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Billet de blog 29 mai 2014

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Comment se débarrasser d'un mec qu'on veut garder pour s'en débarrasser ? C'est l'histoire d'un mec au Tribunal Administratif.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Hier matin, j'étais assise à la place du mort dans la voiture nous conduisant au Palais de l'Injustice, le Tribunal Administratif de Montpellier.

Se pointe mon "pote" COLUCHE, plié de rire.

- "J'en ai une bonne pour toi ! On va bien s'marrer au Tribunal du délire et des flagrants dénis de justice."

J'regarde mon "cher et tendre", le chauffeur, et j'lui annonce la triste nouvelle  :

- "COLUCHE est "mort"... de rire."

Donc, pour la justice, c'est mort aussi.

Ce futur délit n'étonne pas mon conjoint, ni d'être rejoint par COLUCHE toujours présent dans nos galères.

Il n'a pas peur.

En tous cas, il n'a pas l'air.

La mort, ce n'est qu'un passage vers une autre vie.

En eftet, dire qu'il a été surpris serait exagéré.

Attention au grabuge !

Les juges ne sont jamais plus vivants que lorsqu'ils nous grugent.

COLUCHE profite de la fin du voyage, au bout de la nuit et des ennuis, pour me dicter, de mémoire, un article, son mémoire de défense.

[ Aux Frères Jacques, les "trous duc", assis sur le fondement de la République, un fondement non pas héroïque, mais avec codicille et hémorroïdes,  qui soutiennent et maintiennent les cuvettes à curer d'un droit devenu gauche, tellement qu'ils sont bourrés !

Est-ce une raison pour se gourer systématiquement ?

Soit, les chasses d'eau se tirent aujourd'hui automatiquement.

Mais vous noterez que les cuvettes restent sales et que l'eau fuit.

Elle ne nettoie plus.

Et pooooourquoi !?, qu'elles restent sales, les cuuuuuvettes ?

Parce que la "m...de" n'est pas dans la cuvette, mais dans le fondement de la République.

La République en chie, elle chie trop, et les citoyens en chient aussi.

C'est pas chic de leur part, aux citoyens !

Pourraient pas aller en chier ailleurs que dans les toilettes de la République ?

La Justice, elle n'en pue plus. C'est la chienlit !

Sans oublier tous ceux qui ne savent pas cuver  leur fin, jour de colère, même avec le meilleur vin.

Sur quel air, ils nous la jouent, la justice, les Frères Jacques ?

L'air du "j'en-foutre" avec une paille au cul et la poutre dans l'oeil. 

Pour ceux qui ont connu COLUCHE, vous reconnaitrez aisément le style épuré et léger de l'humoriste, pas triste, jamais triste.

Arrive le passage au péage de Saint-Jean de Véda.

COLUCHE se veut rassurant, malgré le stess qui devient oppressant.

Il est toujours là dans les coups durs, mon pote COLUCHE.

Donc ce sera un coup dur.

Et ce fut un coup dur, presqu'une torture mentale de devoir entendre de nouveaux juges, formant cabale, désavouer d'autres juges, pour vouer aux gémonies le mec qu'a osé demander justice.    

Oui, ce fut bien une sinistre farce, avec la main posée sur des mémoires qui racontent l'histoire d'un mec même pas lue et qu'ils effacent d'un revers de manche.

Tranche de vie,  clac

Heureusement que mon administration avait pris les devants et qu'un directeur départemental à la PAF, affecté nouvellement sur avis d'une CAP,  apporte un vent d'espoir, celui du changement, du "changement maintenant".

Le ministre de l'intérieur serait-il devenu le suppléant de juges défaillants pour les suppliants ou suppliciés policiers ?   

La défaite individuelle du mec qui voulait justice deviendra peut-être la victoire collective de l'administration pour les agents qui travaillent à la DDPAF de Perpignan.

La justice, vendue par certains frères, serait rendue par notre administration.

La police ferait sa justice et elle la ferait bien.

