Coup de semonce :
Je me réponds à moi-même et me sermonne, Hermione, l'héroïne d'un conte divers, le fait divers d'un siècle qui marche de travers.
"Normal", je suis mégalomane, mais pas mélomane, n'ayant pas l'oreille parfaite.
C'est pour cette raison que je n'entends que ce que je veux bien entendre et ne vois que ce que je veux bien voir.
Donc je ne peux comprendre que ce que je veux bien comprendre.
Je dédie cet article à l'Archange Gabriel(le), qui apparaît comme l'arc-en-ciel, en signe de paix, pour traverser le Livre des religions du Dieu unique et renverser les interprétations iniques.
Franchement, en termes d'exégèse, je vous ai trouvés minables, les commentateurs et contributeurs de tous bords, limités intellectuellement et surtout spirituellement.
Pourtant la genèse de l'affaire est assez simple, bande d'incapables.
Je vous explique pourquoi :
Vous êtes allés chercher des raisons d'exécrer les religions issues du Christianisme dans les lointains temps passés des croisades, des conquêtes coloniales (Amérique du Sud, du Nord et continent africain) négligeant le temps présent parce que complètement formatés et "con-formatés" à une autre religion : la pensée mondialiste de l'"athéisme", sous prétexte de neutralité religieuse.
Donc j'ai décidé d'appliquer à moi-même la parole chrétienne, parabole du Christ qui dit :
- "Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu chapitre 7, versets 3 à 5 :
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère ».
Sans remonter aux temps de la Préhistoire, ni aux temps des croisades et des conquêtes paramilitaires occidentales, je vais vous prouver que ceux qui se disent chrétiens aujourd'hui ont une poutre dans l'oeil.
La porte du Christianisme, c'est la foi de l'altruisme (aimer l'autre comme soi-même), d'où découlent toutes lois, dont le droit social actuel.
La poutre du Christianisme, c'est de "croire" pouvoir servir deux maîtres à la fois (et de le faire croire) :
- Dieu et l'argent.
Matthieu 6:24-34
Traduction - Louis Segond (LSG)
"24 Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre.
Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon."
Les Chrétiens d'aujourd'hui ont choisi de se servir, et de s'aimer eux-mêmes, mal finis, plutôt que de L'aimer et d'aimer l'autre, notre Soi-même infini.
Qui est Mamon ?
C'est le Maître que les Occidentaux ont choisi de servir, en reniant le Christ.
Son baromètre, ce sont ses bourses, cette course à l'enrichissement pour obtenir cet étourdissement dans les divertissements de toutes sortes, les divertissements offerts par l'or.
On ne peut aimer l'argent et aimer l'autre.
On ne peut aimer l'argent et aimer Dieu.
On aime l'argent parce qu'on s'aime d'abord et en tant que corps.
Pour l'avoir oublié et donc L'avoir renié, sont nées toutes les politiques d'austérité visant à asservir les peuples d'Afrique, d'Amérique et d'Europe, pour le fric, au nom du fric et grâce au "bâton" fric.
Ainsi le président Jonathan GOODLUCK, lucky boy, qui ne doit pouvoir compter que sur sa "bonne étoile" et pas sur Dieu, est en premier lieu responsable de l'enlèvement des jeunes lycéennes chrétiennes qui portent actuellement le voile islamique, pour au moins deux raisons :
- son amour de l'argent qui l'a conduit à négliger son peuple, lequel vit dans une misère "noire", lui-même noir méprisant ses frères noirs, parce que pauvres,
- son amour de l'argent qui le conduit à refuser de payer la rançon de sa cupidité à BOKO HARAM,
alors que, pour un Chrétien, l'argent ne peut valoir plus qu'une vie humaine.
Sans façons, ce président chrétien, ce père du peuple, a refusé ouvertement de donner de l'argent pour sauver des vies humaines.
Ce serait sa fille, ses propres enfants, il aurait vidé son compte en banque pour les retrouver vivants.
Le président Jonathan GOODLUCK ne se démène pas.
Il est à mille lieues de cet amour chrétien prêché par un certain Jésus qui nous demande d'être prêts à donner notre vie pour sauver d'autres vies.
Le Berger abandonne toutes ses autres brebis, pour aller au secours de la brebis perdue, qui plus est de deux cents à trois cents jeunes brebis chrétiennes perdues.
Le père du peuple n'est pas obligé de faire connaître le prix à payer pour cette guerre née d'une misère qu'il a entretrenue, puisqu'il savait.
Il n'a pas sauvé.
Le roi chrétien est nu.
Il n'a pas la foi.
Sa loi n'est pas la voie du Salut.
Honte à ce président "chrétien" qui a choisi de servir Mamon, plutôt que le Christ !
Ainsi en est-il des prêches publiques d'une Eglise catholique, qui tait, pudique, l'enlèvement de jeunes filles chrétiennes et se tait sur les persécutions contre les Chrétiens, au nom d'une "fausse" paix.
Pas une intention de prière dans l'émission publique "Jour du Seigneur", émission catholique, ce dimanche du 18 mai, temps de résurrection où Jésus déclare : " Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie !", ce dimanche du 18 mai 2014 devenu un temps de "compromission".
Mais quelle paix vivent actuellement ces jeunes filles converties, elles, de force, à l'Islam de paix ?
Mais quelle paix représente cet Islam, pour vous, les Chrétiens ?
