Manuel est "aux manettes", mais qui est à la tête de la police nationale ?
Les syndicats "co-gestionnaires" ? Démonstration et consternation.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/10/09/Le-grand-patron-de-la-police-en-visite-au-Courbat-1642943
[« Ce n'est pas un hasard s'ils manifesteront le 22 octobre dans tous les grands centres comme Rennes, Bordeaux et Paris. Les policiers de Tours seront représentés par le syndicat Unité SGP Police [ FO, c'est pas faux, non ? C'est bien FO ? ] qui sera présent à Paris pour défendre les intérêts des policiers ». Par ailleurs, le syndicat Unsa Police appelle les policiers à se mobiliser ce jeudi 10 octobre pour protester « contre la proposition de budget 2014 ». Un rassemblement est prévu ce jeudi, à 8 h, devant la direction centrale de la police nationale à Paris.]
Non, ce n'est pas un hasard si ces deux syndicats manifestent, juste avant les élections professionnelles de la police nationale, en 2014.

C'est connu, les policiers préfèrent la droite.
A tribord, toute ! Ou plutôt à l'abordage.
Ou plutôt encore au sabordage d'une flotte qui roule et qui tangue sur une mer déchaînée.
Ce qui est grave, c'est d'attiser le feu juste avant des élections professionnelles, allumer des incendies avant des élections municipales, pour simplement conserver des sièges dans des commissions, ou pire, s'accoquiner "officieusement" avec des élus populistes, prêts à tout promettre aux policiers, lesquels sont devenus le "curseur" médiatique d'une France en désarroi et aux abois.
C'est fouler aux pieds la démocratie, "rouler dans la farine" la paix sociale et la sécurité territoriale, en provoquant des "incidents" à répétition pour la réputation de syndicats qui ne s'intéressent à leurs adhérents qu'au moment des élections professionnelles.
Qui sont les victimes de ce jeu de dupes ? Le gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche, puisque l'histoire se répète indéfiniment, avant toute élection professionnelle dans la police nationale.
S'ajoute un élément déterminant, un détonateur dans ce paysage médiatique déconcertant, dans ce concert de clameurs mensongères et de revendications policières : la proximité dérangeante entre les élections professionnelles dans la police nationale et les élections municipales qui renforce un lien de collusion directe sur le terrain avec les notables et les élus.
Un gouvernement tient cinq ans dans les situations de crise et de souffrance. L'alternance est devenue le balancier régulateur des peurs des Français. Les policiers, surtout les chefs de service, ont des plans de carrière qui se jouent sur des années, pas cinq ans. Leur intérêt n'est pas forcément de soutenir un gouvernement de gauche qui leur impose le port d'un matricule "visible", autorise la prise de plainte directement sur INTERNET pour toute victime de violence policière ou de comportement non déontologique de la part d'un policier. Sans oublier le port des micro-caméras permettant de filmer une interpellation, micro-caméra "censée" remplacer la délivrance d'un reçu ou d'une d'attestation qui aurait pu ou dû être remis(e) après un contrôle d'identité. Délivrance aussi des contrôles dits "arbitraires" et discriminatoires, pour lutter contre le "flagrant délit de sale gueule". Du jamais vu !

L'affaire de l'adolescente "Rom", Léonarda, tombe à point nommé. Prétendre que les policiers ignoreraient l'impact médiatique de l'interpellation d'une adolescente dans un bus, lors d'une sortie scolaire, en groupe !, ne serait-ce pas prendre les Français pour des imbéciles ? Au regard de toutes les mobilisations passées, nous savons tous que les Français ne sont racistes qu'envers les étrangers qu'ils ne connaissent pas et du coup, ne reconnaissent pas comme étant Français.
Mais dès qu'un enfant ou un adolescent, copain de classe de leurs enfants, est embarqué sous leurs yeux par une milice déguisée en police, les parents se souviennent alors qu'ils sont Français et se solidarisent avec les enseignants, pour tenter d'empêcher l'expulsion d'un mineur "étranger", qu'ils reconnaissent, eux, comme étant Français. Est Français(e) celle ou celui qui partage leur quotidien, leur pain et leurs peines.
