 février 2013 à 12H00, le tribunal administratif clôture l'instruction pour la quatrième requête de l'informaticien, requête visant à obtenir un poste d'informaticien dans un service où il puisse retravailler, donc en-dehors de la PAF. J'ajouterais bien travailler "sereinement" car quand les fonctionnaires travaillent, ils sont moins occupés à se chatouiller les côtes, à s'étripatouiller et se vider les "c...lles", avec ou sans l'accord de leurs partenaires.

En tant qu'auteur de la décision de mise à disposition de l'informaticien à la préfecture de Pépère-Les-Gnons en 2006, mise à disposition qui a permis au "Vénérable" Chef de la PAF en 2008 de supprimer le poste d'informaticien de mon mari à la PAF qui en fut fort marri, puis de le désintégrer en le réintégrant sur "pas de bol, pas de poste" donc "Vous compterez les crayons" , mettant fin brutalement à cette mise à disposition que vous aviez décidée, je me permets de vous demander de bien vouloir mettre fin de la même manière à cette folle histoire d'un informaticien réintégré de force dans un service où il ne veut pas aller, service qui ne veut pas non plus de lui.

Et d'en tirer toutes les conséquences sur les responsabilités individuelles, administratives et pénales, mises en cause dans ce dossier. Pour ce faire, je m'en réfère à l'article 40-1 du code de procédure pénale :

Article 40-1

Lorsqu'il estime que les faits qui ont été portés à sa connaissance en application des dispositions de l'article 40 constituent une infraction commise par une personne dont l'identité et le domicile sont connus et pour laquelle aucune disposition légale ne fait obstacle à la mise en mouvement de l'action publique, le procureur de la République territorialement compétent décide s'il est opportun :

1° Soit d'engager des poursuites ;

2° Soit de mettre en oeuvre une procédure alternative aux poursuites en application des dispositions des articles 41-1 ou 41-2;

3° Soit de classer sans suite la procédure dès lors que les circonstances particulières liées à la commission des faits le justifient."

Par le présent article, je viens de dénoncer à votre haute autorité des agissements de harcèlement moral et de pratiques discriminatoires qui doivent cesser, en vous demandant officiellement d'intervenir.

Il n'est plus acceptable que, chaque fois que j'assiste des agents en difficulté dans ce contexte local très particulier et que je dénonce des fait de harcèlement moral et des pratiques ouvertement discriminatoires, je m'entende répondre : - Les textes, on s'en fout ! On est à 900 km de Paris. Qu'ils viennent, les Parisiens ! Ou plusieurs fois entendu : - "Qu'est-ce qu'ils vont nous faire, hein ? C'est pas eux qui gèrent ici !". Pour ajouter : - Tu ferais mieux de t'occuper des affaires de ton mari. Il va très mal.

La faute à qui ? Faute personnelle de chefs de service engageant leur responsabilité sur le non-respect des textes relatifs à leurs obligations d'employeurs dans le cadre de l'accord "santé et sécurité au travail". Mais à Marseille, ils ne connaissent pas !

La Santé et la Sécurité au Travail à Pépère-Les-Gnons !

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