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Billet de blog 20 mai 2014

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Elections européennes : l'"AMI" américain nous veut du bien et nous vend nos Etats-Nations contre des régions.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Sauf qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas de régions, seulement des nations, des "Etats-Nations".

Les Etats-Unis d'Amérique ont vendu aux Etats-Unis d'Europe une potion économique amère,  la suppression des Etats européens par la division des nations du continent européen en régions, Eurorégions, boisson qu'ils se gardent bien de prendre eux-mêmes, commme je vais vous le démontrer dans la suite de cet article.

Cette proposition américaine est un énorme "poisson" d'avril qui ressemble à une mauvaise farce et attrape, présentée aux nations européennes comme une résolution de paix visant à éviter la reproduction des guerres, pouvant être provoquées par les aigreurs et rancoeurs des vieux  Etats de l'Europe.

Pourtant la suppression des frontières n'aurait pas évité la montée des populismes, mais l'aurait au contraire accélérée. Hitler aurait ainsi pu conquérir facilement des régions sans envahir des nations, n'ayant plus à franchir des frontières défendues par des Etats et leurs armées. Les régions se seraient offertes,    offertes à  lui par des peuples en colère réduits à la misère, peuples à qui il désignait la cause de tous leurs ennuis, les Juifs comme boucs-émissaires. Auriez-vous oublié que l'antisémitisme n'était pas qu'allemand ?  L'affaire DREYFUS fut vite pliée et la culpabilité du Juif vite établie... en France.

Oui, l'Amérique vous ment et vous vend un modèle qui n'est pas le sien.

Supprimer les frontières des états européens serait supprimer les guerres en Europe. Au nom de la Paix, il faudrait transformer l'Europe en immense marché, au sens napoléonien du terme, un  bazar sans surveillance, pour garantir les libertés individuelles... des plus riches, sachant que ces décideurs très riches se garderaient bien d'habiter en Europe, ce continent sans frontières dont l'hier est plein d'histoires et dont le futur est sans plus d'Histoire, vieux continent livré aux appétits rapaces de redoutables prédateurs financiers, les Banksters.

C'est en effet un célèbre banquier américain qui est à l'origine de cette brillante idée : diviser l'Europe en Euro-régions, comme je vais vous le prouver dans la suite de cet article, le trop bien nommé "Rockefeller". Traduction du nom : type, feller, dur comme le rock , ou mieux "feller" as "slaughterer", abatteur. Pour un banquier, avoir choisi et acheté un nom de famille pareil, c'est une vraie merveille, a very good fellow !

Ce poison intellectuel, la solution "Eurorégions", provoque de graves intoxications conventionnelles  cachées, à vous les peuples européens, car cachetées sous une successions de transactions menées "indépendamment" (si, si !) de l'Europe, mais au sein de l'Europe, par le Conseil de l'Europe. Après tout, les banquiers et les financiers ont l'habitude de concevoir des sociétés-écrans et donc  donnent à voir de l'Europe, ce qu'ils veulent bien vous donner à voir, une Convention qui, comme les sociétés-écrans, se déclinent en multiples versions, de même qu'ils donneraient à boire aux ânes,  les peuples européens. Nos savants économistes européens, "nos sachants rien", ces vauriens, vont pouvoir se coiffer d'un bonnet d'âne et bouffer leur avoine. Accrochez-vous, ça décoiffe ! 

Ce poison que les Américains proposent aux peuples européens comme "The big solution", la suppression des Etats-Nations, potion qu'ils se gardent bien de  boire eux-mêmes,  vise à obtenir la dislocation de l'Europe, pour éviter qu'elle ne devienne cette Eurasie, cauchemar de l'Amérique et  rêve empirique d'une Russie qui redémarre. Si ce rêve se réalisait, l'Eurasie renverserait le centre de gravité économique mondial. 

L'Amérique serait isolée et désolée, pas l"Europe.

Donc, comme la Russie, j'ai fait un rêve, un rêve européen : - "I had a dream !".