Je ne vais pas me plaindre que les Français aient du coeur, lorsqu'ils sont confrontés directement à ce type de situations, dans leur chair, parce que leurs rejetons, leur "sacro-sainte" progéniture, reviennent choqués de leur école, de leur collège ou de leur lycée, choqués par des expulsions que leurs parents ont cautionnées eux-mêmes, en votant pour la droite dure, ou pire, l'extrême-droite. La droite dure n'est pas la droiture. Et une voiture, un autocar peuvent conduire à une rébellion populaire totalement contraire à l'expression du vote français.
Sinon on ne serait pas Français, dignes descendants de nos ancêtres, ces Gaulois querelleurs et batailleurs, jamais contents. On vote des lois, puis on "castagne" pour qu'elles ne soient pas appliquées. C'est vrai, quoi ! Si on ne peut plus voter pour râler et manifester sa mauvaise humeur, on va faire quoi, une révolution ? Sauf que la France, ce n'est quand même pas un bagne. Et que les Français ont du coeur. Ils le prouvent encore en votant pour leurs personnalités préférées qui sont souvent des "Blacks, Blancs, Beurs". Allez comprendre ! C'est la France.
Et ce mot "France", le nom d'un beau pays, rime avec "espérance". Sinon on rentre en "Sous-France".
Aussi je m'interroge sur cette suite de "bavures" policières qui sous-tendent des campagnes électorales devenues un enjeu capital, tant pour les policiers que pour les citoyens. La loyauté est une qualité indispensable pour la continuité d'un service public qui ne doit pas être "nombrilique" et pour que dure ce gouvernement. Sinon, c'est être "parjure" et renier ses valeurs républicaines. Ou prouver que la police nationale est noyautée par des syndicats "corporatistes" et "kagibistes".
Manuel VALLS, avec la police nationale, commet-il la même erreur que Marie-Arlette CARLOTTI avec les Marseillais ? Ville de Marseille, siège de FO, "FO-SGP Unité Police", syndicat de gauche, allié aux élus de droite, syndicat de police qui depuis quelque temps évite d'arborer la bannière FO. Pourquoi FO s'auto-censure-t-il ? Comment s'en sort-il ? Un syndicaliste intervient. Il dit qu'il appartient au syndicat "Unité Police", parfois "SGP-Unité Police", lequel existe tout seul, grâce uniquement aux cotisations de ses adhérents [ Si c'était vrai, ça se saurait ! ]. Non, Unité-Police, ce n'est pas "FO Unité Police", non, surtout pas FO. Faut pas le dire ! C'est pas vrai ? C'est pas "Faux/FO". Qui a intérêt à saborder la police nationale ?
A votre avis ?
Indre-et-Loire - Le Liège - Sécurité
Le grand patron de la police en visite au Courbat
09/10/2013 05:38


Le grand patron de la police, Claude Baland, était au Liège vendredi.
Le directeur général de la police nationale, Claude Baland, a visité vendredi le centre du Courbat, au Liège, un établissement pour policiers en souffrance.

C'est la première fois qu'un grand patron de la police visite cet établissement…
« C'est une marque de considération pour un établissement qui a un rôle très important pour la police nationale et qui est à la pointe du professionnalisme. « Il lui fait honneur et lui est totalement indispensable. Le Courbat est très connu au sein de la police même s'il devrait l'être davantage encore. »
" La hiérarchie doit communiquer "
Que faire pour limiter le mal-être au travail ressenti par certains policiers ?
« Au plan national, les policiers peuvent s'appuyer sur 68 psychologues et 200 médecins, dont une vingtaine à temps plein. Il faut aussi un management plus social. Prioriser l'humain. Mais cela demande du temps. C'est très difficile à faire. Et cela ne se règle pas par une simple circulaire. « La formation des policiers a énormément progressé. Néanmoins, les gardiens de la paix qui commencent en région parisienne sont à 80 % des provinciaux. Ils arrivent dans un cadre auquel ils ne sont pas habitués. « Pour mieux les préparer, le ministre de l'Intérieur a demandé à ce que l'on multiplie, dans leur formation, les simulations de situations réelles : contrôles d'identité, palpations… »
La pression de la politique du chiffre, condamnée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, a-t-elle pu jouer dans les souffrances ressenties par les policiers ?
