J'ignore en vérité quelle sera la grande cause nationale 2015, certainement pas le racisme, ou alors trop le racisme, dont on cause politique pour cause de grande cause médiatique.

Histoire de races et d'orientation politique !
En effet, il y a diverses façons de lutter contre le racisme :
- on peut lutter pour faire monter le racisme et faire taire les oppositions, toutes les oppositions, encourageant l'oppression religieuse et exaspérant les passions,
- ou on peut lutter contre le racisme qui monte en laissant faire la libre expression, toutes les formes d'expression pour obtenir une communication, l'échange entre communautés jusqu'à la communion autour d'un bon repas à Noël, à Yom Kipour, à l'Aïd al-Fitr ou à la fête de Wesak, et j'en oublie, ensemble, pas chacun(e) dans sa "paroisse", son temple ou sa mosquée, ce qui implique de nous laisser rentrer, nous aussi, les femmes, dans les salles de prière des mosquées (et toc !).
Moi, j'aimais bien dans mon île, l'Ile de la Réunion, "voyager" du temple hindou à la mosquée, en passant par le temple malabar ou l'église catholique, ou le temple des "Saints des derniers jours", ou l'appartement servant de maison à Bouddha, ou... participer à la marche sur le feu, manger des cornes de gazelle, des samoussas et manger des crêpes à la Chandeleur.
C'était les "mille et une saveurs".
C'était aussi les mille et une lueurs, chaque habitation des dieux contenant de la lumière de Dieu mise en valeur par des flambeaux, des torches, des bougies, des lampes à huile ou à encens, des vitraux ou un vitrail, des ouvertures et des fermetures, des arcanes et des lucanes, des passages et des tapissages.

De races, je n'en ai point connues :
- des noirs chrétiens,
- des blancs bouddhistes,
- des jaunes athés,
- des bronzés malabars
- et des pas bronzés zanzibars,
bronzés malabars et bronzés zanzibars pouvant être tout à la fois juifs, chrétiens, musulmans, hindous, bouddhistes ou nihilistes.
La religion, une race ?
Quel est l'idiot de village qui a inventé cette farce ?
Farces et attrape dont on peut mourir, et pas mourir de rire !
Comment avons-nous pu accepter de penser comme les Nazis, de penser que les Juifs sont une race, pour finir par dire d'eux qu'ils sont des "Musulmans", à l'identique des Nazis qui convoyaient les "Juifs" dans les camps de Travail (le travail rend libre !), camps de concentration où les Sémites monothéistes de la religion du Livre étaient unis dans la même haine païenne avec les homosexuels, les handicapés mentaux et physiques, les opposants politiques, les résistants, bande de dégénérés et d'enfoirés!

