"D’abord transformés en graisses et farines animales, ils trouvent ensuite des débouchés dans la chimie, l’alimentation animale et humaine, les engrais et plus récemment dans… l’essence pour les véhicules. Un petit nombre d’entreprises se partagent ce marché, bénéficiant d’une réglementation assouplie, de défiscalisations et de « contributions volontaires obligatoires » des éleveurs…
Que deviennent les animaux trouvés morts en élevage, après un vêlage difficile par exemple ? Que font les entreprises françaises des « sous-produits animaux » à la sortie des abattoirs [1] ? Ce sont pas moins de 3,2 millions de tonnes de « résidus » animaux qui ont été collectées en 2014 par le Syndicat des industries françaises des coproduits animaux (Sifco). L’équivalent de 84 000 semi-remorques de 38 tonnes ! La réglementation en la matière est stricte et classe ces sous-produits en trois catégories, selon leur niveau de risque [2]. Ceux pouvant présenter un risque pathogène – environ 900 000 tonnes par an en France – terminent pour l’essentiel comme combustibles dans les cimenteries et les usines d’incinération.
Une part de plus en plus importante des graisses animales impropres à la consommation humaine finissent en biodiesel dans les réservoirs. Eh oui, vous roulez aussi grâce à la viande de bœufs, de poulets ou de porcs... Qu’en est-il des autres sous-produits issus d’animaux sains – ruminants, porcins, volailles, poissons – qui ne sont pas consommés dans les familles comme les intestins, les os, les abats, le gras ou le sang ? Savons, peintures, détergents, produits cosmétiques, croquettes pour chiens et chats, engrais : les débouchés sont variés et constituent une manne juteuse pour quelques groupes industriels."
la suite (très intéressante, dont je vous conseille vivement la lecture,) est ici:
http://www.bastamag.net/Cosmetiques-engrais-biodiesel-le-juteux-business-des-cadavres-d-animaux
je ne sais pas où l'exploitation des animaux s'arrêtera.............on est très mal partis pour!