Donc pour ceux qui n'aiment pas les remerciements, "circulez ! Y'a rien à voir."
Car je vais dire : "merci".
Vous vous rappelez que le handicap n'est pas un "cadeau" ?
Vous vous rappelez l'affaire de la travailleuse handicapée mise en CLD, sans convocation pour être entendue par un comité médical, donc sans possibilité d'être défendue par un expert et/ou juriste devant ce même comité médical, bafouant ainsi son droit à être maintenue sur un poste de travail adapté, en milieu professionnel ordinaire ?
J'ai une bonne nouvelle, la Bonne Nouvelle :
Elle est réintégrée sur un poste aménagé, avec un mi-temps thérapeutique.
J'ai aussi une autre bonne nouvelle : son médecin de prévention, celle qui affirmait que le handicap, c'est comme une maladie, on en guérit ou administratiment on en meurt, est remplacée par un autre médecin de prévention.
Alors je voulais, je dois le faire !, remercier celles et ceux qui ont travaillé avec leur coeur et leur tête, qui ont réfléchi et qui ont compris la situation de cette travailleuse handicapée.
Je ne les connais pas. Ce sont ces "obscurs" agents, qui, lorsqu'ils font bien leur travail, personne n'en parle, jamais. C'est comme les policiers. On ne parle que des "bavures", pas des exploits au quotidien de ceux qui sauvent des vies humaines, en risquant leur propre vie.
Lire l'excellent magazine "Conf 17" communiqué en interne sur l'INTRANET du ministère de l'intérieur, hélas, à diffusion trop restreinte. Ce journal professionnel apporte sa révolution culturelle, un changement de regard sur l'activité policière. Il faut vraiment en faciliter l'accès au grand public. Si je mets "Conf 17" en lien sur Google, rien, enfin rien d'intéressant et surtout, pas de trace du magazine interne de la Sécurité Publique. D'ailleurs "Figaro-ci, Figaro-là", si railleur, devrait le lire pour éviter d'écrire des "bavures" (lettres qui bavent), euh, parcon, des "bêtises".
On ne récompense pas ceux qui font le bien parce qu'il ne se font pas remarquer. Ils font juste leur travail, mieux, leur devoir professionnel. Ils sont au service de l'Etat, au service de l'intérêt général. C'est banal. Et pourtant, tous les jours en France, des fonctionnaires se posent la question bancale de la quadrature du cercle, pour tenter de trouver des solutions à des problèmes insolubles et à des situations insolites.
Petit bémol pour la travailleuse handicapée : sa reprise se fait sur des modalités très "locales" et tout aussi peu réglementaires que la tentative arbitraire de la faire sortir des cadres de l'administration.
Mais je ne vais pas bouder mon plaisir !
J'affirme qu'il existe des agents qui font le bien et font du bien à nous tous, des agents qui agissent pour notre bien. Ce lien de confiance est important. Il n'existe que parce que des "anonymes" ont une telle conscience professionnelle qu'ils nous redonnent confiance en l'Etat, en sa capacité à être présent sur le terrain, par eux, ces "petites mains", au plus près des citoyens en difficulté sociale et professionnelle.
Agents trop souvent sans primes, hélas !
Faire le bien ne paie pas parce que ça ne plaît pas à ceux qui font le mal.
Cependant je me doute un peu de qui sont les "bonnes fées" qui se sont penchées sur le berceau de cette affaire.
Par conséquent, je remercie par le présent billet :
[Meuh, non ! J'ai rien payé. Je suis pas assez riche ! Quand j'écris "billet" c'est un billet de blog, bande d'ânes.]
le directeur général de la police nationale,
le directeur de cabinet du ministre de l'intérieur,
deux hauts fonctionnaires choisis personnellement par Manuel VALLS
- le nouveau préfet de région à qui on souhaite de réussir, même si la cassette s'autodétruira dans dix secondes , car la mission est quasi impossible, Marseille, la Corse et... nous !
le préfet de département, son directeur de cabinet et le directeur des ressources humaines, lesquels ont déjà mis fin en décembre 2012 à des accusations "grotesques", et ont sans doute pris la sage décision du remplacement du médecin de prévention,
le président et le directeur du SIST66, le service d'emploi des médecins de prévention.
et tous les agents, ces "inconnu(e)s", qui ont permis cet heureux aboutissement, en constituant une chaîne humaine de bonnes actions, la somme de toutes ces "attentions" et "intentions" envers une travailleuse handicapée menacée à terme de radiation des cadres, c'est à dire de révocation professionnelle.
OUI, qu'ils soient tous remerciés, pour avoir évité à cette jeune femme d'être "remerciée", de fort vilaine manière !
Description des actions ayant abouti :
rétablissement de l'agent dans ses fonctions,
prise en considération de son handicap,
accord sur un mi-temps thérapeutique
et remplacement du médecin de prévention.
Pour le médecin de prévention qui a "VALLS-é", étant par nature un peu mouton et très grégaire parce que solidaire des agneaux, je ne regrette pas que la louve solitaire ait été chassée du troupeau. Quand le loup déguisé en berger tue ses brebis, il n'y a même plus besoin de prédateurs extérieurs. Les hommes s'entretuent.
En revanche, il y a grand besoin en France d'un "bon" réformateur.
La revanche de la loi sur les "passe-droits", c'est la voix des citoyens enfin entendue.
Le changement, c'est maintenant.
Allez, on compte le nombre de lecteurs ?
Dix, comme les dix doigts de la main, un, deux, trois,...