Vous voulez savoir la vérité ? La vérité si je mens ? J'ai été réveillée et j'ai vu la carte de l'Europe et la carte des Etats-Unis, avec une affirmation, une seule : - "Les Américains vendent à l'Europe un modèle, la suppression des frontières, donc de leurs Etats, alors qu'ils se gardent bien de boire cette potion. Regarde : ils ont même des divisions au sein de leurs états, plus petites que nos départements français. Car les Etats d'Amérique n'ont pas de régions. Leurs régions, ce sont leurs Etats-Nations, pleinement souverains".

C'était vers les cinq heures du matin, une heure à ne pas réveiller une marmotte. Et moi je me dorlotte. C'était jeudi et je devais faire l'article, fissa, euh..., bah, dimanche, au plus tard. Je suis en retard, très en retard !

Pourquoi suis-je en retard ?

Parce que je voulais vérifier.

Moi, je suis comme Saint-Thomas : je ne crois que ce que je vois.

Si je ne rencontre pas mon informateur, ou  si je ne trouve pas la source, la bonne source, celle qui donne la vie et la vérité, je n'écris pas.

Il n'y a pire menteur que le tentateur.

L'information n'étant pas nette, donc voilà Véro sur Internet, à la recherche de régions aux Etats-Unis.

Les Américains ont-ils des régions ? Le saviez-vous ? Moi, non.

Véro étant zéro en informatique, et ayant zéro en géographie, a regretté de ne pas pouvoir appeler Pénélope GARCIA, nom d'origine hispanique  comme le mien, nom d'usage pour les gens pas sages et de passage, aux fins d'éviter la panique dans la panade Google :

- "Allo, Pénélope, vite, il me faut l'auteur du crime. Quel Américain a escroqué les Européens, en leur proposant  des Eurorégions contre leurs états ? Tu peux aussi me filer la carte de vos régions, chez vous,  aux Etats-Unis d'Amérique ? Allez quoi, juste pour moi, ton amie et ta plus fidèle groupie ! "

Normal, for "Criminal Minds", de m'aider à retrouver l'auteur du crime : la mort de la France, homicide ou suicide ?

Pénélope m'a refusé son aide, parce qu'elle est américaine ?

J'ai dû bêtement taper "régions Etats-Unis" sur l'ami Google, ce qui revient "à m'avoir tapé" les recherches, état par état, de leurs régions, aux Américains, dans les cinquante états d'Amérique du Nord, pour ne pas avoir tort.

Yes !

J'ai donc découvert l'Amérique, comme Christophe COLOMB, espagnol d'origine italienne. Vous voudrez bien noter que, sans les explorateurs hispaniques, l'Amérique n'existerait pas. C'est un peu normal, qu'aujourd'hui, la population américaine redevienne hispanique, non ?

Qu'ai-je découvert ?

J'ai découvert que les Américains se fichent comme de l'an quarante (moi aussi, je m'en contrefiche de l'an quarante !) de leur première chemise, de leurs dettes publiques et étatiques, et même de la remise de leurs dettes.

Premièrement, les "Ricains" n'ont pas de régions. Les 50 Etats-Unis d'Amérique, plus deux autres entités territoriales, sont leurs seules régions, au sein des Etats-Unis d'Amérique du Nord. Ces Etats, comme chacun  sait (voir le débat sur l'application de la peine de mort en Amérique du Nord) sont "souverains" et ont des frontières géographiques, politiques et économiques finies et bien définies. La Californie n'est pas le Texas, ça se saurait !

Ces "infra-frontières" terrestres et maritimes sont fièrement défendues par les Américains.

Toute tentative de  préemption internationale est pourfendue par les indépendantistes étatistes. Supprimer les Etats des Nations-Unies serait considéré comme une expropriation, une spoliation pour les peuples d'Amérique, contraire au sacro-saint principe du droit de propriété... en Amérique. Pas en Europe !

Deuxièmement, j'ai découvert aussi qu'il existe des divisions administratives au sein des Etats-Unis d'Amérique du Nord, au sein de chaque Etat-Nation.

Dans le genre "publicité mensongère"  : "- Faites ce que je dis, pas ce que je fais !", ca risque de vous plaire, mais de déplaire aux marchands mondialistes  qui nous vendent leur camelote mercantiliste dans des conventions  polyglottes.  

