- Oh! Victor! On te voyait plus au Bistro de la Toile. T’étais en garde à vue? Ou ta meuf t’avait mis en liberté conditionnelle?
- Rien de tout ça, j’avais maille à partir avec France Télécom.
- Oh! Puteng! C’est pas le suicide qui te guette au moins?
- Le suicide non, mais la rabia oui! Figurez-vous que j’ai été victime de pratiques qui frisent le racket ou l’extorsion de fonds!
- Explique-nous.
- Bè! Ils me demandent des thunes de manière véhémente genre dernier avis avant huissier pour une facture jamais reçue et ne correspondant à aucun service. Avec à l’appui de ces menaces la restriction, puis carrément la suppression de ma ligne… Alors la Toile! Tè! Fumes…
- Et pourquoi tu ne changes pas d’opérateur? Y a pas que France Télécom maintenant?
Parce que dans nos cambrousses, il n’y a que l’opérateur « historique-hystérique
» qui passe au niveau de l’ADSL, et encore à vitesse tortuesque. Donc, t’es piégé, pieds et poings liés entre les mains de ces gougnafiers… J’ai donc envoyé un chèque correspondant à cette pseudo dette envers eux - dans les soixante euros. A noter que pour Sud-Ouest-Méditerranée, il faut payer à Lille! C’est ça la restructuration genre France-Télécom. Onze jours après l’envoi du pognon, rien!
Et je ne vous dis pas le temps de musiquette à mon portable pour avoir autre chose qu’un robot! Bonjour la dépense…
Je descends donc à « la ville », à l’agence F.T.. Et là, on me dit que pour avoir de nouveau le bigophone dans ma grotte, faut rouvrir une ligne, laisser une caution de 90 piastres, plus des frais « techniques » de 55 piastres et accepter le prélèvement automatique… Racket de 150 euros en incluant 5 piastres pour le duplicata de la facture jamais reçue…
J'ai donc casqué, mais pour avoir l'ADSL et donc pouvoir revenir au Bistro de la Toile, tè! Fumes! Quinze jours qu'ils m'ont dit pour « reconstruire la ligne ». C'est comme ça qu'ils se font de la fraîche sur le dos des clients. Et ça vienty juste de revenir aujourd’hui, alors qu’au bord du desespoir, je m’apprêtais à me suicider avec une boutanche de Tavel Roudil 2008..
Voilà les méthodes de ces marchands de soupe, souriants et affables lorsqu’il s’agit de te vendre une de leurs merdes, puis ajoutant le mépris à l’incompétence une fois que tu as signé.
Et ces chiapacans ont fait cette année plus de 4 milliards de bénèf, transvasés des poches des pélucres comme nous dans celles des actionnaires, tout en virant 40.000 salariés… Merci aux connards – Strauss-Khan et Fabius si je ne m’abuse – qui ont privatisé ce qui fût un fleuron exemplaire de l’entreprise de service public à la française, et qui est devenu une boite de merde qui non seulement méprise et extorque ses clients mais en plus pousse ses salariés au suicide.