Quand elle veut, elle peut, la police !

Comme le dit COLUCHE :

[ - On ne pourra plus dire : "Mais que fait la police ?"

- Il faut dire, au contraire : "Mais que fait la justice ?"

- Rien.

R'marquez, vaut mieux qu'elle fasse rien plutôt qu'elle fasse mal.

C'est banal, parc'que normal sous la présidence d'un citoyen normal.

Car j't'explique, citoyen.

Non, pas les citoyennes !

Les citoyennes, elles font pas pipi debout dans les cuvettes.

Elles savent pas viser leurs cibles, sans baisser leurs slips.

C'est pour ça que l'homme restera supérieur à la femme.

 Lui, il pisse debout !  

Citoyen, écoute-moi, écoute-moi bien !

Réfléchis bien, réfléchis à deux fois, avant de demander que la Justice exécute un jugement.

Tu comprends ?

Non, tu comprends rien.

C'est pas le jugement que la justice va exécuter, c'est toi !

Demander à la justice d'exécuter un jugement, c'est lui demander de t'exécuter, pas le jugement, toi.

Demander à la justice d'exécuter un jugement, c'est demander à être exécuté.

Faut pas lui demander de s'exécuter, à la justice, pour pas être exécuté.

Si le juge te demande :

- "Vous préfèrez, quoi, être persécuté ou être exécuté ?"

- Il faut toujours lui répondre :

- "Etre persécuté ! Moi, j''aime ça. J'ai un fondement naturel à être baisé par mon patron, un bon fond. J'préfère baisser mon pantalon pour mon patron que forniquer avec l'injustice."

S'faire niquer par les Mickeys en gants blancs d'la justice, c'est plus grave, beaucoup plus grave.

Ca fait plus mal aussi  et tu peux finir au trou.

Pour quat' balles, est-que ça vaut  le coup ?

Elle a plus de sous, la justice. Plus un rond !

Même pas un rond de serviette pour nettoyer les cuvettes des toilettes publiques.

Qu'est-ce qu'y croit, l'autre ?

Qu'on allait lui rendre justice ?

- "Rendez-moi ma justice !

- Elle est partie où, v'tre justice ?

- De c'côté, à gauche ?!

- A gauoôoche, malheureux, mais c'est une impasse !"

La religion des frères Jacques a sonné la cloche,  la fin de la récréation.

Dans la cour, les élèves s'affolent et les feuilles volent, comme les voleurs de droits.  

En fait, c'est le tocsin de la République qui vient de sonner, la "coptée".

Faites le deuil, le deuil de la justice en France. 

C'qu'y faut être cloche pour croire encore en la justice en France !

Mieux vaut croire en Dieu.

T'as plus  de chances d'Le voir apparaître que de voir un juge te rendre justice aujourd'hui !

Mais où elle est, la Justice ?

Fallait pas disparaître comme ça, sans laisser d'adresse. Traîtresse !

Au fait, y'a un citoyen qu'a  pensé à signaler sa disparition inquiétante ?

Faut croire qu'ça les arrange, les citoyens, un pays sans justice, à défaut de croire en Dieu.

Donc, pour en revenir à la chose jugée, leur autorité qu'y disent, donc au caca dans lequel s'est mis l'imprudent et l'impudent qui voulait qu'on l'exécute, faut qu'j'vous explique.

 Trop drôle !

Figure-toi, citoyen, que l'mec qu'a été muté dans un service en 2008 sans CAP, 

Parenthèse nécessaire :

(CAP, Commission Administrative soi-disant Paritaire, ne fonctionnant que pour les parents des représentants y siègeant.

Et y siègent sur quoi, les parents, plutôt leurs représentants ? Sur leur fondement, bande de trous du c...")    

Eh sérieux, citoyen, on se reprend  et on reprend :

Ce mec, pauv'mec,  a obtenu un premier jugement favorable le 26 janvier 2010 (faut l'temps d'juger sans méjuger, ni mégoter),  jugement définitif (il paraît !) annulant la mutation, sans CAP, qui l'a beaucoup affecté dans un service qui ne voulait pas de lui.