Car il faut savoir que ces divisions, les "counties" ou comtés, "french in the text", sont des  divisions du territoire,  au sein de chacun des Etats d'Amérique du Nord, qui ont une taille inférieure à celle d'un département français, tant il est vrai que plus un territoire est petit, plus il est facile à administrer. C'est tellement vrai, qu'un "comté" est quatre fois plus petit qu'un département français.

Qui ment dans l'histoire, l'histoire de l'Europe et l'histoire de France ?

Les Etats Unis d'Amérique n'ont, eux,  aucun scrupule à avoir des comtés divers et variés, parfois vides de toute population et de toute habitation (ce qui arrive dans les grandes zones rurales), comtés néanmoins gérés par des autorités administratives, donc gestions lucratives, à l'exemple de ces shérifs chargés de maintenir l'ordre dans des parties de désert ou dans des confettis de grandes plaines, peuplées uniquement par du bétail, un travail en or !

Pour le shérif du comté, est mort que celui qui ne sort pas du désert. Cause de la mort : la soif !

Retour en France : c'est à boire, à boire, qu'il nous faut...

Je traverse les déserts de déraison et  passe sur les niveaux administratifs multi-décisionnels,  mégapoles, métropoles et  pôles en tous genres épouvantant la raison.  La preuve la plus parfaite en est donnée par l'existence de la Silicon Valley en Californie. Il n'a pas été besoin de faire disparaître l'état-nation Californie pour faire apparaître un paradis économique, la Silicon Valley. Le gîte et le couvert sont offerts dans cette pension étatique et extatique : la Californie, un état-nation impudique qui a légalisé la consommation du cannabis en 2012 pour réduire sa dette publique.

Aussi, malgré un ton disert, je m'interroge sur cette  panacée économique, effacer nos départements, potion du bon docteur Sam, l'oncle d'Amérique, à prendre avec la boisson AMI et le Traité Transatlantique, futur Titanic européen, cul sec ! Si l'Oncle Sam n'en veut pas de sa potion, et qu'il déroge, bec et ongles, aux règles qu'il impose à ses AMI(s), les Etats-Unis d'Europe, pour garder son fric à lui, et prendre celui des autres, que faut-il comprendre ? Que, comme l'oncler PICSOU, le banquier, l'oncle SAM veut  tout notre fric.

Et s'il la buvait, l'Oncle Sam, sa potion, d'abord ? Elle pourrait s'appeler les "USA-regions". Il n'y aurait plus de dépenses somptuaires pour les Etats-Unis d'Amérique, puisqu'il n'y aurait plus d'états du tout.

Non, vraiment non ?

Dépenses somptuaires pour les Etats-Unis d'Amérique qui restent souverains, les souverains du monde, contre dépenses funéraires pour préparer l'enterrement des  Etats-Nations d'Europe, états souterrains, car bientôt réduits à l'état de régions, d'Eurorégions.

Les Eurorégions sont (pour celles qui existent déjà) et seront (pour les futures Eurorégions) de grands espaces marchands "internationaux" bien plus qu'européens.

Sur les départements et la réorganisation territoriale : - "On ne nous dit pas tout ! On vous ment.

A moins que le salarial gouvernement ne sache pas tout et ne gâche tout, à cause du salaire de la peur ?

Vaine compétence ou ingérence américaine, nous restera-t-il que des pleurs à verser sur la défunte France  ?

Le concept bâtard des Eurorégions, "bâtard" car non revendiqué (bébé non reconnu à sa naissance), a pour pères, trois hommes américains, dont un banquier, ROCKEFELLER.

Aussi comprenez-vous peut-être, et enfin, pourquoi vous banquez pour les banques et pourquoi l'Europe vient d'abord au secours des banques, avant que de venir au secours de ses états-nations.

Même si nos élus politiques tentent de nous faire croire en la vierge Europe qui se serait créée elle-même, sui generis, et aurait ensuite accouché, par parthogénèse,  des Eurorégions, il y eut bien une intervention humaine, et non pas divine, une insémination intellectuelle dans cette grossesse économique ou bassesse politique, une insémination américaine.

