Moins tu as, plus on t'enlève. Voir mon billet précédent. Non, pas un billet , comme un billet vert. Hé ho, je ne suis pas un distributeur de billets, moi !
Le prix du risque est la loi du plus fort appliquée dans la jungle darwinienne du monde des finances.
En fait, nos gouvernants et les médias appellent ça pudiquement : l'économie. Moi j'appellerais ça plutôt : la ruine.
C'est le prix du risque qui régule les lois de la spéculation, comme au poker. C'est un peu pareil, le jeu des menteurs et des trompeurs. Le but : dépouiller votre ou vos adversaire(s) de toute(s) sa ou leurs mise(s). Pour la leur mettre "profond".
Y'en a qui aiment ! Plus qu'on ne croit, se retrouver à poils.
Celui qui a des oreilles qu'il entende !
C'est une vérité super-connue que nos hommes politiques jouent tout le temps au "poker-menteur" pour rafler nos mises. Le meilleur, c'était quand même "Super-Menteur". Après avoir tout raflé, il a réussi à rester populaire, tra la la lère !
Super-Menteur aurait osé voter pour le président actuel, une petite blinde ou grosse blinde [les deux joueurs à la gauche du donneur sont appelés respectivement petite blinde et grosse blinde], l'avenir nous le dira. Car c'est Super-Menteur qui a encore distribué les cartes de la présidentielle. Dans tous les cas, les joueurs de gauche sont les seuls à devoir mettre de l'argent dans le pot, avant que les cartes ne soient distribuées. On voit bien que c'est un jeu où il faut de la dextérité, réservés à ceux qui sont adroits ou à droite.
Je vous explique comment vous faire dépouiller ? Plus votre mise de départ est petite, plus vous risquez gros. Car c'est le petit qui supporte le prix du risque, comme au poker. A croire qu'ils ont copié, les banskters. Après tout, aujourd'hui, on dit bien "jouer en Bourse". Au fond, entre le monde des casinos, celui des gangsters, et le monde des finances, celui des banksters, quelle différence y a-t-il ? Ah si, j'en vois une : personne ne vous oblige à aller jouer au casino pour vous ruiner. Par contre, l'Etat français, le copain des Banksters, vous oblige, lui, à placer votre salaire sur un compte bancaire. C'est risqué, très risqué. Et plus vous êtes pauvre, plus ça vous coûte cher ! Comme au poker.
Comment ça fonctionne ? Euh, il serait plus juste d'écrire comment "ça dysfonctionne". Une fois que le gouvernement de gauche a mis de l'argent dans le pot, [notez que c'est ce que la droite lui reproche tout le temps : de creuser la dette publique !], le premier tour de mises démarre. Le joueur immédiatement à la gauche de la "grosse blinde" peut payer en égalisant le montant de la grosse blinde, ou relancer (en donnant au minimum le double de cette même grosse blinde). J'explique : c'est comme l'emprunt. Celui qui n'a pas les moyens se couche. Coucouche-panier ! Il faut choisir entre être un chien et naître nain. Simple et efficace. Celui qui a un peu les moyens suit. Et celui qui a tous les moyens peut au minimum doubler sa mise, grâce au taux de l'emprunt, le taux du risque. Plus il emprunte en prenant un risque "élevé", plus celui qui demande un prêt va devoir rembourser le prix de ce risque, s'il n'a pas voulu "se coucher".
Le banquier, c'est le donneur ou en anglais, le "dealer". J'aime bien ce terme. Le fric, c'est la nouvelle drogue de ce siècle. Si tu as du fric, cent briques, tu as accès à tous les plaisirs. Même plus besoin de te droguer, pour de vrai ! Tous tes désirs tu réalises. Si tu n'as pas de fric, t'es ric-rac, comme au poker. Gare au flop ! Il vaut mieux aller te coucher. Et surtout ne pas emprunter. Tu as toujours le choix de suivre (payer, en payant le montant de la plus grosse mise, tant pis pour toi) ou relancer (en misant au minimum le double de la mise). Ainsi de suite. Il est vivement conseillé d'avoir observé les actions des autres joueurs lors du tour d'enchère avant le flop. Comme pour le scalping du boursicotteur, revente des actions pour dégager rapidement une plus-value, ou le trading haute fréquence des opérateurs de marché virtuel.
