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Il y a un an, les Vert·es Unitaires ont été créé·es dans un contexte où l’unité de la NUPES se fissurait et où l’extrême droite renforçait sa présence et son influence au sein de l’espace politique français. Depuis, le collectif des Vert·es Unitaires a œuvré sans relâche pour défendre une vision cohérente et participative de l’écologie politique, fondée sur des valeurs de justice sociale, de respect des limites planétaires, de solidarité internationale et de démocratie interne et externe aux formations politiques. Ses membres ont réaffirmé leur attachement à l’Union de la gauche écologiste, et le collectif a accueilli avec satisfaction l'avènement du Nouveau Front Populaire.
Aujourd’hui, alors que l’extrême droite poursuit son offensive réactionnaire, antisociale et raciste, nous voulons réaffirmer l’urgence de notre combat. Face à une dérive autoritaire de la Macronie et l’avancée de l’extrême droite, il est impératif de rester uni·es. Dans ce climat de tensions et de divisions politiques, la tentation du repli sur soi ou d’une posture identitaire est grande. Mais c’est précisément ce que nous devons éviter, en vue des municipales de 2026 et de l’élection présidentielle de 2027.
L’Union : un rempart face à l’extrême droite
L’histoire nous enseigne que l’extrême droite prospère dans le chaos et les divisions. Les relents réactionnaires tels que le climatoscepticisme, la haine anti-LGBTQIA+, les théories du complot, le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme s’expriment à nouveau ouvertement, encouragés par une grande surface médiatique complaisante. Dans le même temps, alors que la guerre persiste et s’enlise du côté de l'Ukraine, l’escalade militaire au Proche-Orient montre une fois de plus l’impuissance diplomatique de la France face au génocide du peuple palestinien et à une guerre qui s'étend à l'échelle régionale. L'abandon des territoires ultramarins par le gouvernement fait également partie des enjeux majeurs de notre époque, tant pour l’urgence sociale et écologique que pour combattre cette impuissance qui sert les intérêts des partis d'extrême droite.
Dans cette situation dangereuse, il devient plus que jamais essentiel de consolider et de faire vivre le Nouveau Front Populaire, en transcendant nos différences et en privilégiant l’intérêt commun. Nous, Vert·es Unitaires, souhaitons que notre mouvement soit un moteur de cette union de manière durable, sans une approche d'union à géométrie variable selon le type d’élection. La stratégie adoptée lors des européennes s’est soldée par un échec global de la gauche, montrant la nécessité d’une stratégie cohérente.
Une culture commune et démocratique à construire
Nous savons que l’Union ne peut pas se réduire à un mot d’ordre ou à un compromis de circonstances. C’est une démarche exigeante qui demande du travail, de la patience et une capacité à accueillir la diversité des opinions et des approches. C’est pourquoi notre collectif a pris le temps de travailler et de se rapprocher des unitaires des autres partis politiques du Nouveau Front Populaire (NFP), en établissant une relation de travail privilégiée avec des forces comme Alternative Communiste, ainsi qu’avec de nombreuses autres personnalités et mouvements de gauche écologiste et unionistes. Ensemble, nous voulons tracer une ligne claire et cohérente, ancrée à gauche et fondée sur un projet de rupture avec les logiques néolibérales et autoritaires.
Mais l’union ne signifie pas l’uniformité. Au contraire, c’est en assumant les désaccords, en les confrontant de manière constructive et en maintenant le débat ouvert que nous pourrons bâtir une véritable culture commune. Car il n’y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans sincérité des intentions.
Défendre un projet d’alternative pour 2027
Les enjeux sont immenses, et nous le savons : le spectre de deux gauches irréconciliables, conduisant à l’éclatement de l’Union en 2027, plane sur nous. Face à cela, nous devons proposer un projet de rupture, porté par une écologie à gauche, décroissante, internationaliste, antiraciste, féministe, soutenant les territoires dits d’Outre-Mer, les personnes précarisées par notre société capitaliste, ainsi que les personnes en situation de handicap ; toujours avec une approche intersectionnelle et dans l'héritage de l'écologie populaire. Nous devons faire le pari d’une écologie politique qui ne se limite pas à l’environnement mais qui considère les enjeux sociaux et économiques comme des enjeux indissociables.
