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Billet de blog 11 juillet 2014

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Comment les "Maçons", bâtisseurs de cathédrales, sont devenus les "pas" francs-maçons, destructeurs de cathédrales

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Et pourquoi les Français n'en sont toujours pas revenus. 

L'histoire, notre histoire, l'histoire de France en particulier,  nous apprend à réfléchir sur le reflet noir d'un miroir, une histoire qui se réfléchit à l'envers, comme l'endroit d'un maçon, bâtisseur de cathédrale, le jour, qui devient l'envers d'un franc-maçon, destructeur de cathédrale, la nuit, cet enfer d'un monde de pierres où la pierre est devenue le coeur d'une société, sans choeur de cathédrale. 

Avant, la maçonnerie était une confrérie "prolétaire" permettant aux ouvriers-compagnons d'échapper à l'exploitation de l'homme par l'homme, eux qui bâtissaient pour l'Homme, la maison d'un Dieu nu qui s'était fait "homme" pour eux.

Après, la "franc-maçonnerie" est devenue une coterie grégaire permettant aux maquignons-bourgeois d'écharper leurs adversaires pour écarter l'Homme des hommes mercantiles, bêtes de somme débiles, donc hostiles, qui détruirent les fondements maçonniques des cathédrales et de la maison de Dieu, pour en faire le temple inique des marchands et des commerçants. 

Triangulés entre le sacrifice des bâtisseurs de cathédrales et le sacrilège des destructeurs d'églises, les francs-maçons, obnubilés par la haine de l'autre, la haine de l'Homme,   ont été manipulés et remodelés pour imaginer  une fronde "libérale" individualiste et baragouiner un monde caricatural cubiste, où l'équerre et le compas servent à rendre torves des angles autrefois droits sur des planches  au bois sacré, un bois qui a pourri sous le beffroi des sacrements  et l'effroi des reniements séculaires. Quand la morve des hommes avec un petit "h"abat l'Homme avec un grand "H", les petits hommes qui se prennent pour des rois se retrouvent aux abois, proies de choix pour les cloueurs sur croix.    

Comment, et pourquoi ?, le maçon, bâtisseur de cathédrales, est-il devenu aujourd'hui ce franc-maçon, si peu franc au demeurant, destructeur d'églises de France ?

Du sacré au profane,  le sacré, langage de l'Homme, langage du maçon, est devenu le langage profane des hommes, du  pas "franc"-maçon.

L'inversion est si forte, qu'elle s'est inscrite, indélébile, dans le contraire des mots employés :

- le maçon était forcément "franc", maçon pratiquant le langage sacré de l'Homme et ayant accès au Nombre d'Or, bâtisseur connu et reconnu, non pas profanateur des valeurs humaines spirituelles ;

- contre le pas "franc"-maçon, inconnu de tous, destructeur des valeurs humaines spirituelles, car se voulant créateur d'un homme qui se fait Dieu, et non pas d'un Dieu qui s'est fait Homme au sein de l'homme et pour les hommes.

L'échelle des valeurs s'inverse quand l'homme renverse l'échelle, d'un mouvement ascendant et orgueilleux, signature de l'homme déchu se prétendant être Dieu, pour faire chuter le Dieu qui s'est voulu, humble et nu, naître et n'être qu'un homme.

Il reste cependant un Verbe sacré qui jaillit des pierres des cathédrales et des coeurs des maçons en recherche du Nombre d'Or.

Ils sont, ces maçons, la "pierre" philosophale sur laquelle Dieu peut et veut rebâtir une cathédrale, la France débarrassée de ses scories volcaniques qui font ressembler notre terre de feu à l'enfer des hommes. 

Quand des hommes politiques veulent effacer leur histoire spirituelle jusqu'au nom de Dieu, comme pour effacer la mémoire des hommes, la mémoire de leurs frères,  la terre ne peut plus  devenir qu'un enfer, car la définition de l'enfer, c'est ce lieu où Dieu ne se pense plus, où l'homme est séparé de Dieu, de sa partie divine.  

Si l'homme cherche Dieu, Dieu cherche l'Homme en lui.

Dans la nuit des hommes et de ce temps, des maçons réfléchissent à redevenir des bâtisseurs de cathédrales, à retrouver l'harmonie d'un monde où la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure, fuyant les cabales de frères  peu nourris du cerveau et les timbales des ventres affamés, pour ne pas être diffamés par ceux  qui n'ont point d'oreilles, n'entendent plus et ne veulent plus voir, ni rien savoir, ces frères alimentaires aux ventres de dignitaires  et au savoir très élémentaire d'affectataires, ceux qui affectent l'être pour l'avoir, sous le sceau d'un secret qui les rend encore plus sots.

Il fut un temps où les chevaliers se montraient ostensiblement, prêtant serment à Dieu de défendre la veuve et l'orphelin.

Et il est un temps, maintenant, où les fils de la Veuve prêtent serment de se défendre contre la veuve et l'orphelin, la plèbe "profane", cette plaie romane dont le berceau n'est plus celui de la nouvelle humanité "fraternelle" (il paraît),  au nom d'Hiram, ce fils de l'homme assassiné par ses propres frères et jamais ressuscité.

C'est au début du XVIIIème siècle que les "pas" francs-maçons inventèrent une messe noire, comme l'envers du miroir du monde, où le fils de l'homme ne ressuscite pas et où l'architecte du monde est enterré avec son secret, le secret des bâtisseurs.    

Ce fut au début de l'ère carolingienne que l'architecture romane se développa, le pape ayant couronné un nouvel empereur pour une nouvelle ère, CHARLEMAGNE, de ce  nom resté dans nos mémoires, comme l'union du temporel avec le spirituel.  

