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Billet de blog 22 août 2014

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La voie du salut chrétien, c'est un toit spirituel à offrir et non pas un toit matériel, le choix d'une vie pour la Vie.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je n'attendais rien, plus rien, dépitée par le manque d'audace et de courage d'une église catholique habitée par des commères  en rage contre leurs prochains fichés par manque d'amour, église dont la façade de vanité abrite vitrines de glace pour son commerce de colifichets.

Notre -Dame-de-Paris, bal des faux-culs et cathédrale du libéral,   illustre cette dérive au sein de la capitale du luxe, elle qui vend des souvenirs touristiques à des badauds euroasiatiques neurasthéniques dans une ambiance trop catholique pour être honnête, pour que la foi survive entre être et paraître, surtout "paraître", il paraît.

Les bedeaux se font beaux pour tenir les stands, question de standing dans l'enceinte du Temple de l'hypocrisie, face à des Pharisiens parisiens et devant une dame dont on adore l'or et la parure plutôt que son fils et plutôt que Dieu, amnésie des hommes d'église.

Sous les cieux d'une capitale, Paris, une cathédrale est devenue une méprise, celle de la religion chrétienne, une foi aux oubliettes qu'on visite comme un musée, celui du Louvres, à la va-vite,  sans "étiquette" et sans toilettes, dans une société qui se dit "laïque" et qui a décidé que l'Homme ne pouvait être Dieu parce qu'elle ne pense qu'à s'amuser.

Qui craint Dieu en pénétrant dans Son temple du commerce ? Qui ?

Ce n'est pas pour le commerce de Dieu qu'on vend statuettes et affichettes "saintes", comme si des images pouvaient être sages.

Qui se signe et s'agenouille devant la croix du supplicié, celui qu'on a oublié d'adorer parce qu'on s'est plié à l'ordre du monde, aux ors et dorures d'une République laïque pharisaïque ?

On paie pour visiter Notre-Dame-de-Paris et pour des souvenirs tandis qu'on oublie que la vie a un prix, celui du mourir, et que le seul qui a racheté notre vie est celui pour qui rien ne s'achète.  

L'amour est gratuit.

Oui, mais il faut être chrétien et non pas crétin  pour être racheté(e) et vivre dans et de la gratuité.

C'est aussi ce qu'ont oublié les "crétins" qui se croient chrétiens. 

Pour pouvoir manger du pain, ce pain qu'Il donne à Son peuple au sein de Son temple, il faut être chrétien ou judéo-chrétien. Car Iéshoua "Dieu sauve" est juif et son caractère, son physique, son "être/naître" humain est juif.

Nourrir le ventre d'un non-chrétien, c'est offrir un morceau de pain matériel et laisser mourir de faim l'Homme sur un trottoir, comme un chien, sans espoir. Pourtant l'espérance est une vertu théologale "oubliée" par nos "crétins" qui se complaisent dans cette civilisation formolisée et normalisée, à Dieu ne plaise !   Le pain doit être donnée comme un don de Dieu, si vous êtes chrétien. Celui qui ne travaille pas n'a pas droit au pain dans la communauté chrétienne.

L'assistanat n'a pas été crée par les Chrétiens mais par les libres penseurs au nom de la distribution "égalitaire"  des biens matériels. Etre solidaires devait suffire à créer une "société" des biens partagés et non hérités. Le problème, c'est que le partage des biens matériels ne fait pas le Bien et ne fait pas du bien aux humains volages et voleurs.

Faire le Bien, c'est agir en Bien dans tous les actes de sa vie.  Ce n'est pas rien et ne rien faire. Et le premier acte de la vie d'un Chrétien est de vivre pour soi et pour les autres, de s'aimer et d'aimer les autres comme soi-même. On a retenu le "soi" dans la formule magique  "s'aimer et aimer les autres comme "soi"" et on a oublié le "même" qui nous liait à l'autre dans une obligation de réciprocité qui est la marque de la solidarité des Chrétiens.

