A ceux qui se reconnaitront.
Pour les pleutres qui se dissimulent sous leur uniforme pour faire le mal.
C'est une mamie qui n'a jamais fait de mal à personne.
Elle.
Elle donne à manger aux chats abandonnés.
Elles sont deux.
Elles se relaient.
Véro, viens voir ! Si je t'assure... J'ai les yeux qui piquent. Dimanche, j'ai eu le souffle coupé. Je n'ai pas pu rester. Il y a deux jours, j'avais encore les paupières gonflées et la peau rougie sur les mains. Comme une allergie.
Tu sens rien ?
Elle me montre des traces sur les pierres où des petits plats de nourriture sont disposés. Des traînées jaunâtres. Les quelques chats qui restent, qui ont survécu à la bêtise humaine, aux actes de cruauté (petits corps retrouvés fracassés à coups de bates de base-ball, par exemple), sont partis. Sauf la "matrone", comme je l'appelle. Elle, elle reste. C'est elle, la gardienne des lieux. C'est la plus âgée. Elle recueille les chats abandonnés, adopte les chatons délaissés et n'hésite pas à se mettre en avant pour protéger les plus faibles, au risque de se faire tuer. Un exemple de courage et de dévouement, cette chatte, comparé aux brutes humaines qui sévissent dans le coin !
Tout à coup, je comprends. J'aurais dû comprendre plus tôt. N'oublions pas que nous sommes dans le Sud. Un pas, chaque pas compte. Le parking extérieur à dix pas, c'est encore trop loin du lieu de travail. Les chats étaient là avant, de l'autre côté du grillage. Mais les chats, "chat vient, chat va". "Chat" monte sur les voitures, surtout. Chat chalirait les véhicules personnels garés dans l'enceinte du commissariat, voitures qui devraient être garées à l'extérieur.
Alors aux petits maux, les grands moyens !
Ils se sont servis des gaz lacrymogènes. Ils m'ont gazé les chats et les lieux, sans aucune considération pour le public qui fréquente les lieux extérieurs au commissariat central. Car le parking est attenant à leur "parking" à eux, de l'autre côté du grillage, là où ils ne devraient pas se garer avec leurs véhicules personnels.
Ils ont copieusement aspergé la nourriture des chats abandonnés, le muret, leurs pierres où ils s'installent, le sol jonché de feuilles mortes... L'air est à peine respirable. Je tousse. J'ai la gorge qui râcle. Et pourtant, il y a quatre jours, c'était encore pire. Je comprends mieux ma "grippe intestinale".
La mamie me regarde. Elle se frotte les yeux. Ca fait une semaine qu'elle a mal ! L'autre mamie est très sensible aux allergies et a déjà des problèmes de vue. Elle est déficiente visuelle. Elle a dû se rendre chez son médecin. Je sens monter en moi une certaine colère contre tant de lâcheté et de bêtise.
Les bombes lacrymo sont une arme de 6ème catégorie. Ce ne sont pas des jouets.
Je comprends mieux pourquoi j'ai une petite chatte qui tout à coup ne mange plus et se meure sous mes yeux. Elle est empoisonnée. Ses petits poumons ont brûlé, d'avoir respiré ces gaz. Je comprends aussi pourquoi une autre à disparu. Elle a sans doute agonisé dans un coin, empoisonnée, intoxiquée. Ma vieille matrone a singulièrement maigri. Ses yeux pleurent. Mais elle reste. Pour garder les lieux et défendre ceux qui ne peuvent plus se défendre. Elle va mourir aussi à cause de ces brutes épaisses qui se cachent sous un uniforme, de ces "bestiasses". Qui d'autre aurait suffisamment de gaz lacrymogène pour asperger une à deux fois par mois cet endroit réservé aux chats libres ? Et les chiens des riverains qui se promènent ? Et les enfants qui descendent des voitures et ne peuvent pas s'empêcher d'aller dans le coin, là-bas, jouer sous les platanes, à l'ombre et à l'écart des véhicules ?
Je pourrais l'écrire avec humour. Mais franchement, je n'ai pas le coeur de faire rire avec la mort. La mort d'animaux qui n'ont pas choisi d'être abandonnés et la santé des deux petites mamies, les larmes aux yeux, des yeux rougis qu'elles frottent. Non ! Surtout pas... Ces deux vieilles dames qui donnent de leur temps et de leur coeur à des petites bêtes qui sont moins bêtes que ces australopithèques en uniforme.