Le fronton triangulaire de l'église romane est typique de cette empreinte spirituelle que l'on retrouve sous le fronton d'un autre temple qui se veut dissimilaire pour les adeptes d'une nouvelle religion inepte, la religion de l'homme, avec un petit "h", celle qui fait tache, la religion de ceux ne craignant plus Dieu et reniant l'Homme, le fils de l'Homme ressuscité.

Il n'y a plus ni bien ni mal.

Il n'y a plus de morale.

Il y a l'homme, cet homme/animal pas toujours animé de bonnes intentions.  Il y a l'homme et rien que lui, la somme de toutes ces attentions charnelles, tensions générationnelles qui fluctuent sous la peau et  tuent  pour des passions inavouables l'autre homme qui n'est autre que lui-même, l'homme coupable.

Si les policiers sont des justiciers, oui.

Ils sont des justiciers parce qu'ils ont soif de Justice.

Dans notre passé glorieux, il furent d'autres justiciers, les chevaliers d'un ordre moral qui n'avait pour maître que Dieu, c'est à dire l'Etre supérieur qui régnait en eux et sur eux.

C'est sans doute pour cette raison que les policiers, plus que tous les autres fonctionnaires, sont  frères de Lumière, eux qui recherchent le Nombre d'Or, cette règle humaine qui préside à la création de l'ordre moral et qui permet de bâtir un monde à partir d'une échelle humaine, de mesures humaines, celle des bâtisseurs de cathédrale, pour en gravir les échelons jusqu'à atteindre le ciel, c'est à dire  un domaine spirituel réservé aux Templiers.

Il ne peut y avoir de lois civiques, sans que ces lois soient fondées sur un ordre moral où le bien et le mal puissent se distinguer nettement.

Aujourd'hui les lois sont le miroir à l'envers d'une société où le bien et le mal se confondent dans le fonctionnement pervers d'une démocratie devenue une "démoniacratie". Est normal ce qui n'est pas moral, mais banal. Car devient normal ce qui est fait mal par le plus grand nombre et non  plus ce qui est fait bien par un petit nombre.

La loi des nombres n'a plus rien à voir avec la loi du Nombre d'Or. Les destructeurs d'églises banalisent le mal et sacralisent le "normal", cette loi de la répétition, cette loi du plus grand nombre qui entraîne cette répétition fatale, forme d'imitation simiesque et burlesque qui enchaîne les hommes avec un petit "h", ronde médiatique des dépêches AFP déclinées sous tous leurs angles politiques et sous toutes leurs coutures anecdotiques, sans réflexion autre que le reflet d'un miroir totalitaire, réfractaire aux rayons de la lumière du jour.

Les cathédrales des maçons bâtisseurs font rentrer la Lumière dans le coeur des hommes. Les temples  des "pas" francs- maçons destructeurs d'églises font  ramper sous le bandeau aveugle dans le noir de leurs cabinets les apprentis-maçons, pour les défaire de leurs façons d'être et faire apparaître l'avoir, le paraître qui n'est jamais le "vrai". 

Les chevaliers portaient l'armure et la croix, l'épée ne devant servir qu'à défendre les plus faibles.   

A chacun sa croisade !

Quand les hommes tuent leurs pères, de ce parricide ne peut naître aucun bien.

Quand les maçons destructeurs d'églises tuent les maçons bâtisseurs de cathédrales, de ce fratricide ne peut naître aucun bien.

Le mal est donc toujours vainqueur.

Les policiers sont fils de la Veuve, une femme dont le mari est mort.

C'est une fin de vie dans un monde sans Justice.

C'est la ronde des hommes qui dansent autour de la mort.

Autre temps, autres moeurs :

- Les chevaliers étaient fils de l'Homme, un homme né d'une vierge enfantant la vie par l'Homme.

C'était le début d'une vie, le triomphe de la Vie.

C'était un monde où l'espérance était vertu et l'amour un statut, le statut d'un monde où le spirituel pouvait s'unir avec le temporel.

La résurrection du fils de l'Homme prouvait que les chevaliers étaient plus forts que la mort, une mort qui ne frappait que le corps, sans toucher leur coeur.

Car le courage, c'est d'avoir du coeur.

L'homme qui n'a pas de coeur n'est pas courageux.

Il est simplement bête et méchant, s'attachant à un maître humain pour de l'argent, la dette des nains que des géants écrasent ,  parce que  gens nés pour subir le destin du chien et mourir comme un chien. 

L'homme libre n'a pour maître que son Seigneur intérieur.

Et c'est pour cette raison que l'ordre moral sera toujours supérieur à l'ordre normal. 

Si les policiers sont des chevaliers, oui.

Parce qu'ils ont soif de Justice dans un monde où l'ordre moral devrait redevenir normal, où les maîtres du monde, de ce monde, ne devraient plus interdire aux justes de dire ce qui est bien et de dire ce qui est mal.

Mentir n'est pas dire vrai.

Ecrire la vérité ne devrait plus faire condamner à perpétuité un écrivain public.

Et hériter d'un monde de mensonges est bâtir sur le sable, en vain, un dédale de songes.

Si aujourd'hui les confréries spirituelles effacent les traces des coteries fraternelles sur le sable vain des songes humains, c'est que l'appel du divin résonne en l'Homme, un appel qui promet des lendemains nouveaux pour l'homme qui raisonne comme un  homme nouveau, celui qui est né à nouveau dans le choeur d'une cathédrale bâtie par les Maçons, ses frères de Lumière.    

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