Leçons de la défaite démocrate aux États-Unis
La récente défaite du camp démocrate aux États-Unis, avec la candidature de Kamala Harris, illustre les écueils d’une stratégie centriste. En cherchant à séduire une frange des électeurs républicains opposés à Trump, Harris a choisi une ligne droitière qui a déçu une partie de la base progressiste. Ce pari, visant à capter les voix républicaines modérées, s’est révélé infructueux : comme souvent, les électeurs préfèrent l’original à la copie. En ne prenant pas en compte les enjeux de classe et en misant sur une rhétorique en décalage avec les réalités sociales, les démocrates ont perdu face à une bourgeoisie qui a, par intérêt, renouvelé son soutien à Trump. La position de Biden puis de Harris sur le génocide en Palestine, laissant Israël agir sans entrave, a également aliéné l’électorat de la gauche radicale.
Du côté des classes populaires, nombre d’entre elles ont été séduites par la rhétorique simpliste et réactionnaire de Trump, pensant y retrouver un pouvoir d’agent. Mais en adhérant à ce discours qui leur garantit de ne rien revendiquer pour améliorer leur condition sociale, elles se retrouvent finalement dupées, sans véritables avancées pour leur quotidien. Cette élection démontre à nouveau qu’il est essentiel de reconstruire un consensus électoral à gauche, en rompant définitivement avec la course au centre et en assumant des positions antiracistes, anticoloniales et de justice sociale. Toute complaisance envers une ligne néolibérale ne fait que préparer le terrain à l’extrême droite.
Bâtir une union durable au sein des Écologistes
Au sein de notre parti, nous devons nous assurer d’un fonctionnement démocratique et participatif. C’est pourquoi nous appelons à un débat sur le projet de société que nous souhaitons défendre, pour privilégier la réflexion collective face aux logiques de pouvoir ou aux calculs individuels. La réforme de nos statuts, adoptée l’an dernier avec l’espoir de voir nos institutions modernisées, doit être mise en pratique pour que chaque adhérent·e puisse trouver sa place dans un collectif en mouvement, assurant un réel renouvellement et favorisant le pluralisme.
Les Vert·es Unitaires : une force militante, un espace démocratique
Nous, Vert·es Unitaires, voulons être l’épicentre idéologique d’une écologie politique porteuse de l’Union et non d’une course au pouvoir. Nous ne sommes pas une simple “écurie” créée pour le temps d’un congrès, mais un collectif incarné, démocratique et durable. Depuis octobre 2023, nous portons la volonté de faire vivre l’Union de manière permanente et de faire du parti des Écologistes un acteur clef de voûte du Nouveau Front Populaire.
Rejoignez les Vert·es Unitaires pour faire primer l’Union de la gauche écologiste, même si vous n’êtes pas membre des Écologistes, et construisons ensemble une véritable alternative face aux dangers qui nous guettent.
Union, clarté, justice sociale sur l’ensemble du territoire français, décroissance, démocratie interne, paix : ensemble, faisons vivre ces principes !
Venez chez les Vert·es Unitaires : c’est ouvert !
Signataires :
- Atallah Marie
- Bardey Nicolas
- Benoit-Marquié François
- Benoit-Marquié Emmanuel
- Binici Leyla
- Boumediene Thiery Alima
- Bourdereau Thomas
- Boutault Jacques
- Branco Ana
- Brisset Mina
- Camille Martin-Pinneterre
- Carlier Guénolé
- Collinet Annie
- Coulombel Alain
- Daguerre Clovis
- Daillan Hugo
- Delaplace Renaud
- Delepiere Octave
- Doré Vincent
- Dubois Raliba
- Durieux Yves
- Dutreuil Frédérique
- Estay Jean-Marie
- Fert Jean-Marc
- Garnier Christine
- Gleizes Jérôme
- Gomez Nicolas
- Grebert Fabienne
- Grisoni Delphine
- Guillaume Francine
- Güler Huseyin
- Hervé Nicolas
- Hupel Jean Marie
- Joyeux Benjamin
- Kosman Aurélie
- Labertrandie Lydia
- Lahmer Annie
- Le Guen Cory
- Lebert Grégory
- Liber Juliette
- Matignon Etienne
- Mechat Saïd
- Mouhali Waleed
- Negrini Raphaël
- Passini Tanguy
- Pilartz Andréas
- Poncet Monge Raymonde
- Poupet Sylvie
- Pourreau Alexandre
- Pradoux Annie
- Samain-Raimbault Théo
- Sanches Noah
- Savin-Puget Rachel
- Stubbs Liam
- Suard Michaël
- Vansteene Damien
- Vervondel-Gaulguet Monique
- Watelet Lucas
- Weiss Philippe