On en avait rêvé de cet exploit sociologique mais aucun homme politique avant eux ne l'avait accompli.
Aujourd'hui, c'est fait, grâce à Al-Qaïda.
Depuis le 7 janvier 2015, les Français aiment les policiers, "leur" police à eux qui les protège des "assassins" comme vous, les Islamistes.
Car revendiquer un assassinat, c'est devenir soi-même un assassin. C'est s'éclabousser et patauger dans le sang versé d'innocents qui, eux, n'ont jamais tué personne, sang versé par des criminels.
Comment peut-on mettre l'humour et l'offense sur le même plan que la mort et le meurtre ?
Si le bois est le support unique d'un rapprochement possible, dans le premier cas, l'humour, il suffit d'une seule planche de dessin quand, dans le second cas, la mort, il faut plusieurs planches pour faire un cercueil, l'écueil reste la séparation définitive entre la vie et la mort.
Il n'y a pas de rives entre la vie et la mort, même pas un fleuve à traverser. C'est ailleurs, si loin et si près à la fois, mais ailleurs.
L'humour, lui, a ses dérives mais il ne prive personne de la vie.
Mercredi 23 juillet 2014 3 23 /07 /Juil /2014 09:27
Djihadiste français, islam des banlieues... Arrêtons le délire...
[ Huit cents djihadistes français ne font pas une jeunesse de banlieue ‘‘islamo’’-terroriste. Cent casseurs ne font pas des pro palestiniens violents.
La division SS Charlemagne fut créée en juillet 1944. Elle rassemblait quelque sept mille Français, très jeunes, partis se battre aux côtés de l’occupant nazi sur le Front de l’Est.
Evidemment, ils étaient bien trop peu nombreux pour que l’on puisse en déduire des ‘‘tendances SS’’ chez la jeunesse française ou une nazification de nos campagnes. De fait, personne n’alla soutenir après-guerre un raisonnement aussi absurde. [...] ]
Qu'y disaient !
WOLINSKI ne veut pas "partir".
Il fait la grève du "ventre", une étrange danse du "ventre", de son ventre proéminent qu'il a redessiné là-haut, son ventre à lui, parce qu'il ne veut pas de ce corps céleste, fût-il plus beau que son ancien corps terrestre !
Il y a tromperie sur la marchandise, duperie sur la durée du contrat de leasing.
Il n'a pas signé de résiliation, ni consigné sa résignation dans une bouteille qu'il ne pourrait plus jeter à la mort, pour qu'elle flotte jusqu'à nous, dans la flotte des larmes inutiles versées pour lui.
Il veut le rire, il ne voulait pas le sang, ni les pleurs.
Pour tout dire, il est un peu fâché avec "Dieu",l'Etre Suprême, et a décidé de faire "ch..er" tout le monde jusqu'à ce qu'on lui redonne son ancienne apparence, ce qui reviendrait à le faire revenir, c'est à dire à lui redonner, non pas "une", mais son existence, son ventre.
WOLINSKI ne renoncera jamais à vivre, qu'on se le dise !
A mon avis, "là-haut", ils doivent en vouloir aux Islamistes, parce que "se taper" WOLINSKI "pour de vrai", c'est sans doute pire que d'être mitraillé(e) par ses dessins.
Peut-être qu'il va finir par gagner, WOLINSKI, avec son "sacré" caractère, et obtenir un retour sur terre pour "casser" du "sacré", sacrilège !
Dans tous les cas de figures, caricatures ou pas, WOLINSKI, il "boude".
Il fait la grève de "l'ascenseur", tant qu'on ne lui aura pas rendu son ventre rond, c'est à dire son ancien corps.
A quoi ça sert d'être mort, si on peut plus faire "ch..r" personne ?
Si quelqu'un peut lui expliquer ici-bas, que, là-haut, l'apparence est "plastique" et que l'amour est "platonique" ?
On est ce qu'on veut, même si on est né avec un talent mais pas un ventre gros comme ça !
Enfin WOLINSKI, tu rajeunis, tu devrais être content.
"Content d'être mort ?"
Il veut qu'on lui rende son ventre.
Un petit mot pour TIGNOUS.
Il s'en fout des dessins, de la politique et de la justice.
Il n'a pas choisi de partir, encore moins de mourir.
S'il avait pu choisir, il aurait choisi le rire, oui, mais l'amour surtout.
L'amour, ne pas partir, ne pas mourir.
Il n'a pas pu dire l'amour, son amour aux siens.
Il n'a même pas eu le temps de leur dire "au-revoir".
Ceux qui meurent d'un cancer ont eu plus de chances que lui dans leur vie, parce qu'ils peuvent dire "au-revoir" à leurs enfants, à la femme qu'ils aiment.
Il avait tant de choses à faire avec eux.
Il avait tant de choses à leur dire.
Il avait tout ce temps à passer avec eux, à les voir grandir, à voir ses enfants sourire, à voir les gens rire, pas seulement de ses dessins, simplement rire du bonheur d'être ensemble, comme lui en famille, dans sa famille.
Il ne savait pas qu'on était en guerre.
Et qui le savait et qui le sait encore aujourd'hui ?
Lui n'a même pas eu le temps de faire tout ce qu'il avait à faire dans sa vie.
C'est injuste.
TIGNOUS n'est pas prêt non plus à "partir".
Il n'accepte pas cette séparation.
S'il le pouvait, il ferait la révolution contre la mort.
Il a été "entendu".
Il peut rester près des siens, de ceux qu'il aime.
Mais il ne peut plus les caresser, les toucher, les embrasser, "l'enlacer".
"Le silence ne sera pas le silence", promet TIGNOUS.
L'amour ne se tait pas.
Il se fait.
Ou "de l'absence de démocratie".
Si je vous ai choqués, plus que ceux qui ont tué la vie, plus que ceux qui ont enlevé la vie aux personnes que l'on aime, alors pardonnez-moi.
Pardonnez-moi de considérer que la mort n'est pas notre amie, mais reste notre ennemie, lorsqu'elle arrive à l'improviste, pour, en un seul tour de piste, tuer tous ceux qu'on aime et nous priver de leur présence.
Ce serait mentir que de ne pas écrire sur le sentiment de révolte de WOLINSKI et la profonde tristesse de TIGNOUS.
Ils s'en fichent tous les deux d'être morts en héros.
Eux, ils voulaient rester vivants.
WOLINSKI avec son ventre, aller jusqu'à la fin de sa vie et partir au "bon moment"
et TIGNOUS avec les siens, trop jeunes, comme lui trop jeune pour mourir.
Il n'y a pas de destin.
Il y a la "co...rie" humaine.
Ce n'était pas leur heure.
Et ceux qui s'enferment dans le fatalisme, ou pire se réjouissent de leurs morts en martyrs pour l'union nationale, ça leur donne envie de "gerber".
Sauf que, là-haut, ce type de "renvois alimentaires" n'existe pas.
- "On pourrait échanger avec un autre style de "renvois", propose "aimablement" WOLINSKI, un "renvoi" physique du corps dans son entier ? Non ? Vraiment non ?"
De toute façon, WOLINSKI, il ne "montera" pas au "Paradis", même pas au "Paradis Latin", si on ne lui rend pas son ventre.
Il fait la grève de "l'ascenseur céleste".
Ils ajoutent, tous les deux, qu'ils auraient préféré qu'on achète Charlie-Hebdo "avant" et qu'on proteste "avant", pas quand il est déjà trop tard et qu'ils sont morts.
Mais ils sont là, qu'on se le dise !
Là avec nous, là avec leurs familles.
Morts ?
Oui et non...
Morts pour de bon, non !