"Le contentement dans le plaisir des sens ne s'élève pas d'une pluie de pièces d'or. De petite douceur, mais douloureux sont les plaisirs des sens. Connaissant cela, l'homme sage ne trouve aucun délice même dans les plaisirs célestes. Le disciple du pleinement éveillé se réjouit dans la destruction de la soif." ( Dhammapada, Dhp 24). Bouddha
D'aucuns, des économistes sérieux, s'interrogent : "- La Bourse fonctionnerait-elle selon des critères irrationnels et très psychologiques, surfant sur l'émotionnel et les peurs ? " Et moi de m'interroger : "- Nos économistes sont-ils des crétins ou font-ils semblant de l'être ? " Expliquez-moi depuis quand "virtuel" voudrait dire "réel" ? Les virtuoses du virtuel jouent avec l'argent réel des salaires des citoyens, des ouvriers, des employés, des fonctionnaires, bref, des prolétaires, et viennent ensuite nous jouer l'air de :
|: Cadet Rousselle a trois maisons :| |: Qui n'ont ni poutres ni chevrons :| C'est pour loger le hirondelles Que direz-vous d'Cadet Rousselle. Refrain: Ah! Ah! Ah! oui vraiment Cadet Rousselle est bon enfant.
Il faudrait arrêter de prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages... et des oies blanches ! Encore une fois, se dire chrétien et voler son prochain est cataclysmique, comme une fin du monde annoncée.
Pourquoi est-ce au pauvre de payer le prix du risque ? Puisque si le pauvre emprunte, c'est justement parce qu'il n'a pas suffisamment d'argent pour se payer directement le bien dont il a besoin pour vivre (logement, voiture, machine à laver, études des enfants, etc.) . Comment peut-on exiger de celui qui n'a déjà pas de quoi payer le montant du prêt qu'il demande, de rembourser plus qu'il n'a emprunté ? Si ce n'est du vol et du vol de pauvres gens, expliquez-moi.
C'est quoi, un vol ? C'est un rapport de forces qui vous est imposé, une violence, contrainte morale et/ou physique qui vous oblige à vous dépouiller de votre argent, pour satisfaire l'acte prédateur du voleur. Et encore, le voleur est-il moins voleur que le bankster ! Car il ne prend, lui, que ce que vous avez, en réalité.
Le bankster, lui, vous prend votre richesse réelle et votre richesse virtuelle, cet argent futur versé en plus du remboursement de la somme simplement empruntée au départ, prix de ce risque virtuel, comme dans un poker menteur. Vous ne devriez pas avoir à payer ce risque virtuel, puisque déjà vous ne pouvez pas payer le montant réel de la somme empruntée. Le Bankster n'est pas votre partenaire économique, c'est votre adversaire.
S'il y a un risque, les jeux sont faits. Que le bankster ait l'honnêteté de reconnaître qu'il spécule non pas sur le taux du risque, mais sur l'imposition d'un rapport de force plus ou moins avantageux, comme au Poker. Plus vous êtes pauvre et plus vous devez rembourser des taux d'intérêts élevés, principe de l'usure, dans tous les sens maléfiques de ce mot.
Car le rapport de forces vous est défavorable. En effet, vous empruntez non pas pour un plaisir virtuel ou supplémentaire, genre résidence secondaire, mais pour vivre ! Et bien souvent pour aller travailler, vivre de ce salaire qui va vous être volé par le Bankster. Vous en avez besoin. Un besoin réel et non virtuel qui vous fait plier devant la contrainte violente exercée par le Bankster. "-Si tu veux cet argent, il faudra le payer au prix fort. Par contre, si tu n'en as pas vraiment besoin, alors, tu peux négocier le taux du risque."
