Cette maladie peut être assimilée à une guerre, puisque c'est l'homme qui a mis cette étiquette, le vocabulaire n'offre pas d'illusions : lutter, se battre, vaincre la mort, car il s'agit bien de morts. Pour beaucoup, la mort des vieux - si ce ne sont pas les siens - n'a pas d'importance ; c'est comme la mort des migrants : qui s'en soucie ! On ne veut pas voir, on n'écoute plus les infos trop dures ;
Pas de sens civique, pas d'empathie ! On préfère la moquerie ou la contestation : les théories de complots permettent de douter de la véracité des faits ; en effet, pourquoi se soucier de la montée des eaux qui va éradiquer des ilôts entiers avec leurs habitants ou/et de pauvres êtres qui meurt en mer ! On interpréte, on fait de la sémantique : "on veut nous faire peur pour nous contrôler", mais les sceptiques sont dangereux à force de nous embrouiller. Eux aussi nous contrôlent. Il n'est pas besoin de citer le nom du dirigeant américains pour en voir le résultat.
Si on croyait ce que l'on entend, il faudrait faire quelque chose (c'est justement ce qu'ils ne veulent pas), aussi mieux vaut détourner la tête !
Des droits de ... oui, des devoirs... surtout pas ! On appelle cela de la lâcheté, un vieil adjectif qu'on n'utilise plus tellement, parce qu'on ne parle plus tellement du courage. Non : on est cynique ! Pour voir les choses en face, il faut en avoir le courage !
Certains ont distribué des repas, fait les courses, soigné, mais la cohésion n'est pas au rendez-vous :
nos décisionnaires sont eux-mêmes trop imbus de la supériorité de leur jeunesse, pour imposer une ligne.