Oui, comment peut-on être à ce point bêtes ? Bêtes et ignorants du droit ? Bêtes et méchants ? Considérer que tout vous est dû, que tout vous appartient ! La vie, la mort, je dégaine, je frappe, je fais mal, je fais le mal... Et je me cache. Je me crois malin, moi. Parce que je me cache ! Viens l'homme, viens me voir si t'es un homme. T'es qu'une "mauviette", une serpillère sur laquelle je m'essuierais les pieds. Viens me voir, si t'es un homme !
Alors, le gros malin, on a peur ? Prouve-moi que tu as des "couilles", parce que, si c'est facile de t'en prendre à des chats abandonnés, ce sera un peu plus difficile de m'affronter moi. On parie ?
Bande de lâches ! Bâtards... Entre la loi et la pègre, n'assumant rien et cachant tout.
S'en prendre à des mamies !!!!!!!!!!!!!!
Il faut vraiment avoir du steack hâché à la place du cerveau. Avoir de la matiére fécale à la place de de la matière cervicale ! A force d'être un "viandard", un adepte des coups tordus, un vicelard.
Etre policier actif et se comporter comme un délinquant. Bravo !
La sécurité publique... Bel exemple ! De la protection que tu dois aux personnes, ta mission. T'en prendre aux plus faibles. Quel courage !
L ES ARMES DE 6 È ME CATÉGORIE
1 - DEFINITION :
Selon l’article 2 du décret 95-589 du 6 mai 1995 relatif à l'application du décret du 18 avril
1939 fixant le régime des matériels de guerre, armes et munition) sont des armes de 6ème catégorie :
« - Paragraphe 1 :
Tous les objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique et notamment les baionnettes, sabres-baionnettes, poignards, couteaux, poignards, matraques, casse-tête, cannes à épées, cannes plombées et ferrées, sauf celles qui ne sont ferrées qu'à un bout, arbalètes, fléaux japonais, étoiles de jets, coups de poing américains, lance-pierres de compétition, projecteurs hypodermiques. »
Dans ce paragraphe, il faut comprendre, qu'en plus des armes nommément désignées, "tout objet pouvant par extension ou par destination, causer un danger pour la sécurité publique, peut être considéré comme une 6ème catégorie" même si ce même objet n'est pas énoncé clairement.
« - Paragraphe 2 :
Générateurs d'aérosols incapacitants ou lacrymogènes classés dans cette catégorie par arrêté conjoint des ministres de la défense et de l'intérieur et des ministres chargés de l'industrie et des douanes, soit article 12 de l'arrêté du 11 septembre 1995 relatif au classement de certains matériels, armes et munitions »
Cet arrêté précise que :
1) tant que les caractéristiques de classement au titre du décret du 18 avril 1939 d'un générateur d'aérosol lacrymogène ou incapacitant n'ont pas été définies, ces générateurs sont classés en 6ème catégorie, sous réserve de toute autre disposition réglementaire applicable aux générateurs d'aérosols, ces caractéristiques sont définies par arrêté du ministre de la défense après avis de la commission interministérielle prévue à l'article 5 du décret du 6 mai 1995.
2) Les générateurs d'aérosol lacrymogènes ou incapacitants à base de CS (orthochlorobenzylidène) concentré à plus de 2 % dont le volume de remplissage est supérieur à 100 ml ou dont le débit instantané à la valve est supérieur à 60 grammes par seconde mesuré sous une température atmosphérique de 20°C sont classés en 6ème catégorie en application du paragraphe 2 de la 6ème catégorie du décret du 6 mai 1995.
I l est donc nécessaire de retenir qu'en fonction de leurs caractéristiques, " toutes les bombes aérosols de défense sont classées en 6 è me catégorie " , certaines sont nommément désignées, d'autres non.
3 - CONSERVATION DES ARMES DE 6 è me CATEGORIE :
La conservation dans un appartement pour un particulier n'est pas considérée comme du port ou du transport et est donc autorisée.
La conservation dans un appartement par un particulier est autorisée.
Est également autorisée, la conservation d'une bombe lacrymogène dans un local professionnel par une entreprise. Néanmoins, en aucun cas l'objet ne peut être sorti de l'enceinte professionnelle, La conservation ne doit pas changer de lieu sans arrêt. Il est important de rappeler que cette détention reste sous la pleine responsabilité de la personne détentrice.