Dieu n'est pas magique. Il respecte trop notre liberté. Si vous voulez pratiquer la magie, il faut vous tourner vers le "Grand Cornu", le Grand Maître du cul et des cultes occultes, la vigie des envies crues dans une vie cruelle, celle qu'il réserve à ceux qui le servent.  Si vous priez Dieu avec un coeur sincère pour le retour de l'être aimé, Il vous répondra "Bienvenue au Club des solitaires". Lui aussi a été trahi et abandonné par les femmes et les hommes qu'Il a aimés, qu'Il aime et qu'Il aimera. Il ne les force pas à L'aimer ni à Le suivre. Donc vous devez faire comme Lui, accepter la liberté de l'autre, et cette liberté de l'autre comprend sa liberté de ne pas vous aimer et de ne pas vous suivre.

C'est d'ailleurs le rôle difficile du prophète de rappeler que la vie sur terre est une géôle dont le gardien est un drôle de gars qui vous vend du vent pour vous faire oublier que vous êtes né(e) ici-bas pour vous libérer de cette prison. Hors de cette prison, il y a là-haut, plus haut, et il y a en-bas, plus bas. A nous de choisir, avec nos raisons et notre déraison, devant un écran de télévision qui nous vante les paradis artificiels. Toujours plus de consommation et de dépressions pour toujours moins de protection et de conciliations ou réconciliations !

"L'espérance oubliée" est un essai de Jacques ELLUL, publié en 1972. Jacques ELLUL est un anarchiste chrétien, penseur de la technique et de l'aliénation au XXème siècle. Ce "marxien" est un théoricien de la révolution politique et sociale,  bien que professeur honorable d'histoire du droit et sociologue en titre. Ce théologien protestant français dont l'oeuvre était entièrement centrée sur la notion de liberté a pour devise : "Exister, c'est résister !" . Sortez de vos prisons aux barreaux dorés ! 

Par peur de déplaire aux puissants de ce monde, la charité chrétienne s'est pliée à l'exigence d'une laïcité triomphante et étouffante,  malgré la souffrance des hommes, et, en vérité, la charité chrétienne a oublié d'abriter le coeur de sa foi plébéienne sous un toit spirituel, pour porter la croix de son peuple abandonné.  

Rome et ses jeux du cirque où furent crucifiés les Chrétiens qui refusaient d'adorer César, Rome et ses plaies, Rome et sa plèbe :  

  • Le jurisconsulte dit qu'on ne peut être propriétaire que par le droit des Quirites ; or le plébéien n'est pas compté d'abord parmi les Quirites. (…) Ces plébéiens, qui n'ont pas la religion, n'ont pas ce qui fait que l'homme peut mettre son empreinte sur une part de terre et la faire sienne. — (Denis FUSTEL de COULANGES, La Cité antique, 1864)

  •  A travers la figure du plébéien, c'est donc une contre-histoire de la modernité qui s'écrit. Face aux promesses trahies de l'"idéal démocratique", le plébéien est celui qui s'acharne à en demander les comptes. — (Alain BROSSAT, Le plébéien enragé, 2013)

Notre civilisation a son ou ses dieux, l'argent et les jeux. Elle prétend tout guérir parce que nous serons tous propriétaires, nous qui ne sommes même pas propriétaires de notre vie sur terre et devrons mourir. Pour mémoire, In Memoriam, nous sommes libres de croire ou de ne pas croire. D'autres n'ont que le choix entre le cercueil et la valise, s'ils peuvent fuir.

Jésus ne peut guérir que la femme ou l'homme qui L'appelle parce que la femme ou l'homme Le reconnaît comme étant son sauveur.

C'est d'ailleurs la première question qu'Il pose à la femme ou l'homme en souffrance : - "Qui suis-Je pour toi ?"

Sinon Il ne peut pas guérir et Il ne pourra pas vous guérir si vous ne Le reconnaissez pas et si vous ne L'avez pas appelé.

Il faut d'abord avoir foi en Lui et poser cet acte publique de foi en Lui pour être sauvé(e).

Mais, en vérité, les sauveurs, c'est vous.

Il n'existe que si les Chrétiens continuent d'exister.

Il ne peut se manifester que si vous Le manifestez.

Et manifester sa foi, parfois, c'est protester contre ceux qui tuent votre foi.

C'est pour avoir oublié de poser cette question spirituelle de la foi agissante et renaissante, que les Chrétiens sont devenus des crétins pratiquant la charité, en vérité, sans charité, sans l'esprit de charité universelle.