Vous me suivez ?

C'est pourtant simple à suivre, c'te affaire, l'histoire d'un mec qu'on ballade.

Le 05 avril 2011, le mec affecté de ne toujours pas être affecté régulièrement par une CAP dans un service qu'il veut et qui le voudrait bien, obtient un second jugement pour interprétation et exécution du premier jugement, iç'ui du 26 janvier 2010.

Ce second jugement est essentiel : y dit qu'y faut exécuter le premier jugement.

C'est du réel, c'est du vécu, c'est l'histoire d'un mec qui en chie et qui chie assis sur son cul.

- Un peu de sérieux, quand même, naooan mais, des fois que... !

Sous quinze jours, c'est le Tribunal Administratif qu'a dit, qu'y fallait exécuter le premier jugement dans le second jugement.

Et qu'a dit Frère Jacques dans le jeu du Jacadie d'hier, donc troisième jugement pour une affaire en trois points ?

Jacques a dit :

- Sonnez la cloche, ding, ding,dong ! Bah dis-donc, la cloche, c'est toi.

- Sonnez les matines, dig, ding, dong, pour les tantines qui participent d'la tontine.

Car  ils ont dit quoi, les Frères Jacques,  les représentants de la loi et des droits des agents, en trois points  :

Premier point :

- la mutation de 2012 sans CAP dans un service qui ne veut pas du mec qui n'en voulait pas non plus est... régulière !

Pour exécuter les jugements, les frères Jacques, ceux qu'y lisent que la mutation de 2008 sans CAP dans un service qui ne voulait pas du mec qui n'en voulait pas non plus était irrégulière ... (trois petits points) en 2008 (notez l'imparfait de la situation), sont les mêmes qu'y disent le 28 mai 2014 que la mutation de 2012 sans CAP dans un service qui ne voulait pas du mec qui n'en voulait pas non plus est régulière. 

Faux frères, va !

Deuxième point des trois points, en trois points, ding,ding, dong, sonnez les cloches !

Il y eut une affaire en novembre  2011, l'affaire qui opposait un secrétaire administratif informaticien  à un informaticien secrétaire administratif, tranchée par le jugement du 13 décembre 2013 (faut l'temps de juger, d'méjuger et de mégoter !).

Les faux frères jugèrent que l'informaticien secrétaire administratif avait eu tort de demander le même poste que le secrétaire administratif informaticien, un poste d'informaticien.

Les juges jugèrent donc que c'est normal d'affecter un secrétaire administratif informaticien sur un poste d'informaticien , après avoir pris l'avis d'une  CAP (p'tite piqüre de rappel). 

Sauf que, dans le cadre de la demande d'exécution du pov'mec pour les deux jugements des 26 janvier 2010 et 05 avril 2011, disant la même chose (allons au fond des choses, même si ça sent pas la rose !) que ce jugement du 13 décembre 2013, qu'il est normal de muter un agent sur avis d'une CAP et sur un poste correspondant à sa qualification professionnelle,

le matin du 28 mai 2014, les frères furent d'avis contraire et soudain, considérèrent qu'ils ne pouvaient pas se prononcer sur la régularité de la mutation sans CAP d'un secrétaire administratif sur un poste pas d'informaticien.

Pourtant ces juges pouvaient s'appuyer  sur l'autorité de la chose jugée, chose jugée trois fois par des jugements définitifs, ceux des 26 janvier 2010, 05 avril 2011 et 13 décembre 2013, jugements paraissant et paressant confirmer l'absolue nécessité d'affecter le pov'mec, secrétaire administratif, après avis d'une CAP, sur un poste d'informaticien.

Les frères Jacques ont préféré s'asseoir sur l'autorité de la chose jugée, en bafouant l'autorité des autres magistrats qui ne devaient pas faire partie de la famille.

Avouez que c'est pour le moins incongru, cette manière de rendre justice, même que, dit en termes crus, ça s'appelle un déni de justice.

