J'ai fait un rêve.

Je ne connais pas personnellement François FILLON. J'ai des relations qui préfèrent Jean-François COPE et d'autres François FILLON.
On a le droit d'être mal entourée.
Je suis même plutôt ancrée (encrée) à gauche. Voir mon billet :
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Coluche, l'Emmerdeur Pas Mort, l'"EMP", comme il s'est surnommé lui-même. Après sa mort.
Donc j'ai fait un rêve.
J'ai rêvé que François FILLON débarquait à cheval, comme Zorro [ "Zorro est arrivééééeh" !], sur une île où les éléments se déchaînaient. Il était entouré d'une dizaine de lieutenants, eux aussi tous à cheval.
Ah j'oubliais, il faut que je vous dise : j'ai fait ce rêve il y a environ deux semaines. Mais bon, je ne voyais pas l'intérêt de vous en parler.
Maintenant je vois beaucoup mieux l'intérêt.
Donc Zorro arrive. Les insulaires sont excités et nerveux, normal, entre les vagues qui manquent de submerger l'île et le volcan qui se réveille. Au fond je décrirais la situation comme l'éruption du Vésuve en Italie et le tsunami en Thaïlande.
La population crie vers François FILLON. Les chevaux se cabrent, ses lieutenants commencent à paniquer. Arrivent les Tontons Macoutes, les "tontons flingueurs", vous les avez reconnus ? Bon, un peu noircis par la cendre du volcan : COPE et sa bande de" gros bras".

Eux, ils n'ont même pas peur du volcan en éruption et des vagues immenses du tsunami. C'est leur île ! Tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils veulent, c'est en être les seuls propriétaires. Le peuple se resserre autour de François FILLON, comme un troupeau autour de son berger. Le sol s'ouvre par endroits. Les Tontons Macoutes se fraient un passage dans la foule humaine en taillant dans le vif, des bras, des jambes. Du sang gicle.
Un rêve ? Un peu "un cauchemar", je vous l'accorde. C'est pour cette raison que je m'en rappelle bien.

Je vois le visage triste de François FILLON devant ce spectacle de violence désolant et cruel. Ces lieutenants sont horrifiés. Ils ne sont même pas armés. Ils n'avaient pas prévu cette insurrection. Le peuple pleure, le peuple hurle et tente de se défendre contre les matraques, les coupe-coupe et les cravaches. Le volcan explose en arrière-plan et l'île commence à sombrer.
Une voix alors rappelle François FILLON. D'où vient-elle ? Du ciel, d'un hélicoptère, d'un avion-cargo ? Ses fidèles lieutenants le pressent de partir. A quoi lui servira-t-il de mourir avec son peuple ? Je vois dans mon rêve d'autres îles qui l'attendent, les trois quart du pays.
A regret, alors que l'île commence à sombrer, François FILLON, les larmes aux yeux (j'vous jure, je l'ai vu dans mon rêve) recule devant les Tontons Macoutes et s'engouffre dans une sorte de maison coloniale en ruine avec ses lieutenants. Les chevaux hennissent. Je les entends encore. Ils n'ont que le temps de monter à bord d'un appareil immense, le dieu cargo, et l'île coule.
Dans mon rêve, y'a pas photo à l'arrivée ! C'est François FILLON qui avait gagné. Je rappelle que j'ai fait ce rêve AVANT les élections à la présidence de l'UMP. Et pourtant c'est François FILLON qui quittait une île ravagée en train de sombrer.
Sauver sa vie, c'était sauver l'avenir de son pays.
Bon, comme à l'accoutumée, Jean-François COPE a trop joué avec les allumettes. Après avoir "cramé" des voitures à Meaux (voir l'"affaire des voitures brûlées"), voilà qu'il "crame" une île, l'UMP.

Un incendiaire, le COPE ! Il va vous foutre le feu dans les cités : AC LeFeu !