La soumission n'est pas la paix.
La soumission conduit à la profanation des valeurs que vous prétendez défendre.
Pourquoi pareille soumission des religions chrétiennes à un ordre moral dit "laïque" ?
Pour l'argent.
C'est Lui qui le dit.
Les Chrétiens ont peur de perdre le soutien de leurs élus politiques et les riches présents des Païens qui aujourd'hui dirigent le monde souterrain de la Finance internationale.
C'est ce reniement occidental, annoncé par le Christ et dénoncé par Mahomet, un reniement infernal, qui est devenu pour nos frères musulmans la vitrine publicitaire d'un christianisme dévoyé, donc condamné à ne plus pouvoir se déployer dans le monde et à être remplacé par une religion qui a choisi, elle, entre Dieu et Mamon.
A l'argent, les Musulmans préfèrent Dieu.
Si la religion musulmane sévère convertit des païens sous des cieux chrétiens, c'est parce qu'elle représente actuellement la seule religion qui combat ouvertement le mondialisme et son capitalisme néo-libéral "occidental".
Les religions ne sont pas causes des guerres.
Ce qui est cause de la guerre, c'est la misère des peuples.
Et le Christ dénonce les dirigeants de ce monde païen qui L'ont renié pour adorer le Veau d'Or, se coucher comme des chiens de païens aux pieds d'une statue affublée de toutes les vertus, l'Economie mondiale, la folie coloniale des riches financiers !
L'économie ne compte que les richesses et ses largesses : argent, marchandises et flux bancaires.
L'économie tue l'humain.
L'homme raisonne à l'envers et de travers.
Demain, il n'y aura plus que des chiffres sur l'argent, encore l'argent et toujours l'argent.
La pauvreté est calculée sur l'argent, sur les possessions matérielles et "irréelles", "biens" qui n'ont que la valeur qu'on leur donne à l'instant "t" sur le marché de l'or, alors que l'on peut être "pauvre" et être heureux, en vivant sans argent, dans la renonciation de cette course aux possessions.
La possession garde tout son sens diabolique en ce début de siècle qui sera spirituel ou ne sera pas.
Posséder, c'est être posssédé !
La valeur matérielle est une construction intellectuelle, la trahison factuelle de ceux qui enferment les matons dans une maison qui devient leur prison, ces matons qui ne veulent pas se souvenir que ce sont eux les "vrais" voleurs.
La seule pauvreté est celle du coeur.
Elle est aridité et monstruosité, sécheresse de l'air et terres vengeresses.
La richesse d'un corps offert à la luxure, couvert de vêtements de marques, transporté en berline de luxe et enterré dans un mausolée en marbre, parce qu'on l'adore, n'a aucun sens.
L'existence humaine ne prend tout son sens que dans une éternité qui s'inscrit au-delà du temps.
L'homme écrit son histoire dans ce monde pour une mémoire qui n'est pas de ce monde.
Un corps riche a un coeur pauvre, puisqu'il est capable de se nourrir jusqu'à "se faire péter la panse", alors que des enfants meurent de faim sur cette terre.
Un corps riche a un coeur pauvre, puisqu'il est malléable au point de pourrir sur pieds, plutôt que de nourrir ses frères de misère.
Un corps riche a un coeur pauvre, puisqu'il est imperméable à la souffrance de l'autre, incapable d'entendre la Parole de l'apôtre, les apôtres d'autrefois et d'aujourd'hui, que le Christ envoie parcourir ce monde redevenu païen.
Honte à vous, les Chrétiens, qui ne condamnez pas ce monde de richesses bâti aux pieds de la "déesse" Economie !
Parce que vous le dominez, vous serez condamnés.
Honte à vous, les Chrétiens, qui ne condamnez pas ce monde de vieillesse bientôt anéanti par la mort, car la vieillesse conduit à la mort !
Parce que la vieillesse n'est plus sagesse, vous serez condamnés.
Honte à vous, les Chrétiens, qui ne condamnez pas ce monde de fausse liesse où la jeunesse se meurt à cause de vos peurs, la peur non pas de mourir, mais la peur de manquer !
La peur de "banquer"... la peur du Banquier !
Parce qu'instigateurs et propagateurs de cette terreur financière, hués et chahutés par les peuples de ce monde dont vous tuez les enfants, vos propres filles et vos propres fils, vous serez condamnés dans l'autre monde.
Vous ne savez plus donner.
Vous ne savez plus pardonner.
Vous ne savez que réveillonner, fêtards de la bedaine, vieillards à la peine.
Vos calembredaines sont à l'origine de la haine que nous vouent nos frères musulmans.
Eux vous jugent pour ce que vous êtes : - "Des chiens de païens".
Marc 10:21-25
Jésus posa sur cet homme un regard plein d'amour et lui dit:
- Il ne te manque qu'une chose: va, vends tout ce que tu possèdes, donne le produit de la vente aux pauvres et tu auras un capital au ciel. Puis viens et suis-moi.
En entendant ces paroles, l'homme s'assombrit et s'en alla tout triste, car il était très riche.
Jésus parcourut du regard le cercle de ses disciples, puis il leur dit: -Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu! Cette parole les surprit, mais Jésus insista: -Oui, mes enfants, qu'il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Convertissez-vous, au lieu de penser à convertir vos devises, vous qui divisez le monde et portez la haine aux gens, avec des chaînes d'argent.
Dit-il.