Mais c'est quoi, ce raisonnement de "ouf" ? Pauvre pouf ! Il faut être un malade mental gravement atteint pour exercer une telle domination sadique sur celui qui a besoin d'argent pour vivre, et non pas envie d'argent pour s'enrichir, comme toi. Depuis quand le superflu prend-il le dessus sur le nécessaire pour vivre ? Comment a-t-on pu à ce point distordre le lien social pour permettre à ces voleurs de prendre aux pauvres leurs salaires, leurs maisons et leurs raisons de vivre ?
Oui, ces voleurs, les Banksters, avec leur système de découvert, leurs taux d'agios, leurs commissions d'interception ("intercepter", j'aime trop le mot ! Si proche du sens "voler", plus fort même : prendre sans se faire prendre...) et leurs crédits révolving, le révolver du pauvre, celui qui l'achève, des fois qu'ils n'auraient pas réussi à tout lui prendre sur son compte bancaire, LEUR COMPTE BANCAIRE. Trop pauvre pour avoir droit à un crédit avec un taux d'intérêt classique mais suffisamment pauvre, "soumis", "contraint" pour accorder un crédit-révolving à un taux proche de celui du taux d'usure, quasi-usurier, quasi-ordurier dans l'ordre moral de l'humanité à un pauvre hère.
De combien de suicides les Banksters sont-ils responsables ? De combien de divorces, de drames familiaux ? L'argent... L'argent... Les banques ont trahi leur mission de service public. Elles sont devenues le pire cauchemar des Etats et des citoyens. Elles ne sont plus au service des gens. Et encore moins des "petites gens".
Il faut en finir avec l'obligation de devoir domicilier son revenu, retraite ou salaire, sur un compte bancaire. Si les Banksters veulent jouer au poker, qu'ils jouent à cartes égales avec des partenaires qui peuvent miser, mais qu'ils arrêtent d'obliger les pauvres à les "suivre", pour payer des mises de gangters et pour les racketter quand les pauvres sont mis au pied du mur, dans l'incapacité de payer ce qui leur a été si injustement "imposé" et si mal "dosé". Ou trop bien dosé, comme l'arsenic ! Bizarrement, la domiciliation n'est plus un droit pour le pauvre face au Bankster qui peut le priver de son droit au logement, en faisant saisir son domicile familial, pour racheter sa dette impossible dans ce jeu infernal. Des enfants à la rue, des familles détruites, il n'en a cure, le Bankster ! Il a créé un monde osbcur et sombre, comme les salles de jeux des pokers.
Pourtant la vie n'est pas un enjeu. La vie est. Elle mérite respect. Elle est sacrée. Le droit de vivre ne doit plus pouvoir se monnayer. Le Bankster devrait rendre compte de toute vie rayée à cause de ses comptes falsifiés. Qui peut se fier à un voleur ?
La Bourse ou la vie ? Moi j'ai choisi la vie. Et de laisser la vie aux parents qui gèrent leurs quelques sous, à leurs enfants qui sont dans la misère et aux familles qui errent dans la nuit et dans le froid. Les fous, ce sont ceux qui nous donnent des leçons d'économie, en oubliant d'économiser les vies humaines. Ce sont ceux qui enchaînent les hommes pour en faire des esclaves de l'argent.
Chacun doit prendre ses responsabilités et accepter d'en assumer le "risque". C'est vrai, ll y a un prix à payer. La vérité, c'est que les Banques font courir au monde un risque de guerre imminent et injustifiable, en affamant les peuples. Et ce prix du risque est celui du sang qui est versé en rémission de leurs dettes fatales à l'humanité. "Tout mal commis par l'un est subi par l'autre. Faire le mal, c'est faire souffrir autrui. La violence ne cesse de refaire l'unité entre mal moral et souffrance. Dès lors toute action, éthique ou politique, qui diminue la quantité de violence exercée par les hommes les uns contre les les autres, diminue le taux de violence dans le monde." Paul RICOEUR
Libérez les pauvres de la dette des Banksters !