C'est pas leur job, qu'y disent.

Bob, tu t'es trompé d'adresse ("Bob", pour Robert, ses amis, les vrais, qui le reconnaitront !).

Leur job, c'est pourtant pas de te mettre dans la "m...e" sur un tas de fumier, comme Job.

Le Tribunal Administratif ne traite pas les affaires de mutation, affectation et désintégration sur des postes de désinformation, qu'y disent.

Ou alors ces juges les maltraitent, enfin,si t'es pas d'la famille.

C'est pas leurs affaires, c'est la tienne.

- "Dém..de-toi" avec ton administration, qu'y disent.

De toute façon, dans la police, le système D, on connaît.

C'est pas pour rien qu'on les appelle les "ravis", à Marseille, les frères Jacques, les frangins de la côte, puisqu'y z'ont toujours ce qu'y veulent, les tontons, les mandarins et leurs parrains.    

Troisième point final d'une phase terminale qui figurera dans les annales de la justice, une farce qui donne un peu envie de foutre son poing dans les figures de style  et réthorique des frères Jacques :

- " Le pov' mec qui demande l'exécution des  jugements a abusé de la justice. Il écope d'une amende. Qu'il s'exécute ! Il faut qu'il rende l'argent qu'on lui a pris, ce salaud !,  avec une suspension de traitement, pour abandon de poste, alors qu'il n'avait ni affectation, ni poste !"

En fait il y a deux suspensions de traitement, parce que là où y'a d'la gêne, y'a pas d'plaisir !

Si c'est pas être maltraité, c'est pas rendre justice.

C'est vrai, quoi ?

Ce mec a eu sa mutation, son affectation  dans un service qui ne veut pas de lui au bout de... six ans. Ce service, coupable de sévices à son encontre reconnus dans deux jugements, fait tout pour  le garder, afin de pouvoir s'en débarrasser... définitivement, sans passer par une CAP.

Même toi, le lecteur, t'es pas CAP d'avoir un poste sans CAP. 

Mourir ou partir, il faut choisir.

- "Mourir parc'que t'as pas le choix, eh mec ! Puisque partir, tu peux pas. Là, il te faut l'avis d'une CAP."

Bah ouais, quoi, combien de fois faudra-t-il le dire et l'écrire : une mutation sans l'avis d'une CAP est irrégulière.

 C'est un vice de procédure.

Sauf la mutation du  27 décembre 2012  pour un mec qui fait trop d'histoires  ! 

C'est ça, avoir le pouvoir.

Pouvoir vous garder, sans vous regarder la gueule, même quand vous ne voulez pas.

Y sont pas bégueules, les frères.

Tout leur est dû, même ce qui est indu.

"Si c'est pas ça, exécuter un jugement en bonne et due forme, où allons-nous ?" Jacques a dit.

Regardez et arrêtez de regarder par le petit bout de la lorgnette.

Vous voulez pas non plus ma photo ou celle du fond des cuvettes de la justice administrative ?

Est-ce que vous seriez prêt à tout pour récupérer un mec qui vous fait chier ? Moi non.

Ah, si c'est pour lui faire récurer les chiottes, ça se discute comme point de vue.

Tant qu'à être taillable et corvéable à merci, autant faire les corvées de chiottes !

Et s'exécuter.  

Vous ne serez pas autrement surpris, (oh l'autre, il doute que c'est moi qu'écris pour Véro, qu'elle rie un peu, ou sourie du moins) de savoir que le rapporteur public a oublié de faire paraître  ses conclusions sur le lien SAGACE, qu'aurait été plus salace que sagace, c'jour-là de confusion

Il était p'tre pas fier, le frère, de montrer ses lumières ?

Parce que, quand meeêê^^êêee, faut l'faire !

C'est pas beau, de rapporter !

C'est pas joli, joli.

Moi, j'vous le dis.

Conclusions non publiées

par COLUCHE,

pour faire comme l'autre.

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