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Billet de blog 28 octobre 2014

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Ministre de la terreur, Charles PASQUA : un mort Malik OUSSEKINE. Ministre de l'erreur, Bernard CAZENEUVE : un mort Rémi FRAISSE

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- "Ne m'appelez plus jamais "France".

La France, elle m'a laissé tomber !."

Pourrait chanter notre jeunesse dans la désespérance car en déshérence.

Les héritiers de la France ne sont plus ces jeunes perdus dans les rues, exclus des pouvoirs, mais les rentiers de la finance, perclus d'avarice et reclus dans leurs châteaux "saigneuriaux" .

Il fut un temps, sous un ancien gouvernement de droite "sarkozyste" accusé d'être fachiste par une opposition de gauche, s'appelant autrefois le P.S., le préfet du département du Tarn et le chef des forces de l'ordre eussent été virés pour ne pas avoir su maintenir l'ordre et pire, être eux-mêmes fauteurs de troubles à l'ordre public, à cause de la mort d'un innocent, un manifestant pacifique. 

Mais heureusement, c'était avant.

Que le préfet et les chefs de service se rassurent !

Maintenant, c'est après.

Si des coupables doivent être recherchés, ils le seront parmi les "lampistes", "paroles de gauche."

 Aucun chef ne sera inquiété, ni le "ministre de l'erreur" démissionné pour son incompétence.

Le principe de la solidarité hiérarchique est infaillible, lui, à défaut des chefs.

Qui est responsable de la mort du manifestant ?

Mais lui-même.

Parole de gauche.

Je viens d'écouter sur BFM-TV le porte-parole du ministère de l'intérieur produire sa "branlette", lequel porte-paroles de la parole de gauche était autrefois présentateur d'une émission "Tout le sport". C'est pour vous dire combien il connaît bien les règles du "fair play" !

Qu'est-ce qu'être fair-play ?

Sébastien NADOT, agrégé d'éducation physique et sportive, docteur en sciences sociales, explique dans son ouvrage sur les joutes à la fin du Moyen âge que le « fair play » est né de deux mondes a priori antagonistes : celui de la guerre et celui de la courtoisie, deux arts pratiqués simultanément par les chevaliers médiévaux.

Avant, mais c'était avant, Pierre-Henry BRANDET était le porte-paroles d'un gouvernement de droite,   le gouvernement de Claude GUEANT.

Etat néant de la chose publique que cet inversement de l'état "politique", inversion des pôles et des rôles, au sein d'un gouvernement de gauche "parvenu" au stade  d'un gouvernement de droite, mais à la gouvernance advenue non encore devenue de droite, étant peu adroite et plutôt maladroite.

Car la droite gère les événements, tandis que la gauche qui ment les "digère".

La différence repose sur l'expression des regards et l'expression des mots, quelque part entre le regard "peau de vache" à la Charles PASQUA  qui fait les réformes, même si ça se corse !,   et le regard hagard de la vache qui regarde passer les trains de réformes, sans jamais les prendre ou sans prendre les bons, pour finir par ruminer de ne pas avoir su déminer les affaires.

La jeunesse de France est devenue l'ennemie de la gauche.

Qui l'eût cru ?

Des hordes de jeunes s'appellent et appellent à la résistance, une résistance pacifique contre une violence étatique, la violence de l'injustice, la violence du déni de justice, la violence politique des riches contre les pauvres, pour la défense des nantis contre les plus démunis. Ils ne jouent plus sur les cordes de leurs guitares pour les "Enfoirés". Ils deviennent des "enfoirés".

Mais de quel projet politique cette gauche tueuse, tueuse d'espoir aussi, est-elle encore porteuse ?

Non, cette fois-ci, ce ne sont pas des jeunes des cités, des "Arabes", des "Noirs", des "Jaunes" et des "Peaux-Rouges" qui viennent en découdre avec les forces de l'ordre.

Craignez d'ailleurs le jour où les jeunes des cités s'uniront aux jeunes que vous citez comme étant des "fauteurs de trouble", tous excités par la venue des policiers ou des gendarmes, chargés de défendre l'indéfendable.

A qui la faute si le barrage de Sivens a débuté ses travaux et tranchées, envers et contre toute raison, arrachant, tronçonnant et coupant une nature sans défense  ?

A qui la faute si la faune et la flore sont dévastées par les appétits agro-alimentaires d'un lobby industriel qui prétend transformer la France en un immense ranch texan ? 

Tant de violences réelles s'exposent aux regards des Français, dépradation brute entre prévarication institutionnelle et abomination irrationnelle, l'argent conduisant à tout des fous de pouvoir incapables de se conduire bien et de conduire des gens de bien,   que les jeunes s'interrogent :

- "Où est l'Etat-providence en France ?"

De quel droit ces élus politiques, élus par l'espérance de toute une jeunesse de France, dérogent-ils au contrat public qui les lie à eux ?

Qui renie qui ?

Qui est dans le rapport de violence, imposant au peuple des décisions qui ne sont pas celles pour lesquelles ils ont été élus et créant par leurs décisions iniques la souffrance responsable de tous ces  maux maudits ?   

