Quand un abbé porte la croix d'un homme, il porte la croix de l'Homme.
Le choix de l'abbé GOURRIER de porter la croix de Jérôme KERVIEL est un choix chrétien.

01 Entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
02 Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche.
03 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille.
04 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là.
05 Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
06 Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.
07 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
08 Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »
09 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham.
10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Saint LUC (19,1-10)
Zachée, le collecteur d'impôts, le percepteur de taxes, était un pêcheur, le chef des publicains, craint et haï par son peuple, les Juifs, humilié par l'occupant romain dont il était l'allié. Et c'est lui, ce coquin, ce faquin, ce pêcheur qui cherchait à voir Jésus, que Jésus a vu et repéré, perché sur son arbre, pour le repêcher, en le choisissant pour être reçu chez lui, lui, un homme pêcheur.
- "En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce(ux) qui étai(en)t perdu(s)."
Non, l'abbé GOURRIER ne s'est pas "gourré" sur le chemin de Dieu, malgré tous les courriers de protestation et les écrits emplis de contemption, traitant l'abbé comme Jésus était pareillement traité du temps des Pharisiens et des Publicains, eux-mêmes pêcheurs, avant Sa crucifixion qui L'a cloué comme un voleur sur le bois de l'effroi.
Ils aboient, les saints de ce siècle, les Pharisiens tout pleins d'auto-satisfaction, ceux qui n'ont jamais pêché, les Parfaits, les Cathares au coeur avare. Ils aboient, les chiens mordeurs et rageurs, ces sacrés saints, des sacro-saints "MAL-ins", sur le passage de l'abbé pas sage, puisque fou à leurs yeux d'hommes. Mais l'abbé passe, sans plus de biens, lui qui n'a plus rien que Dieu avec lui.
C'est son seul bien, Dieu.
C'est peut-être pour cette raison qu'il est si proche de Lui.
Il marche dans Ses pas et je ne sais qui du Christ ou de l'Homme porte l'homme.
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »
Chiche, les riches !