J'ai fait exprès d'écrire "universelle" car elle est belle, cette notion de charité universelle devenue un  "sophisme" religieux, grâce au dogmatisme pernicieux de la religion laïque qui ne dit pas son nom et vit du mensonge, en prétendant dire la vérité aux hommes et leur apporter la liberté, sous le fronton de temples fermés aux profanes.

 Temple du GOF (Grand Orient de France) situé à Lille. Sur sa façade,  on peut admirer une fresque représentant la déesse (ISIS) devant une pyramide et trônant sur un Sphinx. Ce temple du GOF est notoirement connu depuis l'affaire du Carlton (sauf qu'il est plus facile de rentrer au Carlton que dans ce temple égyptien).   

Si la charité est universelle, c'est parce qu'elle est d'abord spirituelle.

Dieu est esprit, donc Il est partout et se manifeste partout à la fois.

Mais pas pour tous.

Nous sommes libres de L'accepter ou exclusif  de Le refuser.

Il faut donc accepter d'assumer cette liberté, croyants et incroyants, c'est à dire en assumer les conséquences spirituelles  et matérielles.

Il ne peut  y avoir  automatisme dans  le don chrétien.

Pour donner, il faut se donner à Lui.

Pour pardonner, il faut pouvoir se pardonner à soi-même comme on pardonnera à l'autre, cet autre  à qui Lui a déjà pardonné, parce qu'il est "même" dans la même foi. 

Pour recevoir de Lui, il faut savoir Le reconnaître et renaître dans la foi chrétienne, pour ne pas mourir à la Vie, la vraie vie, pas la magie du Grand Maître, le Grand Cornu et ses messes avec cul de basses fosses, où les rituels copiés sur ceux des messes réelles en plein jour sont inversés la nuit pour les chiens renversés de la bite. "Etre renversé de la bite", c'est quand on place l'intellectuel dans sa bite.

C'est pour l'avoir oublié que les Chrétiens de la République, sourds à Son appel,  paient aujourd'hui un lourd tribu au dieu "Mammon", ce dieu imbu de lui-même qui exige des rançons sans autre façon que de donner des leçons de morale laïque, au prix du sang des innocents toujours versé sur cette terre devenue un enfer. Car les biens matériels ne suffisent pas à garantir le Bien commun. Donnez du pain à un chien enragé ne vous permettra pas de vous dégager de ses crocs. Il préfère le goût de la chair et du sang comme ses morsures vous le prouvent. Pour avoir voulu faire mourir Dieu, Le rendre invisible dans votre vie de tous les jours, votre civilisation chrétienne va mourir sous les tortures d'autres civilisations qui la valent bien, il paraît, et qui elles  croient en Dieu, lequel dieu n'a pas tout à fait le même visage que le nôtre.

Prière de donner pour rien.

Si vous êtes chrétiens, donnez !

Donnez du matériel, car le spirituel, vous n'avez pas le droit d'en faire état dans un Etat laïque devenu sans droits, face à ceux que la République a privé de tous leurs droits par des lois, pour échapper à ce problème de la foi, la foi de la France, figure éternelle d'une foi traditonnelle et opérationnelle, la foi "qui oeuvre",  la foi des ouvriers

Pas de discrimination !

Donnez sans discriminer, pour ne pas dominer,  donnez sans discerner ce qui est le bien du mal, ce qui est bien et ce qui est mal, au nom de la morale laïque, fabrique de toutes les illusions d'un vivre ensemble basé sur les biens matériels.

Car les Chrétiens sont généreux, donc dangereux. S'ils se servaient de leurs dons matériels pour donner la Vie éternelle, mais le monde pourrait être sauvé. Et seuls les Chrétiens veulent et peuvent sauver les pauvres. Les riches, eux, sont sans religion et sans nation. Ils ne veulent pas être sauvés, ni sauver les autres, surtout pas les plus pauvres. Ils n'ont pour seul critère de distinction "philosophique" que la richesse matérielle et une traîtresse naturelle qui les pousse à faire de la politique "terre à terre" pour endormir les peuples, à qui ils font vivre l'enfer. La plupart se disent "philosophes" et médisent de Dieu, un Dieu qu'ils ne peuvent pas avoir rencontré, car leur pire peur, à eux, serait qu'Il existe. A l'heure de leur mort, si Dieu existe, ils sont "morts", vraiment morts. Pas morts au sens où ils voudraient l'être, comme endormis, morts pour l'éternité, privés de Dieu mais en bonne ou mauvaise compagnie, celle qu'ils avaient choisie du temps de leur vivant. Youpi !  