Vue d'ensemble de l'entrée et grille d'entrée avec l'inscription Arbeit macht frei ("Le travail rend libre", en allemand s'il vous plaît dans le texte) du camp de concentration d'Auschwitz I.
Slogan capitaliste néo-libéral du XXIème siècle, l'exploitation de l'homme par l'homme sacralisée par la loi et les droits du plus fort !
7.1.3.2. Les musulmans par le Dr Beilin
Description clinique faite par le Dr Beilin au cours du procès Eichmann. Elle concerne plus spécialement les Juifs à Auschwitz :
[...]
« Les Musulmans ? Je les ai rencontrés pour la première fois à Auschwitz-Birkenau. Le « musulmanisme » était la dernière phase de la sous-alimentation. Il est très intéressant de voir qu'un homme qui arrive à cette phase commence à parler de nourriture. Il y avait deux sujets que les détenus d'Auschwitz considéraient comme une espèce de tabou : les crématoires et la nourriture. »« Parler de nourriture augmentait, par voie de réflexes conditionnés, la production d'acides dans l'estomac, et donc l'appétit. Il fallait s'abstenir de parler de la nourriture. Lorsque quelqu'un perdait le contrôle de lui-même et se mettait à parler de la nourriture qu'il mangeait chez lui, c'était le premier signe de la musulmanisation, et nous savions qu'au bout de deux ou trois jours, cet homme passerait au troisième stade. Il n'y avait plus de distinction très nette : nous savions que cet homme, ne réagirait plus, ne s'intéresserait plus à son entourage, n'exécuterait plus les ordres et ne réagirait même plus. Ses mouvements devenaient lents, son visage prenait un aspect de masque, ses réflexes ne fonctionnaient plus, il faisait ses besoins sans s'en rendre compte. Il ne se retournait même plus sur son lit, de sa propre initiative, il restait couché sans bouger, et c'est ainsi qu'il devenait un Musulman, il devenait un cadavre aux jambes très enflées. Comme il fallait se tenir debout lors de l'appel, nous les mettions de force face au mur, les mains levées, et c'était simplement un squelette au visage gris qui se tenait contre le mur et qui ne bougeait que parce qu'il avait perdu son équilibre. Tels étaient les signes caractéristiques des Musulmans, qui, ensuite, étaient emportés par le Commandos des Morts, avec les cadavres. »
7.1.3.3. Le musulman par Primo Levi
Primo Levi
« Les « musulmans », les hommes en voie de désintégration, ceux-là ne valent même pas la peine qu'on leur adresse la parole, puisqu'on sait d'avance qu'ils commenceraient à se plaindre et à parler de ce qu'ils mangeaient quand ils étaient chez eux. Inutile, à plus forte raison, de s'en faire des amis : ils ne connaissent personne d'important au camp, ils ne mangent rien en dehors de leur ration, ne travaillent pas dans des commandos intéressants et n'ont aucun moyen secret de s'organiser. Enfin, on sait qu'ils sont là de passage, et que d'ici quelques semaines il ne restera d'eux qu'une poignée de cendres dans un des champs voisins, et un numéro matricule coché dans un registre. Bien qu'ils soient ballottés et confondus sans répit dans l'immense foule de leurs semblables, ils souffrent et avancent dans une solitude intérieure absolue, et c'est encore en solitaires qu'ils meurent ou disparaissent, sans laisser de trace dans la mémoire de personne.Celui qui ne sait pas devenir Organisator, Kombinator, Prominent (farouche éloquence des mots !) devient inévitablement un « musulman ». Dans la vie, il existe une troisième voie, c'est même la plus courante ; au camp de concentration, il n'existe pas de troisième voie.Le plus simple est de succomber : il suffit d'exécuter tous les ordres qu'on reçoit, de ne manger que sa ration et de respecter la discipline au travail et au camp. L'expérience prouve qu'à ce rythme on résiste rarement plus de trois mois. Tous les « musulmans » qui finissent à la chambre à gaz ont la même histoire, ou plutôt ils n'ont pas d'histoire du tout : ils ont suivi la pente jusqu'au bout, naturellement, comme le ruisseau va à la mer. Dès leur arrivée au camp, par incapacité foncière, par malchance, ou à la suite d'un accident banal, ils ont été terrassés avant même d'avoir pu s'adapter. Ils sont pris de vitesse : lorsqu'ils commencent à apprendre l'allemand et à distinguer quelque chose dans l'infernal enchevêtrement de lois et d'interdits, leur corps est déjà miné, et plus rien désormais ne saurait les sauver de la sélection ou de la mort par faiblesse. Leur vie est courte mais leur nombre infini. Ce sont eux, les « Musulmänner », les damnés, le nerf du camp ; eux, la masse continuellement renouvelée et toujours identique, des non-hommes en qui l'étincelle divine s'est éteinte, et qui marchent et peinent en silence, trop vides déjà pour souffrir vraiment. On hésite à les appeler des vivants : on hésite à appeler mort une mort qu'ils ne craignent pas parce qu'ils sont trop épuisés pour la comprendre.

