Dans un monde de leurres, j'aime la transparence derrière les vitres du confort.
Donc, pour une question de transparence politique, je reprends ma liberté de ton, étant devenue libre d'être ce que je suis.
Il n'y a plus d'appartenance à une conformité étatique.
Par conséquent j'en tire toutes les conséquences bénéfiques ou dramatiques.
Ecrire pour pouvoir être, plutôt qu'écrire pour devenir un jour.
Toute vérité sera bonne à dire.
"Normal" !
Plus aucun filtre en couleur et dans la douleur pour tordre l'écriture, comme le corps d'une femme qui accouche.
Le travail sera plus relaxant, quitte à être plus angoissant pour d'autres, principalement des lecteurs politiques.
Il y a toujours un "avant" et un "après" dans le temps présent.
Il fallait y penser "avant" à "l'après".
Nous resterons à l'intérieur des mystères de ministères pour vous dire ce que personne n'a le droit d'écrire, quand "on" y est encore.
Et l'on se promènera dans une galerie de portraits aux traits épais de ceux qui vivent sur le dos de ceux qui meurent.
Parfois la vie est dans l'absence, dans cette absence de vie qu'on croit "total(e)".
Et parfois la mort est dans cette présence, la présence sans vie de celle ou de celui qui survit.
Si l'existence n'est que physique, nos souvenirs n'existent pas.
Quel est le sage qui disait que le jour où on aurait compris comment on "imaginait" le monde, on aurait compris que le monde n'était qu'imagination ?
