En Angleterre, David CAMERON doit son élection et reconduction de Premier Ministre de droite à François HOLLANDE, Président de la République de gauche, en France :
- électrocution, consternation ou résignation.

Non, ce n'est pas sa grande éloquence ou ses indéniables qualités d'élocution qui ont permis à David CAMERON de faire voter les "British" pour lui, riches comme pauvres.
C'est la France en souffrance et ses défauts d'évolution, sans révolution, dévotion immobiliste d'un François HOLLANDE de gauche, qui ont convaincu les Anglais de ne surtout pas voter pour un Premier Ministre travailliste de gauche.
Jamais !
Pour finir comme la France ?
Avec un taux de chômage explosif et un déficit budgétaire devenu un calvaire pour les contribuables français qui ne voient rien, mais rien venir, comme "soeur Anne" ?
Les Anglais se sont méfiés, et pas qu'un peu !
- "Ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?"
- "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoit", répond soeur Anne à la jeune épouse éplorée, l'épouse du terrible Barbe-Bleue.

Les Anglais, on leur a déjà fait le coup avec Henri VIII, la préfiguration de Barbe Bleue, celui qui tuait toutes ses épouses, pour ne pas avoir à en divorcer.
Bourreau des corps et des coeurs, lui, contrairement à Bernard CAZENEUVE, ne laissait personne partir ou repartir.
Il ne supportait pas d'être délaissé.
C'était comme être blessé "de l'intérieur".
Donc il tuait.
C'était radical, radical de gauche.
Il préférait être hué, Henri VIII, qu'être destitué.
A lui le pouvoir, le pouvoir de tout faire et surtout de malfaire.

La question qu'a posée David CAMERON aux Anglais, avec une franchise étonnante et détonnante dans un paysage politique français lymphatique est la suivante :
- "Voulez-vous devenir comme les Français ?"
- "Non !", ont crié les Anglais.
Puis, ils se sont précipités dans les urnes pour éviter le pire, ressembler aux Français.

Sans l'image subliminale de François HOLLANDE, les sondages anglais auraient eu raison.
Mais avec François HOLLANDE, on n'a jamais raison.
Ou alors on a tort d'avoir raison, allez savoir !
C'est un peu comme la gauche devenue la droite et la droite devenant la gauche.
La désorientation politique suit la décomplexification économique.
Tout devient simple à l'extrème, extrème droite ou extrème gauche :
- Pour gouverner la France, dites "oui" !
Oui aux "patrons".
Oui aux "matons".
Oui au "bâton" !

L'ordre règne là où le vide s'installe.
Moins il y a de choses à ranger, plus il y a d'ordre dans une maison.
Une maison vide est le summun du rangement.
Et une tête vide est le sommet d'un changement, le changement "pirouette/cacahuète", le changement d'une girouette qui suit le vent et les mouvements ambiants.
David CAMERON voue une reconnaissance éternelle à François HOLLANDE :
- c'était le 8 mai 1945, jour de libération contre le nazisme oups !
- c'est le 8 mai 2015, jour de capitulation de la France contre le mondialisme.
De toute façon, quand on ne peut pas contrôler ses frontières, on dit qu'on est "mondialiste" et immigrationniste, comme François HOLLANDE.
Et quand on exige de garder le contrôle de ses frontières, on dit qu'on est "nationaliste" et libéraliste, comme David CAMERON.
A défaut de pouvoir gagner la guerre, comme le Maréchal PETAIN, on explique que la défaite est une victoire.

Et on va saluer la statue du Général De GAULLE !
EN IMAGES.
Cérémonie du 8 mai 1945 : Hollande mise sur la transmission
08 Mai 2015, 15h43 | MAJ : 08 Mai 2015, 16h17
[ La France célèbre ce vendredi la victoire des Alliés, avec en point d'orgue une commémoration parisienne en présence de François Hollande, du Premier ministre Manuel Valls et de John Kerry, en visite dans la capitale.
Le secrétaire d'Etat américain s'est recueilli aux côtés de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, devant la tombe du soldat inconnu, lieu de mémoire aux victimes françaises des deux guerres mondiales du XXe siècle depuis 1920. Arrivé sur place peu avant 11 heures, le président de la République a déposé une gerbe de fleurs devant la statue du Général de Gaulle. [...] ]
Il a "gerbé", le Général De GAULLE !