4 – L E PORT ET LE TRANSPORT DES ARMES DE 6 È ME CATÉGORIE :
POINT IMPORTANT : NE PAS CONFONDRE LE PORT (sur soi,)
ET LE TRANSPORT (véhicule, sac, mallette)
4-1 - PORT D'UNE ARME DE 6 è me C ATEGORIE :
En application de l’article 57 du décret n° 95-589 du 6 mai 1995 modifié, sont interdits le port des armes de 6ème catégorie énumérées à l'article 2 ci-dessus ainsi que sans motif légitime, le port des autres armes de la 6 è me catégorie.
4-2 - T RANSPORT D'UNE ARME DE 6 è me CATEGORIE :
Conformément aux dispositions de ce même article, sont interdits, le transport sans motif légitime, des armes de 6ème catégorie (nommément désignées ou non).
4-3 - SANCTION EN CAS DE PORT OU DE TRANSPORT ILLICITE
Le port ou transport illicite d'une arme de 6ème catégorie est une infraction au Code Pénal, qualifié "DELIT" et passible d'un maximum de 3 ans d'emprisonnement et d'une amende pouvant aller jusqu'à 4000 Euros (code de la défense art. L 2339-9).
5 - NOTION DE MOTIF LEGITIME :
- le "motif légitime" est vérifié au cas par cas par les forces de l'ordre et le juge, - en cas de contrôle, celles-ci décident, en fonction des éléments constatés et de la situation, si le motif légitime est avéré ou non, selon les faits et les explications présentées par le détenteur.
Il faut retenir que c'est cette notion de "motif légitime" du port ou du transport de l'arme qui détermine l'existence ou non de l'infraction (le motif type "se défendre", ou "au cas où" ne sont, bien entendu, pas des raisons valables). L'appréciation du "motif légitime", dépend donc des circonstances et lieux ainsi que du contexte (manifestation publique, endroits publics type discothèques, bars, stades…).
Pour le motif légitime, tu expliqueras au juge que gazer des mamies et empoisonner des chats, c'est rigolo. En plus, ils mettent longtemps à mourir. C'est super-drôle !
Moi, ça ne me fait pas rire du tout.
Alors si je devais qualifier cet acte injustifiable, je le qualifierais de barbarie et acte de cruauté envers des animaux (certains chats ont eu les poumons brûlés par les gaz et sont gravement intoxiqués). Une chatte est déjà morte.
Et pour les êtres humains ? Violences volontaires envers des personnes vulnérables, âgées et ne pouvant se défendre. Sans oublier les enfants. Car j'oubliais de préciser que le "Jardin des Chats", nom de l'association qui s'en occupe, est situé juste à côté d'un parc pour enfants et d'une auberge de jeunesse. Beaucoup de jeunes adolescents viennent en vacances et tournent autour du commissariat à la recherche de l'auberge de jeunesse.
Bel exemple, n'est-il pas vrai, de l'honneur de l'uniforme ? Enlève-le, l'Anonymous !
Garez vos voitures à l'extérieur, dans le parking qui est situé à quelques pas du commissariat, comme "chat", les chats n'iront plus jamais dessus. Arrêtez de jeter ou de casser ce qui ne vous appartient pas. Vous êtes des policiers. Pas des voyous. Ou allez vous faire voir chez les Zoulous.
Et si vous préférez vivre avec les rats, restez dans les caniveaux. C'est à la hauteur de la matière fécale qui vous sert de cerveau.
Ah oui, déposez plainte. Surtout n'hésitez pas ! Qu'on sache qui sont les auteurs de ces aspersions de gaz lacrymogène.
Et tant pis aussi pour les techniciens de l'ONF qui intervenaient cette semaine pour élaguer les platanes. Ils n'avaient pas prévu les masques à gaz.
Débiles, vous êtes gravement et profondèment débiles.
Tant de méchanceté ? Quelqu'un peut m'expliquer : - C'est quoi, cette race d'hommes ?
Une seule question : qui a la possibilité de se procurer aussi facilement des gaz lacrymogènes et en quantité si importante ? La réponse est déterminante.
Le plus écouillé des deux n'est pas le chat castré !
A bon entendeur, chalut !