Le miracle européen est un mirage américain, la suppression des frontières intérieures de l'Europe, prélude à la suppression de ses frontières extérieures, pour une paix martiale qui n'est rien d'autre qu'une guerre commerciale.

Chaque fois que quelqu'un dit la vérité, arrêtez de le traiter de complotiste :

- "Ca me gave, car l'heure est grave."

Une Europe sans nations, des Etats avec des Eurorégions, n'auraient pas arrêté l'extrème droite et n'arrêteront pas l'extrème droite.

Abolir les frontières extérieures et intérieures, c'est rétablir les guerres, des guerres civiles, et c'est démolir la paix.

Une paix ne peut pas être voulue par des peuples "débiles", trop faibles pour voir et savoir

Le pouvoir, c'est savoir ! 

Et savoir, c'est pouvoir. 

Deuxième partie de l'article : La découverte de l'Europe par l'Amérique

La découverte hispanique de l'Amérique par Christophe COLOMB devint  la découverte  de l'Europe par l'Amérique. C'est en terre hispanique, à Madrid, que  la Convention-Cadre de Madrid sur la coopération transfrontalière des collectivités ou autorités territoriales fut signée en 1980,consacrant le concept des Eurorégions, ces portions de nations devant remplacer les Etats européens, invention de l'Amérique, le grand marché européen, dislocation de l'Europe.

Le Conseil de l'Europe a travaillé ardemment à creuser des mines et des souterrains sous les pieds de la nouvelle Europe. Il s'agissait de pouvoir faire circuler librement les hommes et les marchandises, en évitant les contrôles aux frontières des Etats-Nations. A ce titre, le Conseil de l'Europe a donc encouragé une immigration massive et fut le premier organisme européen à préconiser le vote des étrangers dans des élections "territoriales" européennes.

Le 28 juin 1980 le député-maire et président du Conseil Régional de la région PACA (Provence, Alpes, Côte d'Azur), Gaston DEFERRE  signa une convention d'amitié et de collaboration avec le président du Conseil Populaire de la ville d'Alger. Le but était de faciliter les flux migratoires entre "Marseille la bronzée" et "Alger la blanche". Cet accord important car "supranational" entre deux collectivités territoriales "étrangères", dont l'une est extra-européenne, deviendra un exemple suivi bientôt par d'autres collectivités locales en France.

N'oubliez pas que le socialiste Gaston DEFERRE, parlementaire et ministre à plusieurs reprises sous les IVème et Vème Républiques, donna son nom à deux lois importantes : la loi-cadre de 1956 ouvrant la voie à la décolonisation de l'Afrique et celle de 1982, sur la décentralisation.

La naissance des Eurorégions fut la conséquence de la signature de la convention-cadre sur la coopération transfrontalière des collectivités ou autorités territoriales le 21 mai 1980 à Madrid. C'est le premier texte international dans le monde incitant des collectivités locales « infra ou subnationales » à coopérer à l'échelon « supranational », avec des collectivités territoriales « étrangères ». L'Europe est le seul continent à avoir ainsi placé les autorités territoriales locales, au-dessus de l'autorité nationale de ses Etats.

En 1982, la loi sur la décentralisation dite « Loi DEFERRE » s'inscrivit dans ce processus de délitement de l'autorité  de l'Etat-Nation. Pourtant la France ne ratifia officiellement la convention de Madrid qu'en 1983. Depuis notre nation signe régulièrement tous les protocoles additionnels à cette convention-cadre qui donne de plus en plus de pouvoirs aux collectivités territoriales « infra ou subnationales ».

Bon à savoir :

Le 24 janvier 1994, sous la présidence de Jacques CHIRAC, la France a retiré sa déclaration subordonnant l'application de la convention-cadre de Madrid à la conclusion d'accords interétatiques.

Les collectivités territoriales deviendront totalement indépendantes, puisqu'elles peuvent désormais contracter directement des accords avec des collectivités territoriales « étrangères », intra ou extra-européennes,  sans contrôle d'un Etat français démissionnaire.