« Ce que le ministre a voulu dire, c'est que l'on ne peut pas conduire la police en fonction de résultats chiffrés attendus à la fin de l'année, ce qui ne veut pas dire qu'il n'attend pas de résultats. « Les policiers sont confrontés à la pression de toute la société, quelles que soient les instructions données par la hiérarchie. C'est aussi pour cela que j'estime que la hiérarchie de la police doit communiquer davantage. « Aujourd'hui, ce sont les syndicats policiers qui prennent la parole. Ils pallient un vide. Quand les policiers se sentent stigmatisés, la hiérarchie doit communiquer pour atténuer le déséquilibre de la balance médiatique à leur encontre. »
[ Révolution/Evolution : Le grand patron de la police nationale ne reconnaitrait pas les syndicats comme étant des partenaires officiels, co-gestionnaires communiquant en lieu et place de l'administration, "mulets" porte-paroles de patrons "muets", "voix de leur maître" ? Ma foi, ce serait plutôt une bonne nouvelle. Rendez-vous compte ! Des syndicats redevenus "indépendants. Sauf que... Voir ci-dessous ]
A l'occasion du déplacement du directeur général de la police, certains syndicats de policiers regrettent de ne pas avoir été invités à le rencontrer. C'est le cas d'Unité SGP Police. « C'est dommage, explique Thierry Pain, délégué Unité SGP Police, qu'il n'ait pas pris quelques minutes pour se rendre compte des conditions de travail des policiers du commissariat de Tours. Une charge de travail toujours de plus en plus lourde pèse eux. « Ce n'est pas un hasard s'ils manifesteront le 22 octobre dans tous les grands centres comme Rennes, Bordeaux et Paris. Les policiers de Tours seront représentés par le syndicat Unité SGP Police qui sera présent à Paris pour défendre les intérêts des policiers ». Par ailleurs, le syndicat Unsa Police appelle les policiers à se mobiliser ce jeudi 10 octobre pour protester « contre la proposition de budget 2014 ». Un rassemblement est prévu ce jeudi, à 8 h, devant la direction centrale de la police nationale à Paris.
Propos recueillis par Pierre Calmeilles
2014, 2014 ? Rappelez-moi : ce n'est pas l'année des élections professionnelles dans la police nationale et l'année aussi des élections municipales. Cherchez l'erreur !
Un grand patron se déplace au centre du Courbat, établissement de cure ouvert pour les policiers en souffrance. Aucun DGPN, Directeur Général de la Police Nationale, avant lui, n'avait daigné rencontrer les policiers de la base dans ce type d'établissement à vocation "sociale". La preuve que les policiers sont maltraités par le ministre et ses plus proches collaborateurs !
FO se plaint que Monsieur Claude BALAND, le DGPN, aurait "boudé" les syndicalistes d'Unité SGP Police. C'est "FO/Faux". La mauvaise foi de ces syndicalistes est consternante et aberrante.
Qui tient l'ANAS
"Association Nationale d'Action Sociale des personnels de la police nationale et du ministère de l'intérieur" ?
Quels policiers bénéficient de détachements dans le cadre de l'exercice de mandats "syndicaux", à but non lucratif, puisqu'il s'agit d'un secteur social, la gestion du centre du Courbat. L'ANAS, c'est FO Unité Police.
La preuve, qui dirige cet établissement, le Courbat ? Joaquin MASANET, ex-secrétaire national d'UNSA POLICE devenu FO-Unité Police ou réciproquement, on ne sait plus trop, évincé par Henri MARTINI, devenu secrétaire général de... Allez, chercher un peu ? Vous brûlez. Unité SGP Police Force Ouvrière. C'est FO/Faux ?
