La France se suicide !
Même ses policiers se suicident.
Pourquoi se suicident-ils ?
Sans doute parce qu'ils s'ennuient.
L'ennui, c'est comme l'oisiveté, c'est le couple maudit, celui du vice.
Ou alors c'est parce qu'ils en ont trop, d'ennuis, et plus assez d''envie de vivre et d'amis pour survivre, seuls, tout seuls, surtout la nuit.

Imagine, t'escalades la paroi et tu dévisses !
Dans une cordée classique, tu es retenu par l'ensemble des alpinistes qui s'accrochent au rocher, guidés par le premier de cordée.
Le premier de cordée n'est pas un "rival", c'est un égal dont dépend ta vie, sinon ta survie.
Dans la police, tu n'es soutenu par personne, donc tu dévisses, si tu glisses.
Si tu décroches de la roche, tu sautes dans le vide, ce vertige de l'abîme des ordres et contrordres sans raison.
C'est la maison-poulaga qui "rince" gratis pour le défunt, moins un effectif.
Faute d'avoir su serrer les bonnes pinces de la manière la plus policée chez les frères "la Gratouille", les policiers demeurent aterrés ou se meurent, affaires aussitôt enterrées.
Les armes se rouillent, de peur de pouvoir se défendre, ce qui revient à se faire "descendre" professionnellement ou "normalement" dans la rue, par trouille de tuer plus que d'être tué(e).
Et quant à utiliser ses doigts, si un policier chatouille un délinquant lors d'une fouille, ça "douille" dur pour le policier.
Par contre, si le prévenu "dérouille" le policier, c'est la faute du policier, c'te nouille !, qui ne l'aura pas prévenu à l'avance qu'il allait le héler, le contrôler ou l'interpeller, sincères condoléances.

« La psychologie, y’en a qu’une : défourailler le premier. »
— (dialogue de Michel Audiard, Les tontons flingueurs, film de Georges Lautner (1963)).
De nouveaux critères devaient permettre de juger de la performance des premiers de cordée, les chefs de service, lesquels classent la démence des couvre-chefs "grâce à" un taux d'absentéisme médical supérieur à la moyenne (quelle moyenne ? La moyenne nationale de la police nationale étant déjà supérieure à la moyenne des autres moyennes ) et "grâce à" un taux de suicides lui aussi supérieur à la moyenne nationale, moyenne nationale elle-même supérieure aux autres moyennes nationales professionnelles.
La démence est cette absence de clémence qui permet au "petit chef" de s'affirmer en "cassant" de l'agent pour de l'argent, ses primes, comme d'autres cassent des têtes d'oeufs dans une poêle à frire. C'est une attitude en altitude, à l'identique du petit coq de service monté sur ses ergots, chassant les poules et les poulets dans son poulailler, pas pour les mêmes raisons, lorsque la période de la chasse est ouverte officiellement ou déraisonnablement par certains gallinacés de la crête et du sommet, agacés par ceux qui les piquent et les repiquent du bec et de la plume.
Chefs il sont, donc chefs d'équipes ils devraient être, censés veiller sur la vie de leurs co-équipiers, pas par simple clémence, mais parce que leurs vies dépendraient de la leur, s'ils étaient encordés ou même encerclés par des voyous au moins aussi fous qu'eux.
Mais ne supportant pas les piques "externes" et préférant les prises de bec internes, à la recherche d'une totale déférence, nos "cheffaillons", dans l'indifférence générale, ont décidé de poser un baillon sur l'expression syndicale, sans référence juridique, pour marquer d'une pierre noire, une interdiction globale, leur bancale désapprobation. Si le peuple français pouvait connaître de ce qu'il ne doit jamais connaître, mais c'est le pouvoir qui risquerait de disparaître, mesdames et messieurs les veaux et vaches de France ! Nous serions à la veille d'une révolution populaire. Car tout ce qui concerne la volaille en bleue dans la presse est dangereux, non, pas la volaille de Bresse !
Pourtant ce ne serait pas leur faire une fleur, si la hiérarchie policière reconnaissait que, sans les policiers de la base, l'atterrissage sur la terre ferme serait cruel, sinon mortel. La basse anarchie remplaçerait la haute oligarchie, passage obligé vers la condition d'hommes libres, sans plus de contentions littéraires ou forfaitaires.
En fait, au contraire d'un premier de cordée, le chef semble raisonner comme s'il fallait se débarrasser des "poids-lourds" du système, ceux qui sont compétents et qui, parce qu'ils sont compétents, ne sont pas "cons",donc sont intelligents. Comme ce n'est pas souvent le K des chefs, thème de l'intelligence, les redites servent à se faire comprendre... des couvre-chefs.
Ainsi donc, un agent intelligent est désobéissant par nature. Il veut toujours comprendre et refuse de s'exécuter, culture de la résistance, prétendant qu'exécuter un ordre contraire à la loi, serait comme s'exécuter. Si le chef ne peut pas exercer un pouvoir arbitraire, à quoi sert-il d'être un chef atrabilaire ? Le chef ne veut pas trouver tout et son contraire dans un service où faire subir des sévisses est son délice à lui, et ce d'autant plus qu'il est incapable, lui, de prouver qu'il respecte la loi. Et pour cause ! Je vous explique ? Sauf que l'agent intelligent va se faire un infini plaisir de lui prouver le contraire, c'est à dire que, lui, le chef, "pas fini", ne respecte pas la loi.

