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Billet de blog 25 novembre 2014

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Jean-Luc MELENCHON, plus chrétien que le Pape François ? Oui, dit-"Il". Laïcité et César, César et Jules, François sans Jésus.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Jésus n'aimait pas prêcher dans le désert, comme Jean le Baptiste.

Il n'aimait pas prêcher dans le vide, pour rien.

Jésus était juif.

Le CHRIST est juif.

Alors comme tous les Juifs, Il n'aime pas perdre Son temps, ni Ses brebis.

Pour écouter Iéshoua le Juif prêcher, il fallait Le suivre.

Non pas contraint et forcé, il fallait accepter de Le suivre, après L'avoir reconnu.

- "Qui suis-Je pour toi ?" était la première question du Quizz.

- "Que veux-tu que Je fasse pour toi ?" était la deuxième question du Quizz, pour gagner le gros lot.

Puis Il ajoutait :

- "Viens, suis-Moi !"

Si tu le veux bien, parce que tu penses qu'Il le vaut bien.

Mais si tu ne veux pas Le suivre, c'est ton problème, pas le sien.

Je suis perplexe devant cette démarche, cette marche d'un Pape vers les autorités de ce monde "laïque", au sens de pouvoir temporel, un pouvoir politique qui n'est pas et ne sera jamais le pouvoir spirituel.

- "Mon royaume n'est pas de ce monde !" répondait Jésus aux autorités de ce monde Le jugeant pour ce qu'Il n'était pas, un Messie armé venant libérer Son peuple, un peuple juif tombé sous le  joug de l'occupation romaine.

Croire ou faire croire que ce monde Lui appartient est dangereux.

Croire ou faire croire qu'Il cherche à dominer ce monde est encore plus dangereux.

Ce monde est votre monde, pas le Sien.

S'il vous plaît d'accueillir des brebis qui ne sont pas les Siennes, vous le pouvez faire, les accueillir.

Mais si vous décidez de les faire rentrer dans Sa bergerie, de les recueillir pour Siennes, sans avoir demandé à ces loups affamés déguisés en brebis, s'ils veulent bien Le suivre, sans leur avoir demandé s'ils Le reconnaissent pour leur berger, un berger à qui ils devront demander assistance matérielle et secours spirituel, alors c'est vous qui devrez quitter Sa bergerie pour rentrer dans un monde profane et païen qui sera toujours le monde que vous connaissez.

En fait, le CHRIST, non pas pour rétablir un royaume qui n'est pas de ce monde, mais établir une communauté spirituelle intemporelle, demande à l'homme qui est libre, s'il veut bien, l'homme,  suivre l'Homme.

Si cette question n'est pas posée, la question de l'adhésion à Sa marche ou démarche, tout "prêchi-prêcha" est semence jetée sur une terre de rocaille et de mauvaises herbes, de la désespérance. 

Oui, ce discours, ces deux discours du "Père" opèrent en moi un malaise, un "malaise dans une civilisation" déjà en mal de repères.

Où sont les frontières du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel ?

La place du Pape François, pour moi, le vilain petit canard pas très catholique,  était à la Cathédrale de Strasbourg, magnifique cathédrale dont les flèches pointent vers le ciel, vers un royaume spirituel, Son royaume.

Libre à tout(e) élu(e) politique de venir ensuite l'écouter, ou pas, dans cette cathédrale, la bergerie du CHRIST.

L'étonnant voyage "express" du Pape, évitant tout contact avec Ses brebis, les brebis du CHRIST, m'indispose.

Etait-ce fait exprès ?

La Banque du Vatican connaîtrait-elle de telles difficultés financières que son chef, un chef d'Etat, le Pape, soit tenu de venir faire "allégeance" et soit venu plier genou, devant les exigences d'une Europe "multipolaire", ouverte à tous les flux et reflux des marées pas "Nostrum", une Europe "transversale", comme le seront les traités transatlantiques des mercenaires du commerce  ?

Le voyage du Pape en Albanie m'avait déjà inquiétée par une volonté affichée "d'européenniser" le pays le plus crapuleux de ces royaumes temporels qui ne sont décidément pas le Sien, à Jésus, définitivement pas !

Que se passe-t-il ?

Les brebis catholiques seraient-elles devenues un souci pour les loups pharisaïques qui dirigent l'Europe ?

Un tel souci que le berger officiel des Catholiques, prenant le ciel pour la terre, soit obligé de faire acte de contrition publique, pour éviter des représailles politiques, bataille financière, et par cette compensation, s'éviter de "banquer", donnant quelque mangeaille élémentaire aux ânes pour de la flouzaille sommaire ?

On comprendrait mieux que le Pape François 1er, au demeurant un brave homme, aspire lui aussi à prendre une retraite méritée, aux côtés du Pape Benoît XVI, parce que cette politique "vaticanique" héritée des BORGIA, le "gave", dans un monde où les répressions religieuses s'aggravent contre une population chrétienne dite "séditieuse".

Vouloir l'égalité pour tous et que les riches partagent leurs biens pour le Bien commun est séditieux dans un monde singulièrement silencieux sur les inégalités. Il vaut mieux demander aux pauvres de partager leurs terres avec des encore plus pauvres, pauvres qui prieront le ciel  pour manger, tandis que les riches trieront entre tous ces pauvres, ceux qui accepteront de le rester : du travail contre quelques ferrailles ou mitraille, contre des sonnailles ou semailles de guerres !

Le discours "politiquement correct" du Pape François 1er, appelant à la charité universelle avec versement d'aides, sans conditions de ressources réelles ni de source spirituelle, hélant les moutons bêlant d'un socialisme de bon aloi qui appelle à la disparition des nations pour une ouverture de frontières apportant du gibier aux loups gardant des troupeaux aux abois, comme les chasseurs préservent la faune en la "régulant" à coups de fusils, ne  me laisse pas de bois, et pour vous l'écrire plus franchement, me laisse sans voix.

A ma demande :

- C'est quoi qu'est-ce qu'y voulait dire, le Jésuite, Jorge BERGOGLIO, dans sa casuistique caustique ?

Sa réponse est tombée :

- Voir "Paroles du Jour".

Donc j'ai été voir, pour croire.

Parce que, moi, je ne crois que ce que je vois. 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-11.

[ Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :

« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »

Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? »

Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche. ' Ne marchez pas derrière eux !

Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »

Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. ]

Vouloir la paix à tout prix, au prix du sang de Ses brebis, n'est pas raisonnable.

Pour ne pas vouloir la  guerre, il faut être deux, deux partenaires, au moins deux ex-adversaires. Sinon c'est un marché de dupes, comme un marché européen.

On ne peut pas se laver les mains de la crasse du monde temporel.

Dès qu'on y touche, on a les mains sales.

On peut avoir la grâce et être dans la peur, la peur de tout perdre.

Mais croire pouvoir garder sa terre en la partageant avec les loups est une erreur, une erreur grave.

"-Ton peuple avait soif de ta parole, de Ma parole, qu'as-tu à donner à boire aux ânes qui n'ont jamais soif ?" Dit-Il. 

- "Donne à boire aux âmes qui ont soif, à Mes brebis."

Jean-Luc MELENCHON, frère de Lumière, a eu un réflexe sain(t) d'irritation, une sainte colère !  

Dieu n'est pas à vendre aux marchands de ce siècle.

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