Que vont-ils devenir, ces jeunes, dans un monde de béton et de cons,  où le dieu "profit" fait fi de tout ce qu'ils aiment et leur interdit d'avoir un avenir autre que celui de voir mourir la terre, leur terre, et de  se voir mourir eux-mêmes sur cette terre qu'ils ne peuvent défendre, dans ce miroir de l'horreur qu'est devenu la marche, à pas forcés, des vendus du pouvoir, la marche des bagnards et des casseurs de cailloux ?

Le bonheur pour tous  ? C'est fini.

Ils le savent :

- Ils sont la "génération sacrifiée", à l'image de ces arbres suppliciés  qui tombent sous les coups des tronçonneuses, géants végétaux qui aidaient à  faire respirer une planète chaque jour plus dangereuse qui s'asphyxie et tuent les bêtes, les bêtes et les gens bêtes.

La réalité la mieux partagée aujourd'hui entre les Français, c'est la vision du malheur qui s'étale chaque jour davantage sous leurs yeux.  

Vous traitez ces jeunes de fous et les maltraitez.

Pourtant rappelez-vous que les fous ne sont pas toujours ceux que vous appelez "fous".

"Il faut se garder des fous, de leurs faits et de leurs coups.

Gens excellents, sous une écorce amère,

Cachent souvent un très bon fond."

De Jean FRAIN, seigneur du Tremblay

pour Rémi FRAISSET, jeune seigneur tombé à la guerre pour défendre sa terre.

Gouvernement de vieux, avec des projets de vieux, des projets datant d'avant les premières guerres du XXème siècle,  projets d'un capitalisme mondialiste, pour qui la terre n'est qu'un ventre à fendre et à vendre, nouveaux proxénètes de la Dette publique et nouveau fachisme étatique qui gouverne sans le peuple et fait tirer contre le peuple qui se révolte.

Il n'y avait pas eu de mort parmi des manifestants en France depuis la mort de Malik OUSSEKINE le 6 décembre 1986 à Paris. C'était sous le ministère de la terreur, celui de Charles PASQUA.

Mais "Charles le fort", le "Corse",  faisait le "job" pour lequel les Français avaient voté, un gouvernement de droite à droite. Le ministre, Alain DEVAQUET, responsable du projet ayant provoqué les manifestations d'étudiants, présenta sa démission.

C'était avant.

Qui fera barrage au barrage de la honte ?

Il a fallu attendre l'élection d'un président de gauche pour que les Français renouent avec cette défense des valeurs matérielles contre les valeurs de la vie, la protection des biens contre la protection des personnes.

Qui raisonne ainsi ?

Un gouvernement de gauche.

Ce matin j'écoutais l'ex-porte-paroles d'un gouvernement de droite porter la parole d'un "ministre de l'erreur" à gauche, Bernard CAZENEUVE, pour expliquer aux Français que ce ministre ne pouvait pas diligenter une enquête. Seul le procureur de la république pouvait le décider.

Non, c'est vrai, s'il vous le dit, le porte-paroles de la drôle de parole de gauche.

La vérité si je mens !

Dans le cadre d'un flagrant délit, un homicide par exemple,  la gendarmerie et la police ne peuvent rien faire. Les enquêteurs doivent attendre le bon vouloir du procureur de la république. Sera-ce un délit pour Furax que d'écrire que c'est du délire ?

Vous me direz, on peut toujours essayer de faire disparaître le cadavre, les placards du ministère de l'intérieur étant remplis de "cadavres".

De même, la vérité si je mens, à réécouter sur BFM-TV, le porte-paroles de l'ex-gouvernement de droite devenu "parole de la gauche", déclare, sans coup férir ni faiblir, droit dans ses bottes très à droite, même à gauche, que le ministre de l'intérieur ne peut diligenter aucune enquête. Mais alors aucune, absolument aucune ! Il faudra donc que la presse qui le presse attende la décision et les conclusions du procureur de la république, bis repetita (Genre : Bernard CAZENEUVE ne prend aucune décision par lui-même ! Théorie du genre qui ne permet plus de distinguer la nature des affaires administrative, disciplinaire et/ou judiciaire).

Car, sachez-le, et je suis contente de l'apprendre !, le "ministre de l'erreur" ne peut pas enquêter sur ses erreurs, c'est à dire sur les erreurs de ses fonctionnaires, même et surtout en cas d'homicide. Ce n'est pas à lui de saisir l'IGGN  (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale). Il doit attendre la décision judiciaire du procureur de la république pour savoir qui est coupable d'être responsable ou responsable de ne pas être coupable.

Donc pour un meurtre, personne n'est suspendue de ses fonctions.

Aucune démission, non plus ?

Par contre, pour une libre expression syndicale, tout le monde peut être suspendu de ses fonctions.

Et la radiation des cadres est  décidée, par le ministre de l'erreur.

Sans attendre la décision judiciaire "dérivant" du droit de la presse.

Si les Français ne comprennent pas tout, moi, je les comprends.

Pour être protégé(e) sous un gouvernement de gauche, il faut être chef de service et non pas syndicaliste.

C'est ce qui s'appelle "gérer" à gauche.

Virer les syndicalistes et garder les fachistes.

- Françaises, Français, je vous ai compris !

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