FO Syndicat de gauche. La preuve : En 2004, Joaquin MASANET avait été nommé membre du Conseil économique et social par M. Dominique de VILLEPIN, alors ministre de l'intérieur. De gauche, c'est FO ? Ah oui, là, c'est vrai. C'est pas la gauche. La gauche, la droite, je confonds toujours. Normal, j'ai un cerveau de femme. Mon sens de l'orientation est limitée à... gauche.
Par conséquent, prétendre que le « grand patron » n'aurait pas rencontré les syndicalistes de FO Unité SGP Police, c'est « Faux/FO ». Puisque c'est FO qui tient tout le domaine de l'action sociale dans la police nationale. Et le reste... C'est faire un "Faux/FO" procès à l'actuel Directeur Général de la Police Nationale.
Et c'est prendre les fonctionnaires pour des "nouilles" dans cette "tambouille", les futures élections professionnelles de la police nationale. Comme à Marseille, FO "se déguise" et se singularise par sa capacité à "phagocyter" la communication officielle, en omettant de citer les noms des syndicalistes FO qui dirigent le centre du Courbat et l'ANAS.
Pour servir quel patron ?
Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Etre soi-disant "syndicaliste de gauche" dans un gouvernement de droite, c'est jouer la carte de l'opposition et de la contestation facile. Il est plus facile de faire adhérer des agents mécontents contre leur gouvernement et leurs chefs que des fonctionnaires qui vous rappellent qu'après tout, vous êtes... de gauche, non ? "- Meuh, non. C'est FO/Faux. La vérité, si je mens !" Faire revenir la droite au pouvoir, c'est retrouver des sièges grâce à une position plus facile à tenir, celle de l'opposition "plastique", une opposition de façade, tout en paraître.
Quant à l'avenir de la France, ces syndicalistes s'en tapent et frappent sur leur ministre. Ils préfèrent plaire à des élus corrompus, plutôt qu'être exemplaires, représentants d'un personnel devenu corporatiste jusqu'à être des "parvenus", arrivés, oui, mais dans quel état !, statuquoïstes et égoïstes, rompus à toutes les ruses. Le slogan des syndicats corporatistes majoritaires, si je ne m'abuse : "Tous chefs" dans une police qui marche sur la tête et fait des croche-pieds avec ses jambes aux patrons qui la dirigent, écrasée par le poids d'une hiérarchie intermédiaire qui devrait se mettre au régime, au régime déficitaire d'un Etat écrasé par sa dette publique.
L'éviction médiatique de Léonarda, ne visait-elle pas une autre éviction ? Celle d'un ministre qui est et reste le principal atout d'une gauche dont le discours n'est pas que sécuritaire. Le ministre est solidaire et se veut solidaire de ses policiers. C'est son point fort, respecter ce corps exposé à tous les risques sur la voie publique. Son point fort, mais aussi son point faible. Il serait salutaire de s'interroger sur ce qui se passe dans les arcanes d'un pouvoir policier longtemps géré par la droite, tandis que des "bavures" à répétition rendent moins sûr l'avenir politique de Manuel VALLS, à gauche comme à droite.

Il faut laisser la parole aux "vrais" syndicalistes, ceux qui ne vivent pas de subventions publiques mais des seules cotisations de leurs adhérents. Se taire sur ce qui se prépare, c'est perdre une occasion unique de libérer la France du goût rance des "carottes" de Vichy, quand les "boeufs-carottes" sont utilisés pour faire taire les syndicalistes de "l'opposition", ceux qui ont vraiment des valeurs de gauche.
Qui gère la police nationale ? Serait-ce encore la droite ?
"Vox populi, Vox dei."
"Solidaires", c'est être Français, comme ces Français qui se mobilisent par générosité contre la dangerosité de lois sécuritaires devenues inhumaines. Le drapeau français n'appartient pas qu'aux extrémistes de droite. Il est d'abord "bleu, blanc, rouge", Black , Blanc, Beur", les couleurs qui ont toujours fait gagner la France.