- Mais de quel droit ?
- Quoi, de quel droit ?
- Le droit de ne pas respecter la loi ou le droit de démontrer qu'un chef ne respecte la loi ?
Réponse :
Par application du droit souverain du suzerain, un chef a toujours raison même quand il a tort.
Donc bien vouloir appliquer le second axiome :
- "De quel droit un inférieur prouve-t-il qu'un supérieur ne respecte pas la loi ?"
Réponse :
- Aucun, aucun droit.
Seul le droit de se taire est autorisé pour faire respecter la loi dans la police nationale, chargée elle-même de faire respecter la loi sur le territoire national.
En effet, depuis quand demande-t-on à un policier de connaître la loi républicaine ? Je vous le demande.
- Et d'abord, il sait lire, le policier ? Qu'il lise alors des romans-policiers ! Il comprendra tout du fonctionnement de la "maison-poulaga".
Le chef préfère s'encorder avec des poids légers, lesquels céderont sous son poids à la première glissade venue ou difficulté rencontrée. Pour monter en grade, il faut monter en "crasses", avec ou sans crosses, à l'aide de "pythons"qui vous dévissent. L'escalade hiérarchique implique d'être de plus en plus lourd pour les autres, ceux qui sont en dessous et qui vous trouvent alors très "lourd", trop lourd.
Heureusement un bon chef est sourd de naissance. Il n'a de connaissance que les connes relations qui l'encordent ou l'entourent. Le monde peut s'écrouler, la montagne peut s'effondrer, le chef est persuadé que son trône n'est pas menacé. Sinon à quoi ça sert de tout "casser" autour de lui, ses préférences allant vers ses jouets d'enfant gâté ? Casser ses joujoux, c'est prouver son existence, prouver surtout qu'il est le chef, le chef des quelques jouets qu'il se garde pour jouer, jouer tout seul à qui "casse-tout", le casse-tête des syndicalistes pas à la fête.
La prime de rendement surpayée au chef des couvre-chefs , déjà lui-même surpayé, par les "cons-tribuables" peu redevables de tous ses efforts pour tenir haut un corps qui, sinon, retomberait bien bas, vient récompenser l'exercice très difficile d'une autorité hiérarchique viciée, c'est à dire "vissée" par les pythons constructeurs un rien ahuris qui le prient comme dieu le père. De toute façon, quand on a choisi d'être le chef d'une bande d'abrutis ayant éliminé tous ses contradicteurs, il ne faut pas être surpris de se retrouver entouré de jouets "cassés", irréparables et irrécupérables. C'est pour cette raison que les "lapins de corridor" qui courent autour du bureau des chefs sont appelés des "bras cassés".