Ce décret paru au Journal Officiel, le « Décret n°95-913 du 5 août 1995 portant publication de la lettre française du 24 janvier 1994 relative au retrait d’une déclaration formulée par le Gouvernement de la République française lors de l’approbation de la convention-cadre européenne sur la coopération transfrontalière des collectivités ou autorités territoriales, ouverte à la signature le 21 mai 1980 - NOR: MAEJ9530074D" a été signé par l'ex-président de la république, Jacques CHIRAC qui avait toute sa tête à l'époque, par son ex-Premier Ministre, Alain JUPPE, lequel caracole en tête devant l'ex-Premier Ministre François FILLON dans les sondages de popularité, et par l'ex-Ministre des Affaires Etrangères, Hervé De CHARETTE qui batifole

Pour les lecteurs qui l'auraient oublié, cet élu politique du Centre, Hervé De CHARETTE, dépositeur de la marque UDF, fut élu président de la Chambre de commerce franco-arabe en 2008, succédant ainsi à Pierre ROZEK. En 2012, sa gestion fut critiquée par plusieurs pays membres.

Hervé De CHARETTE est aussi président de l'Institut français de finance islamique créé en 2009.

Napoléon considère, lui, que ces élus politiques, populaires ou pas,  devraient être passés par les armes, après avoir été condamnés par un tribunal militaire, pour avoir vendu la France, par petits morceaux de son territoire, à l'ennemi, la "flibusterie internationale".

Pourquoi "les passer par les armes" ?

Pour être sûrs qu'ils ne puissent plus se présenter à aucune élection en France.

Quand on trahit son pays, on mérite d'être condamnés à mort.

Heureusement qu'il est mort, Napoléon BONAPARTE !

Moi je note qu'il n'est pas étonnant qu'Alain JUPPE ait pu agrandir et embellir sa ville de Bordeaux,  collectivité territoriale dont il est toujours le maire, en ayant su si habilement se servir des fonds européens.

Cependant le premier regroupement transfrontalier est apparu nettement plus tôt en 1958, à la frontière germano-néerlandaise, sous le nom d’EUREGIO, intitulé qui donnera par la suite naissance au concept d’euro-région. En 1963, la création de la Regio Basiliensis, au sud du Rhin, entre des cantons suisses (notamment ceux de Bâle), des Länder allemands et des départements français (Alsace, Lorraine) constituera une autre étape importante. Le processus gagnera ensuite progressivement toutes les frontières de l’Europe occidentale et médiane. C'est pour cette raison que la Suisse est un partenaire actif dans le développement de la convention-cadre de Madrid pour la coopération transfrontalière, étant l'un des premiers pays à avoir ratifié ce traité du Conseil Européen, alors que l'Etat suisse, paradis des banques, enfer des peuples, ne fait pas partie de l'Europe, sauf erreur de ma part.

Les électeurs français doivent comprendre pourquoi aujourd'hui l'Etat français est dépossédé de son pouvoir de gouverner, sauf à "dénoncer" les contrats, conventions, accords, protocoles passés entre ses collectivités territoriales locales et des collectivités territoriales étrangères, parfois même étrangères à l'Europe. Par exemple, la Chine est un des pays  signataires de la convention-cadre de Madrid. Autrement dit, une commune, un département ou une région peuvent directement signer des accords commerciaux et même passer certains marchés publics avec la Chine.

[  L’essor juridique des années quatre-vingt se finalise par la loi du 6 février 1992, relative à l'administration territoriale de la République, qui reconnaît juridiquement le droit aux collectivités locales françaises de « conclure des conventions avec des collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans les limites de leurs compétences et dans le respect des engagements internationaux de la France ». Cette loi impose en droit positif le terme de coopération décentralisée, confirme la légalité de l’action extérieure des collectivités locales, propose des instruments spécifiques de coopération internationale et crée une commission nationale de coopération décentralisée36. La loi de 1992 met en place un régime juridique confirmé dans l’article 83 de la loi du 4 février 1995 et la décision du Conseil constitutionnel du 26 janvier 1995. ]

Source :

"Recherche sur les problèmes juridiques de la coopération internationale des collectivités territoriales"

Thèse de Jean-Christophe LUBAC 

Troisième partie de l'article : L'"AMI" d'Amérique, et son Traité Transatlantique, qui nous veut du bien et  nous (re)vend nos Etats-Nations, en découpes, sous formes d'Eurorégions.