Vous voulez faire peur à un riche ? Dites-lui que Dieu existe !

Le bon sens proverbial rappelle que "Qui se ressemble s'assemble" et que l'entente pour être cordiale doit partir du coeur pour notre bonheur et non pas du portefeuille pour notre malheur. La société française ne peut pas être un millefeuilles, ce gâteau dégoulinant de crème sur lequel on rajouterait  du "mascarpone" à l'italienne, avec pour chef pâtissier, Al CAPONE, figure connue de la prohibition d'une drogue en vente libre sur notre territoire devenu un dortoir pour la jeunesse à cause d'autres drogues en vente libre elles aussi sur notre territoire, ce  mouroir de la foi, boudoir d'une paresse libidinale et exutoire d'une liesse infernale.

Il ne suffit pas de donner, donner des allocations pour obtenir un effet d'agrégation de masse, donner des biens matériels sous couvert d'associations "laïques" pour offrir une place à un autre qui ne veut pas être semblable, sans cohésion d'ensemble, en cachant la Sainte Face et la religion officielle, pour faire croire que nous sommes tous pareils. Quelle merveille maçonnique, c'est la transmutation du plomb en or, l'or qu'ils adorent, pour de l'argent qui rend tout pareil, car l'argent vous vend tout et de tout pour rien  !

La première tentation du Christ dans le désert illustre pour les Chrétiens la nécessité de conditionner l'obtention des biens matériels à une reconnaissance spirituelle de leur foi. Sinon ils se comportent comme le diable s'est comporté avec Jésus, en considérant que le pain n'est qu'une nourriture matérielle qui peut être donnée pour satisfaire une faim physique,  sans lien avec Dieu. 

- Et Jésus répondit : "Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme".

Luc, 4 1-13

"Jésus, rempli d'Esprit Saint, revint du Jourdain et il était mené par l'Esprit à travers le désert.

Durant quarante jours, tenté par le diable. Il ne mangea rien en ces jours-là et, quand ils furent écoulés, il eut faim.

Le diable lui dit : : «Si tu es Fils de Dieu, dis à cette pierre qu'elle devienne du pain.»

Et Jésus lui répondit : "Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme".

Je ne suis pas sûre  que ceux que vous nourrissez uniquement de pain matériel, avec vos allocations mensuelles et votre système social de rétributions plurielles, en compensation [ Devrais-je écrire "re-médiation" ? ]   d'un travail non fourni,   nourrissent envers vous une affection "fraternelle", encore moins "spirituelle". Et leur compréhension intellectuelle du système français, c'est que tout leur est dû, au nom d'une égalité reposant sur le simple fait d'une animalité humaine "universelle" :

- J'ai faim.

- J'ai soif.

- Je veux dormir sous un toit.

Par contre, eux n'ont pas renié leur foi d'origine :

- "Cachez ce "Saint" que je ne saurais voir !

- "Cachez ce clocher d'église !"

- "Quoi, vous fêtez Noël ?"

- "Quoi, vous fêtez Pâques ?"

- "Quoi, vous portez une croix ?

- "Quoi, vous avez la foi ?"

Où est-il écrit dans les Evangiles qu'il faut donner, sans Le reconnaître ?

Au nom de la laïcité, la foi a été chassée de la Cité.

Et avec elle, l'authenticité de la culture française, ne vous en déplaise !

Pour le vivre "ensemble" en France, vous vous êtes privés volontairement d'un outil de rassemblement social qui n'était pas racial, le seul outil commensal (Histoire de France) qui permette d'éviter le communautarisme (foutoir du monde actuel). Il y a des Chrétiens blancs arabes et il y a des Chrétiens noirs sous les baobabs d'Afrique.

Vous avez refusé au nom de l'égalité des races la critique des religions.

Toutes les religions ne se valent pas et les horreurs que déballent tous les jours un peu plus les médias obligés de reconnaître ce fait le prouvent chaque jour davantage pour notre malheur.