Primo Levi. « Si c'est un homme »
Les "musulmans" peuplent ma mémoire de leur présence sans visage, et si je pouvais résumer tout le mal de notre temps en une seule image, je choisirais cette vision qui m'est familière : un homme décharné, le front courbé et les épaules voûtées, dont le visage et les yeux ne reflètent nulle trace de pensée. »
Primo Levi. « Si c'est un homme »
Le Musulman était juif à Auschwitz, qu'il ne l'oublie jamais, qu'il soit musulman ou juif !
Nous sommes tous nés juifs en France, parce que de confession judaïque, judéo-chrétienne ou judéo-christiano-musulmane, la dernière-née des religions du Livre, pour la plupart.
Que chassons-nous en France, en chassant le Musulman ou le Juif ou le Chrétien ?
L'ombre d'une histoire païenne qui s'est achevée dans les camps de travail ?
Le néo-paganisme triomphant d'un dénommé Adolf HITLER, le Chancelier allemand qui avait soumis la France, tous des soumis, des "musulmans" ?
Je m'interroge et je revois nos "fous-rires", à la Réunion, de filles infidèles à nos religions, échangeant des critiques et des piques qui, sur la messe et le prêtre qui garde des miettes d'hostie autour de la bouche quand il bénit ses ouailles, ou l'imam qui se couche sur le sol et dont le popotin proéminent devient le paysage "saint" du fidèle contemplatif, ou le sorcier malabar qui laisse échapper la poule qui ne veut pas finir dans son pot, sacrifie-toi toi-même !, et qui se barre, ou le "z'oreille" qui vient marcher sur le feu hindou et tremble, transpire à grosses gouttes avant l'épreuve initiatique et cathartique, cette merveille de la physique, le miracle de l'homme fou qui marche sur le feu !

Dans mon île, personne n'était arrivée avant l'autre. L'Ile de la Réunion, l'Ile Bourbon, avait été un repaire de pirates, de boucaniers, qui s'était peuplée peu à peu avec des blancs, des noirs, des faux bistres et des vrais bistrots, des jaunes et des "p'tits blancs", les "p'tits blancs" des hauts dégénérés, tarés parce qu'ils avaient refusé l'exogamie, et comme les vieilles races de chiens, étaient devenus et restés "purement" débiles.
J'ai vu, de mes yeux vu, l'illusion de la pureté de la race. Rien ne vaut un bon bâtard de chien ! Ce sont souvent les plus beaux et les plus intelligents. Et découvrir ces familles dévastées par leur refus idéologique d'être contaminées par le sang noir, marron ou jaune, ces gosses de p'tits blancs isolés dans les hauts de l'Ile, confinés et confisqués à la vie réelle, m'a profondément marquée, car on pouvait lire sur leurs visages l'idiotie congénitale des fins de race.
La religion n'est pas une race.
L'idiotie peut le devenir.
Et la race, par l'exclusion des autres races, peut conduire à l'idiotie congénitale ou cérébrale.
Mais qu'on se serve, comme Adolf HITLER, du concept de "race" pour faire du terrorisme intellectuel, confondant race et religion non, car c'est confondant d'idiotie !
Laissez-nous nous critiquer et vous critiquer librement, loin de vos petites personnes sacralisées par vos auras politiques et fragilisées par vos médias extatiques !
Foin de votre censure qui agresse l'intelligence pour cause d'offense à vos petits "egos" !
Souffrez que l'on vous torture un peu pour faire sortir la bêtise de vos cerveaux trop bien remplis et si peu bien faits, têtes de veaux et faux dévots de la laïcité menteuse qui préconisez l'islamisation des prisons pour sortir de la prison religieuse.
Je souhaite à tous, pour l'année 2015, que le droit de la presse ne soit plus le droit qui oppresse, dussé-je vous paraître une ogresse.
Au moins je n'agirais pas en traîtresse.