"- Elle est bonne, elle est bonne, la région du jour, toute fraîche arrivée ! Allez, dites un prix..." 

Tout s'achète et tout se vend, c'est connu. De la part des Américains qui ont inventé une nouvelle religion, l'argent, je ne suis pas étonnée de ce mépris envers les nations du vieux continent qui refusent d'abdiquer leur identité nationale et de forniquer avec les langues régionales. En effet, peut-être ignorez-vous encore que c'est un autre combatmené par le Conseil de l'Europe,diviser les nations en idiomes locaux et transformer les citoyens visés en idiots vocaux, futiles mais utiles, tant qu'ils peuvent payer les sévices, pardon, services des banques "internationales". C'est connu, l'argent n'a pas d'odeur, pas de couleur, encore moins de drapeau national.

Le Conseil de l'Amérique, qui a pour façade  le Conseil de l'Europe, juste une façade, veut imposer la langue du commerce mondial, l'anglais international, euh pardon, l'américain, en supprimant le ciment fondamental des identités nationales, leurs langues nationales.

Si vous croyez que ces stratégies de domination sur l'"Echiquier international" (retenez bien ce titre !) relèvent du pur hasard, c'est que vous croyez qu'un Triangle est un cercle et qu'un cercle peut être un Triskèle.  Il faut avoir un regard très biaisé pour le croire et accepter de "se faire baiser" par un banquier américain.

Dans les années 1970, les Etats-Unis d'Amérique se sentaient  menacés par les performances industrielles de l'Europe. Trois dirigeants américains, un banquier, un diplomate et un politicien, décidèrent alors d'unir leurs efforts pour contrer la montée économique de la Communauté Européenne, union européenne encore balbutiante politiquement. Et punir l'Europe ?

C'est ainsi que David ROCKEFELLER, l'oncle PICSOU, bientôt rejoint officiellement par Zbigniew BRZEZINSKI et soutenu par Henri KISSINGER, eut l'idée de créer une organisation privée internationale. Le triumvirat contacta les gouvernants des pays riches, les dirigeants des multinationales, tous partisans du libéralisme économique, intellectuels et décideurs.

L'Amérique sortait du bipartisme et fondait un tripartisme "états-uniens". Le 1er juillet 1973, fut officiellement créée à Tokyo, au Japon, la Commission Trilatérale dont la revue "The Triangle papers" suffit à elle seule à faire passer un message en trois points aux puissances d'un monde "occidental" non chrétien qui pense s'adresser seulement à des crétins. 

Après avoir longtemps "planché" sur sa stratégie, son principal messager, le banquier David ROCKEFELLER s'exprimait ainsi lors de la tenue d'une Commission Trilatérale (meuh non, pas la tenue d'une loge !) en 1991 :

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd'hui plus sophistiqué et préparé à l'entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale des siècles passés ».

Ce silence médiatique, dont se rendent encore coupables nos journaleux et nos baveux, est l'un des trois points qui permet de signaler aux profanes l'émergence d'une réflexion réservée aux "maîtres du monde", silence prouvé par l'incroyable omission de l'existence de la Convention-Cadre de Madrid sur le site officiel du Conseil de l'Europe dans son récapitulatif des traités et conventions signés par l'Europe. Cependant une mention, tout en bas de la page Web, en petits caractères, permet au Conseil de l'Europe de dégager sa responsabilité sur la publication du texte mis en ligne.

Donc, la convention-cadre de Madrid qui sous-tend le démantèlement des Etats-Nations de l'Europe n'existerait pas "officiellement" sur le site du Conseil de l'Europe. Non, je ne suis pas complotiste. Et si vous êtes autiste, il y a des méthodes de rééducation cérébrale  dont vous pourriez faire votre profit comportemental, en votant pour ne plus "vous faire baiser" par des banquiers, sauf si vous aimez "ça", au sens freudien du terme.   