Quel rapport avec la race ?

Hypocrites, les Chrétiens les plus authentiques et les plus antiques sont les Chrétiens arabes aujourd'hui persécutés sur leurs propres terres parce que vous avez renié votre propre foi, les laissant subir la Charia, loi d'une autre religion, celle de leur persécution. Vous ne les avez pas secourus, pas même un chouïa, au nom d'un principe de non-discrimination religieuse, principe appliqué uniquement sur les terres chrétiennes et qui va aboutir à faire disparaître une foi chrétienne tolérante apparue bien avant la foi musulmane intolérante.

[  L'Église catholique chaldéenne est née d'une union avec Rome lors du retour de quelques anciens dirigeants de l'Eglise apostolique de l'Orient, elle-même héritière de l'antique Eglise de l'Orient.

Elle utilise la langue liturgique syriaque dérivée de l'araméen.

La communauté chaldéenne, établie en Turquie est victime d'une extermination de masse, orchestrée par l'armée turque, durant les années 1914. On estime qu'entre 200 000 et 900 000 chaldéens (20 à 70 % de la population) ont été exterminés, au même titre que les Arméniens ou les Grecs. ]

 Source WIKIPEDIA

On est contents de savoir que l'Union Européenne, sous les pressions américaines de l'Oncle SAM, a prévu d'annexer la Turquie, ou faudrait-il plutôt écrire de se faire annexer par la Turquie, dans un proche avenir.

Synchronisation pour une cohésion sociale

17/08/2014, 20e dimanche du temps ordinaire

Lecture du livre d’Isaïe (Is 56, 1.6-7)

Parole du Seigneur.

Observez le droit, pratiquez la justice.

Car mon salut approche, il vient et ma justice va se révéler.

Les étrangers qui se sont attachés au service du Seigneur pour l'amour de son Nom et sont devenus ses serviteurs, tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner et s'attachent fermement à mon Alliance, je les conduirai à ma montagne sainte. Je les rendrai heureux dans ma maison de prière, je ferai bon accueil, sur mon autel, à leurs holocaustes et à leurs sacrifices, car ma maison s'appellera : « Maison de prière pour tous les peuples. ».

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 15, 21-28)

Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.

Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »

Mais il ne lui répondit rien.

Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »

Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. »

Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! »

Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens.

C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »

Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! »

Et, à l'heure même, sa fille fut guérie."

Elle a dit : "Seigneur" et "leurs maîtres" [mon Seigneur et mon maître].

Il a dit : "ta foi est grande".

L'acte de foi a précédé le don, l'acte de guérison.

Pour le faire comprendre, Il a choisi  le père Jean-Philippe FABRE.

Le "hasard"   ou Lui   veut que le nom "FABRE" signifie à l'origine "faber", ce qui veut dire "ouvrier", ouvrier de Dieu, envoyé par le Seigneur, celui qui fait bien son travail, qui façonne le métal ou  le fer, celui qui façonne l'âme.

Le choix de servir l'autre ne doit pas être que d'offrir du pain matériel et des biens matériels.

Nous ne devons pas devenir étrangers à nous-mêmes sur nos propres terres.

Texte de l'homélie du Père Jean-Philippe FABRE,

 http://www.lejourduseigneur.com/Replay/Dimanche-dernier/Texte-de-l-homelie

Texte de l'Homme

[  Petit rappel évangélique sur l’accueil de l’étranger

Oserais-je le terme ? Quel rustre !

Avez-vous bien entendu l’accueil que Jésus réserve à cette femme !

Fallait-il qu’il soit si brutal envers celle qui aujourd’hui s’approche de lui. Une femme !

Une étrangère ! Une païenne même ! Qui plus est, en détresse, sa fille étant tourmentée par un démon !

Voilà qu’elle s’adresse à Jésus avec une confiance et une espérance évidentes, qui nous touchent.

Nous pourrions attendre qu’il la reçoive avec sollicitude ? Eh bien non !

Par trois fois, il s’échappe ! D’abord, il l’ignore. Ensuite, il éconduit les disciples, qui viennent intercéder pour être tranquilles. Enfin, et c’est bien le comble, il la traite de « petit chien qui ne doit pas prendre le pain des enfants ! » Lui qui prêche la douceur, l’amour du prochain, l’accueil de l’étranger, comment se fait-il qu’il soit si rude avec celle qui le sollicite ?

