Mais comme les Français sont des veaux, sous le ventre de la "mère-terre", ils regardent passer le train des réformes difformes, avec un air de détachement lointain, le non-entendement qui leur donne cet air bovin des matins pas câlins, pendant qu'ils mâchent leur herbe.
Le train ne sifflera pas trois fois.
S'il ne s'arrête pas, gare aux veaux !
Pourtant, "qui vole un oeuf, vole un boeuf."
Qui élève des poules dans des cages de fer crève dans le moule d'une société de "m... de" où "faire, c'est défaire" sur l'air du :
- "T'auras plus ce que t'avais hier !"
"La belle affaire !", me direz-vous, " du moment que j'me tire d'affaire, moi !".
Sous prétexte d'un oeil neuf ("n'a qu'un oeil") le regard des inconnus que nous sommes tous pour et sur nos élus trop connus devient le soupirail d'une bouche d'égoût à fermeture automatique, la politique dite d'ouverture qui raille un peuple dont la bouche se remplit peu à peu de dégoût.
Le peuple rumine, comme les vaches, en voyant passer un train de réformes qui ne va nulle part. Si le train s'arrête, sa prochaine station sera la France. S'il ne s'arrête pas, sa destination sera le monde, sans la France.
La boucle est bouclée.
Pour avoir investi dans la mondialisation et avoir pratiqué la délocalisation leur permettant de s'enrichir outrageusement, les patrons-voyous de 60 millions de veaux français leur expliquent que l'abattoir est la seule solution pour leur avenir.
Et il faut les tuer rapidement, les "veaux", avant qu'ils ne soient trop maigres.
Au revoir, les veaux gras !
Votre devenir est de vous tenir la tête basse devant une herbe grasse qui n'est plus pour vous.
Contentez-vous de mâcher des farines animales, sans fâcher personne.
Car le nom de l'élu politique, aujourd'hui, est "personne", puisqu'il est "normal" de ne pas faire son travail : "responsable, mais pas coupable !"
Sinon, à quoi servirait-il de faire voter des lois contre un peuple aux abois ?
Quand il faut "botter en touche" pour ne pas se faire prendre la main dans le pot de confiture ou se faire pendre par des veaux qui deviendraient tout à coup des vaches enragées, devant tant de déconfiture économique.
Un peu comme la déconfiture d'un parti politique, le Parti Socialiste.
Définition de l'expression "botter en touche" :
(Rugby) Dégager la balle au pied de manière à ce qu’elle sorte en touche. Stratégie au rugby pour gagner du terrain, pour calmer le jeu, ou pour se sortir d'une situation dangereuse.
Exemple :
- "Encore faut-il que l’art de l’esquive ou celui de botter en touche ne se substituent pas aux convictions. »
— (Jacques Renard, Un pavé dans la culture, 2003)
"Bouffer de la vache enragée" tous les jours peut rendre les Français enragés.
Aussi, faut-il "faire mouche" (toucher ou marquer le but) ou "botter en touche" ?
Des réformes pour le peuple ou contre le peuple ?
Faut-il sortir les vaches de leurs boxes pour brouter l'herbe verte ou élire de nouveaux veaux, intox, pour dégoûter les boeufs (taureaux sans c...illes) qui "douillent" ?
Jusqu'à la peau de vache, ils nous dépouillent, ces fripouilles !