Dans sa brochure "Présentation de la Trilatérale par la Trilatérale" émise en 1977, juste avant la soumission par le Conseil de l'Europe de la convention-cadre sur la coopération transfrontalière des collectivités et autorités territoriales en 1980 aux Etats-Nations européens, priés de signer leur arrêt de mort, la Commission Trilatérale se définit elle-même comme une organisation orientée vers la prise de décisions entre des "démocraties industrielles"définies comme une "communauté ayant son identité propre et constituant un enjeu vital, tellement vital que notre pays a été complétement désindustrialisé, vidé de toute sa substanceéconomique ouvrière et donc résistance politique prolétaire. Il était nécessaire de mettre en place un travail en commun entre des régions mondiales, la Commission Trilatérale devant générer le contexte favorable à la concrétisation de cet effort.

Savez-vous comment l'excellent diplomate,  Zbigniew BRZEZINSKI, le Polonais devenu Américain qui déteste les Russes au point d'avoir armé lui-même le bras d'AL KAIDA en Afghanistan (voir photographie ci-dessous), appelait la zone Euro en 2009 ? Allez quoi, un petit effort cérébral : "The DM zone", la Deustch-Mark zone. En effet, grâce aux Eurorégions, l'Allemagne a tranquillement et continuellement annexé économiquement, sinon géographiquement, la Sarre, l'Alsace et la Lorraine.

Franchement, ce fut une belle victoire française, cette seconde guerre mondiale avec plusieurs millions de morts, pour finir par donner volontairement nos territoires à l'Allemagne, une Allemagne réunifiée en 1989, ce que nos ancêtres voulaient éviter pour préserver l'équilibre européen et la paix civile.

 Le 23 janvier 1966, juste après le retrait par le gouvernement d'Alain JUPPE, et sous la présidence de Jacques CHIRAC, en 1995, de la déclaration imposant des accords interétatiques, déclaration auparavant annexée à la convention-cadre de Madrid en 1983, l'accord de Karlsruhe livre  la Sarre, l'Alsace et la Lorraine à la République Fédérale d'Allemagne, au profit de la République Fédérale Allemande, du Conseil Fédéral Suisse et du Grand Duché de Luxembourg. Ironie de l'histoire ou folie des hommes, la neutralité suisse est plus forte que la combativité de nations autrefois victorieuses, et aujourd'hui même plus séditieuses, "Etats-Nations" vaincus par des ruses insidieuses.     

Savez-vous lire votre Histoire, l'Histoire de France, un pays qui ne serait que terres à vendre, ou votre nation, une passion française à défendre ?

A lire si vous ne croyez que ce que vous voyez, tout comme moi : " Le Grand Echiquier" de Zbigniew BRZEZINSKI, actuel proche conseiller du Président des Etats-Unis, Barak OBAMA, un Président qui défend ses Etats-Nations et pourfend les Etats-Nations de l'Europe, pas suffisamment adeptes du libéralisme économique à son goût, Etats-Nations pas suffisamment "libérés" pour mon dégoût, devenus les égouts d'un mondialisme politique dictatorial. ZB, le Zorro américain qui reste un Polonais détestant les Russes,  est profondément troublé par le réveil des masses et redoute l'autodétermination des peuples, ce gouvernement démocratique qu'il exècre. Grâce à son livre, découvrez comment contourner l'obligation démocratique de faire voter les peuples, en instaurant une confiscation républicaine du pouvoir par une vaine représentation parlementaire, les "achetés" de la République, comme les nomme si bien Napoléon BONAPARTE. 

Comment voulez-vous restaurer, de manière égalitaire, un tissu économique infra-national, si des morceaux entiers du territoire français, des collectivités territoriales, se lient avec  des pays étrangers et se livrent à des pays étrangers, extérieurs à l'Europe ? Evidemment que les inégalités sociales et économiques s'accroissent, puisqu'il n'y a plus aucune régulation interne au sein du territoire français.

L'état français n'est plus souverain dans le pays "France".

La nation "France" est en train de s'effacer des mémoires et de l'Histoire.  

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