Chers frères et sœurs, nous voilà dans l’embarras ! Comment trouver ici quelque leçon, nous qui, avouons-le, sommes trop souvent mal à l’aise avec l’accueil de l’étranger ? Or pourtant, c’est bien de cela dont il s’agit ! Telle est mon ambition avec vous ce matin. Non pas évacuer le sens du récit, non pas raboter les propos de Jésus. Mais comprendre ! Comprendre le comportement de Jésus pour comprendre ce que veut dire, en vérité, « accueillir l’étranger » !

Constatons d’abord un autre paradoxe, qui peut nous aider à avancer : après trois refus, Jésus finit par donner à cette femme ce qu’elle demande. Il ne le fait ni par pitié ni par sentimentalisme. Il ne le fait pas non plus par facilité. Ni par exaspération. Alors pourquoi un tel revirement final ? Parce que c’est seulement à la fin que, conduite par Jésus, la femme est capable de dévoiler le sens profond de sa requête. En réalité, Jésus accorde la guérison à la Cananéenne parce qu’une relation vraie est enfin possible. Reprenons ce dialogue conclusif sous cet angle.

La Cananéenne finit par dire : « justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »  Elle reconnaît qu’en tant qu’étrangère, elle dépend du peuple qu’elle sollicite. Non pas simplement de Jésus en tant qu’individu, mais de Jésus en tant qu’il représente son peuple. La femme s’adresse à lui sur le registre de la relation entre deux peuples. Sa démarche a une dimension sociale. Elle admet que l’étranger ne jouit pas d’un droit inconditionnel : il n’est reçu qu’à condition de reconnaître le caractère propre du peuple qui l’accueille.

En réponse à cette attitude de l’étrangère, Jésus fait preuve d’une ouverture tout aussi admirable. En disant : « femme, grande est ta foi ! », il reconnaît que la requête de l’étrangère est légitime. Il accède sans arrière-pensée au désir de bonheur de cette femme. Par ce don sans restriction, il va jusqu’à lui accorder les mêmes privilèges qu’à son propre peuple. Nous y sommes. Une relation juste avec l’étranger est enfin établie. Pour cela, il a fallu cette reconnaissance réciproque. Jésus a su la provoquer par son attitude rugueuse mais vraie.

Chers frères et sœurs, que nous soyons l’étranger ou celui qui accueille, retenons ce matin ces principes tout simples de l’évangile. Ici, à Vitré, les communautés africaines, haïtiennes ou vietnamiennes constituent, nous le savons, autant une richesse qu’un défi. Apprenons à ne pas à nier nos différences, mais à reconnaître nos spécificités. Qu’il le soit par sa culture, par sa religion ou par sa nation, l’étranger n’est pas reçu en vertu d’un sentimentalisme impulsif. Il l’est si l’accueillant comme l’accueilli reconnaissent leur rôle mutuel et leur dignité propre. Que Jésus, l’étranger par nature, nous fasse la grâce de le comprendre. ]

Prédicateur :

Père Jean-Philippe Fabre

  Références bibliques : Is 56, 1.6-7 ; Ps. 66 ; Rm 11, 13-15.29-32 ; Mt 15, 21-28

Paroisse : Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption Ville : Vitré (35)


 Par le présent message, Il salue le courage de son "ouvrier", le sage Père Jean-Philippe FABRE, page lue un dimanche ordinaire, [pas si ordinaire le 17 août précédant la nouvelle de la mort de James FOLEY diffusée le 19 août 2014]  pour le salut de Son peuple.

Mais Il demande encore plus : Il demande l'acte de foi envers Lui lorsque vous donnez parce que vous êtes chrétiens, pour que les Chrétiens dans le monde ne soient plus condamnés à cause de votre lâcheté.

 Sinon renoncez à votre foi, vous qui Le reniez dans une charité uniquement matérielle et donc universelle.

L'homme fait animal fait le MAL.

Ce qui élève l'homme est de combattre la faim autrement qu'en se contentant de donner du pain, comme à un animal.

Satisfaire l'instinct animal, c'est nourrir la Bête.

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