
[ "Liberté d'expression à La Poste ?"
SUD PTT 66 communique :
Yann LEMERRER, secrétaire départemental adjoint SUD PTT des (Hauts-de-Seine), a reçu par huissier une notification de révocation.
Motifs :
Faits liés à l'activité syndicale (prise de paroles dans plusieurs établissements de La Poste, etc.).
Une révocation de fonctionnaire pour une action syndicale, c'est sans précédent depuis 1951 !
[Inexact : c'est monnaie courante sous ce gouvernement de gauche et particulièrement dans la police nationale où les syndicalistes paient un lourd tribut, étant eux aussi révoqués s'ils ont le tort de s'exprimer]
Pour La Poste, en janvier 2015, entrer dans un établissement pour prendre la parole est un délit.

Une pétition de soutien est en ligne (http://reintegrationyann.sudptt.org/?petition=3).
Ce dossier d'entrave à l'exercice du droit syndical n'est pas un cas isolé (...) et l'attaque du droit d'expression est monnaie courante de la part de la direction de La Poste.
[Et tant d'autres directions du secteur public comme la Police nationale, l'Education nationale, etc. ]
En l'occurence, cette décision exceptionnelle émane d'une entreprise contrôlée à 100 % par l'Etat [J'ajouterais sous un gouvernement de gauche qui prétend se battre pour la liberté d'expression], qui figure parmi les premiers employeurs du pays et qui affiche le plus gros solde de suppressions d'emplois (80 000 !) depuis 10 ans.
[Même constatation pour la Police nationale : pour ne pas être "canardé", il vaut mieux avoir "bavé" en tuant quelqu'un par inadvertance, que d'avoir "bavé" dans un "canard" surtout MEDIAPART].
La fédération SUD PTT a déposé un préavis de grève national aujourd'hui pour un autre militant du 92 victime de la répression.
Le syndicat SUD Poste des P.-O. réaffirme son combat pour la liberté d'expression syndicale dans l'entreprise. ]

Communiqué paru le 20 janvier 2015 dans l'INDEPENDANT, notre "canard" local qui porte si bien son nom.
A lire aussi un article très intéressant sur l'aggiornamento des francs-maçons dans les Pyrénées-Orientales en pages 2 et 3 du journal qui prouve qu'on peut être maçon, franc et "éclairé".
Il serait temps que les "frères" se rappellent qu'ils sont les bâtisseurs de la laïcité, un concept chrétien, n'en déplaise aux ignorants.
Il serait temps que les "frères" soient "Charlie", eux aussi, et portent le flambeau de la liberté d'expression française au niveau international.
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On juge l'arbre à ses fruits et le Prophète à ses actes.
Un homme politique n'est pas un prophète, d'autant plus que nul n'est prophète en son pays.
Mais, pour être honnête, les actes politiques ne collent pas avec la propagande médiatique.
Un acte politique, c'est une décision.
Et les décisions prises, en matière de gouvernance étatique des ressources humaines, sont exemplaires par leur constance arbitraire et grégaire d'une soumission à la loi du plus fort et du plus riche.
Sans être atrabilaire, on ne peut pas être non plus extatique.

La problématique du sécuritaire emporte tout comme une vague brune vers la fin de toute liberté d'expression, au nom d'une déontologie qui ressemble "Führer-z"ment" à de la démagogie au service des petits chefs de sévice.
Eux ont le droit d'être racistes tandis que Bernard CAZENEUVE, le ministre de l'intérieur, jure ses grands dieux, lui que ne croit en aucun dieu sauf Mammon, que le racisme ne passera... puisqu'il gagnera, encou-ragé comme des chiens enragés par une administration complice.
Tout glisse dans la police sur la toile lisse d'un NET qui veut faire paraître honnête ce qui ne l'est pas.
A voir et revoir, les congratulations et échanges de poignées de mains entre Bernard CAZENEUVE et Nicolas SARKOZY.
Rappelez-moi, de qui Bernard CAZENEUVE est-il le ministre de l'intérieur ?
Du président François HOLLANDE ?
Vous êtes sûr(e) ?
Pas du président Nicolas SARKOZY ?
Parce qu'à les voir ensemble, ce n'est pas une évidence... pour François HOLLANDE.
Le temps de la réconciliation, de l'UMPS, pour l'union nationale, contre les pauvres et les syndicalistes a sonné.
Et ce sont les Français qui vont se réveiller, sonnés, comme après un match de boxe, après les attentats du 7 janvier 2015.
Qui est Charlie ?
Plutôt : - "Où est Charlie ?"

"Charlie", c'est le crocodile qui sourit parce qu'il va croquer sur la photo tous les imbéciles qui rient.
Toute ressemblance, ou similitude avec des personnages et des faits existants ou ayant existé, ne saurait être que coïncidence fortuite.
C'est vrai, quoi, qui a vu Charlie ?
Tous "Charlie" pour la liberté d'expression nationale, en temps de guerre hier et naguère, mais aujourd'hui, sous la répression gouvernementale ?