Elles ont toutes les deux les mêmes défauts pour les Français de souche :
- elles sont issues de la "diversité" et elles sont mignonnes, féminines et féministes, à cause de leur réussite et de leur "naturel", l'authenticité d'un charme qui suscite jalousie et vilaines envies.

Il devient insupportable de lire et relire les mêmes attaques contre ces jeunes femmes françaises, dois-je le rappeler ?
Et il est tout simplement intolérable de donner des claques pour cause d'aversion "sexiste" à des femmes, propension machiste de plus en plus affirmée en France où , passés deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son conjoint, et passés deux autres jours et demi, c'est le tour d'une autre femme.
Cette danse macabre doit cesser.
J'avoue avoir lu avec dégoût les attaques de Philippe BILGER contre Sihem SOUID l'obligeant à s'excuser publiquement pour avoir rappelé qu'il était le fils d'un collaborationniste. En effet, tout le monde n'a pas la chance d'être un "Français de souche", une souche qui pourrit sur pied, car l'arbre est coupé et a perdu sa sève républicaine.
Sihem SOUID par contre n'a pas perdu de sa verve républicaine, elle, ainsi que Najat VALLAUD-BELKACEM, dont les propos sont toujours incisifs. Et pour cause, ces actes sont décisifs, même s'ils sont posés discrètement comme la fondation de la nouvelle République française.
Comment, ce ne serait pas chrétien de défendre des "Arabes" ? J'ose le mot qui fâche et que je lâche dans l'arène des imbéciles à la haine "débile".
Sihem SOUID est une amie fidèle, ces amis que vous ne pouvez trouver que dans le malheur, les vrais amis, ceux qui ne vous abandonnent pas, jamais. Elle s'est battue toute seule contre le racisme au sein d'une Police aux Frontières dont les frontières étaient sans borne, s'agissant de l'absence de respect envers les personnes étrangères et de l'absence de respect envers les fonctionnaires "différents".

Et aujourd'hui, que reste-t-il de tous ces combats menés pour les Français, tous les Français dont des Français homosexuels chrétiens, combats qu'elle a payés de sa vie, en ayant failli être radiée des cadres de la police nationale ? Le prix n'était-il pas assez élevé qu'elle doive sans cesse être rabaissée par les "collaborationnistes" d'un système policier qui voulait la "casser" ? Jusqu'où devra-t-elle s'abaisser pour faire plaisir à ceux qui ont un désir de mort envers elle ?
Rien, sinon un rejet, une haine tenace, le parfum des matins bruns comme les déchets d'une République qui fleure bon la poubelle, pour seul remerciement et presque licenciement public.
Il suffit de lire les commentaires chaque fois qu'elle "ose" s'exprimer, elle, la "beurette", sur le magazine Le POINT, à qui il est régulièrement fait grief de la laisser publier une rubrique, elle, cette fille d'ailleurs donc de nulle part qui ne serait chef que d'elle-même.
Et alors ? Sihem SOUID est son propre chef. Justement elle a prouvé savoir rester libre pour défendre la liberté des autres.
Etre chef, ce n'est pas mal gérer les autres, c'est d'abord bien se gérer soi-même.
Quant à Najat VALLAUD-BELKACEM dont la figure délicate rappelle pour moi celle d'une héroïne française, avec ses cheveux courts et ses grands yeux interrogateurs, une interrogation qui nous traverse et qui nous bouleverse, sur l'avenir de notre société française, entre racisme et sexisme, machisme et machininisme, femmes-objets et hommes-sujets de dérision, sous l'oppression d'une peur qui s'appelle régression des moeurs, ceux qui la qualifient de "terreur" me rappellent ces hommes brûlant des femmes sur le bûcher de leur haine, attisant les flammes contre ces femmes qu'ils appelaient "sorcières", parce qu'elles connaissaient le secret des plantes et de la vie.

Si la France se meurt, c'est parce qu'on tue l'espoir, c'est parce qu'on tue les germes de l'espoir, cette génération montante et méritante qui ne trouve plus sa place dans notre beau pays.
Il suffit pour s'en convaincre, je le répète, de lire tout ce qui est écrit contre ces deux jeunes femmes par des "Français dits de souche".
Qu'est-ce que l'esprit collaborationniste ? Un esprit de soumission politique qui préfère le mensonge à la vérité, le mensonge, cette obscurité qu'ils absorbent comme les éponges génétiques de la honte, noirs d'être trop blancs de peau.
A lire l'article de Pascal MAILLARD, sur son blog, pour celles et ceux qui veulent comprendre ce qui se passe, sans que l'Education Nationale trépasse de tous ces débats non pas idéologiques, mais de ces combats politiques qui sont la résurgence d'une souffrance passée, celle des victimes de la haine française, une haine collaborationniste car pétainiste :
Pour votre information :
De la "vraie" information, avec une "vraie" réflexion sur l'Education Nationale.