N'oubliez pas le tablier et les gants de cuisine, pour servir la soupe interne, sans cracher dedans !
Aujourd'hui, l'office central des imbéciles triture les structures de la police nationale, prétendant faire un sauvage ménage parmi les syndicalistes qui le menacent de dire la vérité, plutôt que de faire le ménage dans des méninges atteintes par la rage de découvrir que les chefs de ses cités et précités couvre-chefs descendent du singe et tombent de l'arbre à bananes. C'est pour cette raison que la "ripoux-blique" française est devenue une plantation bananière, construite à la place d'une ancienne poudrière.
A votre avis, pourquoi messieurs Brice HORTEFEUX, Claude GUEANT ou Frédéric PECHENARD ont-ils supporté l'impertinence passée des syndicalistes, même ceux osant écrire sur MEDIAPART, impardonnable offense faite à un pouvoir de gauche ?
Peut-être parce qu'ils sont intelligents, eux,
ou peut-être parce qu'ils ont su donner la preuve de leur compétence, en temps utile et pas dans des discours futiles.
Peut-être aussi parce qu'ils sont de vrais chefs,
pas des "couvre-chefs", ceux qui servent à couvrir les nuls qui bullent,
ou peut-être aussi parce qu'ils ont des "c...lles"
pas comme les fripouilles qui ont peur de leurs propres ombres au ministère de la trouille.
Bientôt, il nous sera donné de connaître le chiffre annuel des suicides dans la police nationale, en hausse depuis le départ "in-volontaire" de l'ex-DGPN, Claude BALAND.
S'il y a bien une courbe en hausse dans la police nationale, c'est cette courbe toute de noire vêtue, portant le deuil de la police nationale au seuil d'une dépression qui n'est pas qu'économique.
Toutes les autres courbes étant en baisse, ressources humaines, dont la libido, et moyens budgétaires itou, ancien credo de Bernard CAZENEUVE, l'ex-financier, la courbe du taux des suicides dans la police nationale permettra à Monsieur le ministre de l'intérieur de pouvoir se vanter d'avoir fait progresser la criminalité au moins en interne.
Or, (de l'or !) cette progression des chiffres mérite bien récompense. Sinon qui récompenserait le silence des "chiffes molles" qui se taisent et taisent le mal-être des policiers, ces nouveaux officiers de police disgraciés et suppliciés ?

A suivre pour vivre, le chiffre du taux des suicides dans la police nationale, pour savoir si le harcèlement moral et/ou sexuel est devenu dans la police nationale un nouveau mode de management contre les policiers dérangeants car trop compétents et/ou contre les syndicalistes mécontents car trop voyants.
Ces incitations à démissionner ou à se défenestrer, serait-ce une manière de dégraisser les poulets, sans déplumer les petits coqs à la crête de l'Etat, intentions non avouables de mise sous tension d'un trop-plein d'effectifs pas assez actifs ?
Je suis contente d'avoir voté pour un gouvernement de gauche.
Avant je croyais que c'était une question de sexe, la désorientation géographique.
Aujourd'hui, je sais que les hommes et les femmes sont égaux, pareillement désorientés politiquement.
Pour voter à droite, prenez la première à gauche !
Pour voter à gauche, ah non !, là c'est une impasse.
Et le "G-PS", qu''est-ce qu'y dit, lui ?
Il dit : - "Crève".
"G-PS" : "G" comme gouvernement, et "PS" comme "Parti des S... ds".
Prière de lire et relire le sketch de COLUCHE sur les partis politiques, article mis en ligne sur mon blog le 12 mars 2012.
http://blogs.mediapart.fr/blog/veronique-hurtado/120312/cest-lhistoire-dun-mec-qui-veut-pas-mourir-ou-alors-de-rire-pasti
Encore une annonce prémonitoire ou une défonce comminatoire d'il y a longtemps, du temps où COLUCHE vit encore !
COLUCHE, reviens !
Je m'ennuie sans toi.
