Oui, il fait peine à voir, Edwy PLENEL.
Que croyait-il ?
- Au Père Noël ?
C'est le Père Fouettard qui est passé en cette fin d'année 2013.
Juste avant d'égaliser la taxe sur la presse numérique avec la taxe sur le "presse-papier".
La valeur ajoutée, tu parles.
- "En joue, feu !"
Un revanchard, dont on tait le nom, fait la pluie et le beau temps dans le ciel des paradis fiscaux, "aux saints" d'un gouvernement de gauche.
- L'engagement de MEDIAPART aux côtés du candidat François HOLLANDE , lors de la campagne présidentielle ?
- "Que dalle !"
Peau de balle et balai de crin, ça craint pour MEDIAPART.
Démonstration par a+b qu'il vaut mieux être fidèle à un gouvernement de droite, que croire au Père Noël !
Tandis que le président russe, Vladimir POUTINE, gracie ceux qu'il châtie, parce qu'il les aime, le Président HOLLANDE châtie ceux qui l'apprécient.
La gauche remercie ainsi ceux avec qui elle s'associe.
- Meuh non, ce n'est pas François HOLLANDE !
- Alors, c'est qui ?
Qui a le pouvoir de décider dans ce pays décidément très contradictoire et très "merdoir" ?
Lieu d'aisance, soit, mais lieu de déplaisance surtout.
« Si le merdoir est tout pourrave, il va se crisper du sphincter. »
Pour la bienfaisance, faites savoir au bon peuple de France, que c'est François HOLLANDE qui a décidé...
Pour la malfaisance, euh ...
Veuillez vous adresser au bon décideur, euh pardon, au mauvais décideur, celui qui a fait le bon choix, euh non, je veux dire, le mauvais acteur qui suit le bon droit.
Car c'est toujours une histoire de Loi en France, une loi qui ne respecte pas les droits des citoyens français, du moins pas de la même manière. Elle est toute en ingérence et fulgurance, cette Loi qui apparaît lors d'un flagrant délit de sévère discrimination, pour disparaître au moment de l'assurance et de l'aberrance d'une abomination fiscale.
Ces privilègiés d'un Ancien Régime, l'impôt pour les roturiers, lie le petit peuple dans l'abjection d'une "gabelle" devenue la gamelle des "questions-piège". Comment remplir sa feuille d'impôts, sans payer "plein pot", et sans être "orduriers", si l'on n'est pas riche et que l'on ne peut pas "optimiser" fiscalement et salement, même si légalement, ses revenus ?
En fait, la Loi en France est devenue l'emblème d'un Roi toujours adoré, celui qui fait et qui défait, qui enferme mais qui libère, celui qui tient ferme et gère ou celui qui ne vaut rien et digère, être un Roi qui fait le choix ou qui choit.
La gauche a toujours eu des scrupules à gouverner les crapules, au nom de leur liberté, sans doute. L'ennui, pour le bon peuple de France, c'est que ces crapules, elles, n'ont aucun scrupule à diriger la nation, en lieu et place, du bon Roi de France.
C'est ainsi que le Roi Louis XVI, qui n'était pas le pire de nos Rois de France, à bien y regarder de près (voir sa décision d'abolir la "question" dans les procès), s'est fait trancher la tête pour ne pas avoir su décider, donc gouverner.
L'auto-gestion a un coût politique, surtout lorsque cette auto-gestion s'exerce dans deux ministères sensibles formant le coeur de l'Etat, états au sein de l'Etat français : l'Intérieur et les Finances.
Démolir les alliés et amis du pouvoir qui osent soutenir le gouvernement, c'est anéantir les efforts des Barons de la Gauche, descendus par la gâchette des "Faux-cons" de la Droite, encore en place au sein de la Fonction publique d'Etat.
Il faudra bien se poser la question à soi-même, plutôt que subir le feu des questions des partenaires sociaux et politiques de gauche, torture non supprimée devant la noble Assemblée Parlementaire par le bon Roi Louis XVI, avant qu'il n'y perdât sa tête, il faudra bien se poser la question du renouvellement des hauts fonctionnaires, ces serviteurs d'un Etat de droite ou de gauche, au moment d'une alternance politique et donc d'un changement de gouvernement.
Il faut arrêter d'être hypocrites et médiocratiques.
Cette question d'autocritique est tout à la fois éthique et acrobatique, j'en conviens, surtout quand on répugne à trancher dans le vif et couper le noeud gordien.
Mais qui ne tente rien n'a rien, mon bon Roi.
C'est au Roi qu'il échoit de sauver son peuple et MEDIAPART.
Son peuple de gauche !
Le peuple de droite, qu'il ne se fasse aucune illusion, n'attend plus rien de lui. Les patrons préparent le retour de Nicolas SARKOZY, aidés en cela par leurs affidés infiltrés au coeur d'un appareil d'Etat, tout entier dévoué et dévoré par les primes et les carrières, les "caries" d'une honnêteté qui ne rime plus avec "simplicité".
Avant, être fonctionnaire voulait dire être peu rémunéré en échange de la sécurité de l'emploi. Aujoud'hui, pour un haut fonctionnaire ou un cadre dit supérieur, être fonctionnaire, c'est être rémunéré comme un baron "affairé" de l'industrie et de la finance, en ayant toujours la sécurité de l'emploi. C'est indécent et incandescent, comme le prouve l'incendie budgétaire qui consume le budget actuel et factuel des salaires de la fonction publique d'Etat. Les primes atteignent des niveaux-records de "traders", bonus pour "asservir" les corps de catégorie A, A+ et +++ au pouvoir politique, contre un "bien-servir" l'Etat, devenu un "malus" qui ne rapporte rien, servir le Bien commun, la Chose Publique, devenu "se desservir".
Il faut réformer, réformer à gauche.
Nicolas SARKOZY "se paie le luxe" de préparer un programme très à gauche, là où personne ne l'attend plus, parce qu'il n'y a plus personne à gauche.
Et le luxe, Nicolas, il connaît !
Il a aussi un autre mérite incontestable : il est fidèle en amitié.
Gare à celles et à ceux qui l'ont trahi, ou qui auraient trahi ses plus fidèles alliés et amis.
J'invite donc par ce billet de fin d'année les traîtres à voter à gauche, pour avoir une politique de droite.
Et si des opposants de droite sont restés fidèles à Nicolas SARKOZY, ils pourront voter à droite pour avoir une "vraie" politique de gauche.
La force de Nicolas SARKOZY, c'est d'être toujours là où on ne l'attend pas.
Et la faiblesse d'un François HOLLANDE, c'est d'être trop prévisible, ce qui rend son pouvoir invisible, à force de ne pas vouloir faire savoir qui a décidé quoi.