Et de quoi me plaignè-je ?
Ne dit-on pas que l'on peut compter ses vrais amis dans l'adversité sur les doigts d'une seule main ?
Et "madame" se plaint d'avoir trop d'amis qui la lisent et la soutiennent lorsqu'elle lance une alerte, et un peu moins, lorsque c'est elle qui est alerte.
Amis, car il faut qualifier ainsi ces "perles rares" qui refusent que je devienne une huitre fermée et prennent le risque de m'offrir leur aide, pour que je puisse m'ouvrir au monde et sourire à nouveau.
Mon bonheur d'avoir des amis dans la nuit risque de rimer avec le malheur de n'avoir point d'appuis le jour, autour de moi, ne sachant faire la cour aux seigneurs féodaux "locaux".
On peut être à SUD sans être bien vu au Sud, surtout à Marseille, le "SGAP de Barcelone" joyeusement surnommé ainsi par une commissaire enfin devenue soi-même, sa propre directrice, dans un autre département, loin de Pépère-Les-Gnons, où elle pourra vraiment s'épanouir, ce que je lui souhaite de tout coeur. Les souvenirs doivent s'évanouir pour laisser place à l'avenir.
Du coup, exceptionnellement, je vais pouvoir remercier le directeur qui se retrouve tout seul, sans adjointe, et qui a eu le courage, il en fallait !, de permettre à deux de mes adhérentes et deux de ses agents de permuter.
L'opération ne vous semble pas périlleuse, détrompez-vous ! Toute mobilité non voulue par FO est délictueuse, par nature ET par volonté. Les apparences sont souvent trompeuses.
Comme mes adhérentes m'ont fait part de leur joie, je l'écris avec un certain émoi :
Je suis heureuse de vous apprendre que deux "petits" agents vont pouvoir repartir à zéro, et non plus compter pour "zéro", simplement en changeant de poste entre elles deux. Mathématiquement, c'est une opération blanche, c'est à dire zéro effectif, en moins ou en plus.
Un directeur qui se transforme en héros, comme Zorro, quoi demander de mieux ? On en rêve.
Il faudra qu'il pense à se laisser pousser la moustache. Mais ne nous trompons pas de moustache !
Quoiqu'Antonio Banderas n'en portait pas, tout comme lui.
