Pendant que Sa Lumineuse Modestie va faire le beau dans le magazine de la gôôôche bobo pour essayer de se tailler un costar présidentiel à ses (modestes) mesures, les sarko-saloperies continuent.
Sournoisement mais efficacement.
Exemple : la suppression de fait de la justice financière à travers le démantèlement des pôles financiers. Ceci avant même la « Réforme du code de la procédure pénale » dont la principale mesure consiste à supprimer le juge d’instruction. Sous prétexte d’éviter d’hypothétiques dérives genre Outreau, cette « réforme » consiste en fait à réaliser l’une des promesses de Sarko à ses amis patrons : la dépénalisation du droit des affaires. Autrement dit assurer l’impunité des criminels en col blanc.
En voilà une réforme qu’elle est populaire…parmi les patrons voyous, ceux-là même que notre Pinocchio tance d’un œil en les rassurant de l’autre. Performance digne d’un grimacier genre De Funès. C’est typique du personnage : un discours parfois digne de la meilleure gauche, mais des actions toujours marquées du sceau de la droite la plus cupide et bornée.
En effet, et avant même que le rapport de la Commission Léger chargée de préparer cette « réforme » n’ait été remis, le grand nettoyage a commencé. Au chomdu les magistrats et les policiers chargés des dossiers sensibles. Reprise en main de tous ces dossiers par les procureurs, par définition bien tenus en laisse par le ou la Garde des sceaux, donc par le pouvoir exécutif. Réduction du nombre de policiers chargés de ces enquêtes.
Ainsi le pôle financier de Nanterre - celui-là même qui enquêtait sur le Conseil général des Hauts-de-Seine, un temps présidé par le ci-devant Sarkozy de Nagy Bosca Nicolas – a vu le nombre de ses juges d’instructions passer de neuf à trois (plus un demi !) Quant aux enquêtes qui leurs sont dévolues, elles touchent à des affaires de carte bleues volés ou de chèques bidon. Plus aucune affaires d’envergure. Serait-ce que les cols blancs se seraient achetés une conduite ? C’est plutôt que les enquêtes sont maintenant traitées sous le régime quasi discrétionnaire de « l’enquête préliminaire », c’est-à-dire sous la responsabilité exclusive des procureurs, donc du pouvoir exécutif. Ainsi, ce pouvoir peut, selon ses accointances, ses intérêts, ses amitiés, ses inimitiés, enterrer une affaire ou au contraire lui donner un relief particulier. Ainsi les procédures concernant le pittoresque couple Balkany – intime du Prince – restent au fond du tiroir du très sarko-compatible procureur Courroye. Ainsi à l’opposé le pauvre Julien Dray et sa Rolex-attitude subit depuis de longs mois les investigations de parquets aux ordres.
C’est ça la Justice vu par les sarko-trafiquants.
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!!!!! LA PANDEMIE PASSE AU NIVEAU 6 !!!!!!!
...et débarque à Toulouse, à Paris et ailleurs, des rugbymen l'on ramené d'Argentine...
de Jean-Victor Joubert (C'est moi!)