Le Parisien :
Actualité > Maison-Rouge
Le caïd de Meaux avait débuté sa carrière à 12 ans. Recherché pour un énième délit, Amine Bentounsi a été tué samedi en Seine-Saint-Denis en tentant d'échapper à la police. Il était la terreur de Meaux depuis son plus jeune âge. Une mort prématurée qui en arrange plus d'un !
Publié le 24.04.2012

Amine Bentounsi, 28 ans, a été dénoncé par un coup de fil anonyme, depuis une cabine de Seine-Saint-Denis.
Amine Bentounsi ne reviendra plus à Meaux en cachette, voir sa famille et ses copains. Le caïd de 28 ans est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'hôpital Pompidou (Paris XVe), après avoir été grièvement blessé par un policier. Recherché pour braquage, il a été dénoncé par un coup de fil anonyme, donné d'une cabine téléphonique de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Amine Bentounsi marchait en centre-ville quand la police a tenté de l'arrêter.
Il a d'abord jeté une grenade en plâtre sur la patrouille, puis a sorti son revolver. Un policier a tiré avant lui.
Une succession d'allers-retours en prison
A 13 ans, il était le plus jeune incarcéré de France, après avoir multiplié des vols avec violence. Sa courte vie n'aura été qu'une succession d'allers-retours en prison. En septembre 1994, notre édition Seine-et-Marne du « Parisien » titrait « La terreur du quartier n'a que 12 ans ». Il avait alors déjà cambriolé les locaux de l'Opac — l'office HLM —, volé des voitures, agressé deux employées d'un centre social, battu une voisine avec un cric pour lui voler son magnétoscope.
Une accumulation qui lui a valu un séjour en prison à 13 ans. « Il était ingérable, se souvient un animateur. Il n'arrivait pas à respecter les règles de vie, ne disait pas bonjour et nous lançait des sourires narquois quand on le croisait. Une fois, il a volé le scooter d'un collègue et a tourné en furie quand on est venu le récupérer. » Une enseignante du quartier se rappelle qu'Amine avait été renvoyé en Algérie, chez sa grand-mère, pour calmer sa dérive : « Il était revenu après avoir brûlé sa maison, ses parents n'ont jamais pu le remettre sur le droit chemin. »
Une policière se souvient de parents « corrects et courageux, désemparés par le comportement de leur fils ». A 16 ans, il raconte au commissariat de Meaux recevoir de l'argent liquide de la part d'un responsable de l'office HLM, pour brûler des voitures dans les quartiers, afin de justifier la politique sécuritaire de Jean-François Copé. Ses déclarations sont enregistrées sur procès-verbal, l'affaire est reprise par les médias nationaux. Jean-François Copé crie à la manipulation policière. Les têtes du commissaire et de son adjoint tombent.
A 19 ans, Amine escalade à la corde la façade du bâtiment Bleuet, à Collinet, pour braquer le siège de l'Opac. Il repart par la fenêtre, en rappel, avec la recette. Il se dénonce à l'audience, la cour d'assises lui inflige dix ans d'interdiction de séjour à Meaux et quatre mois de prison. Quelques mois plus tard, en octobre 2001, il participe au spectaculaire braquage de la poste de Collinet, qui s'est soldé par une fusillade sur des policiers, au milieu des passants. Amine Bentounsi faisait le guet, il a écopé de quatre ans de prison. En août 2005, il a braqué avec deux complices le magasin Champion de Saint-Pathus, avec séquestration d'employés. Ce sera sa plus lourde condamnation : dix ans de réclusion, prononcés en 2007. « Amine était une tête brûlée, un manipulateur, il n'avait probablement plus envie de retourner en prison. Il aurait pu se rendre… », commente un policier. Il aurait pu...
Le Parisien
Arrête de jouer avec les allumettes, Jean-François ! Un jour, tu vas finir par "cramer" ta maison.
A votre avis, qui a triché dans cette histoire ? Moi, je m'en fiche. Je n'ai pas voté. Et je préfère l'EMP à l'UMP. Il n'empêche que Coluche avait vu juste ! Même pas mort...